Soyons directs, les jeux de mafieux sont plutôt rares. Mais les
GTA-like eux, sont plutôt nombreux. Pour
Le Parrain, mélangez les 2 : un
GTA-like à la sauce mafioso. Comment ? Cela existe déjà ?
Mafia ? Ah oui, souvenez-vous, le jeu avait offrait un univers mafieux dans le Chicago des années 30. Il avait d’ailleurs été plutôt bien accueillit par la critique vidéoludique. Mais est-ce que
EA, l’éditeur prenant le moins de risque à l’heure actuelle (
MoH,
FIFA et Cie,
NFS) saura faire mieux ?
La réputation, petit. La réputation.
Dans
Le Parrain, vous incarnerez un homme de main fraîchement engagé par la famille Corleone. Il va falloir grimper les échelons pour être respecté par vos pairs et les autres familles. A Little Italy, en plein New-York des années 40-50, il y a plusieurs guerres, contre les familles rivales et contre les flics. Etre homme de main, ce n’est pas tous les jours la fête car le sale boulot, c’est pour vous. Vous êtes chargé de diverses missions. Il faut recueillir le paiement d’un commerçant que la famille protège, faire du nettoyage chez vos ennemis, etc. Chacune de vos actions aura ses conséquences et buter tout ce qui bouge ne vous apportera rien. Avoir la gâchette facile vous donnera une réputation de brute épaisse et cela ternit l’image de la famille et le parrain lui, ça lui plaît pas trop. Ne tuez pas d’innocents non plus, cela sera très mal vu. Si vous faites des écarts de "bonne conduite" mafieuse, vous perdrez le soutien des familles, leur amitié et cela peut mal finir. Les PNJ d’une mémoire leurs actions et leurs comportements si ils ont déjà eu affaire à vous, par exemple. La liberté est au rendez-vous puisque vous pouvez vous balader librement dans New-York. Cela s’annonce pas mal finalement, mais le gameplay, il donne quoi au juste ?

La mafia, c’est plus fort que toi
Avec les informations ci-dessus et l’ambiance du jeu, le terme de
Mafia-like semble plus approprié,
Mafia étant la seule référence. Mais
Le Parrain pourrait carrément être un "Parrain-like" si le jeu s’avère d’excellente qualité. La réputation, c’est bien joli, les meurtres aussi, mais quand il y a l’art et la manière, c’est encore mieux. Et bien, vous savez quoi ? Les négociations semblent assez diversifiées. Un commerçant ne veut pas coopérer ? Un ennemi a du mal à parler ? Aucun problème, chopez-le et cognez-le, il devrait céder. Si il est têtu (ce qui est souvent le cas), soyez radical : étranglez-le jusqu’à sentir son cœur prêt à lâcher. Libre à vous ensuite de continuer ou pas à l’étrangler, mais dans ce cas, il aura du mal à parler. Les armes à feu savent également être convaincantes. Les dégâts subits et infligés seront localisés, profitez-en. Une balle dans le genou peut être très persuasive. Pourra-t-on en abuser ? Pourra-t-on crever les pneus de voitures, tirer à travers les vitres ? Pour le savoir, il va falloir attendre.
Un Parrain sans le goût des Panzani
Le Parrain est plutôt alléchant quand on lit tout ça. Mais il n’est pas encore fini et a un petit nuage noir au dessus de sa tête qu’il faudrait vite empêcher de grossir, la sortie approche. Pour commencer, l’IA est à peine implémentée. La foule ne s’enfuit pas au moindre coup de feu et la police ne réagit même pas. Ca jette un froid tout de même. Même si graphiquement il est très réaliste, méfions-nous, la version finale pourrait être toute autre, surtout sur les consoles actuelles.
Ensuite, histoire d’entacher un peu le développement, Francis Ford Coppola est assez remonté contre
Paramount qui ne la pas avertit du développement de SON œuvre et contre
Electronic Arts chez qui, il a assisté à une démonstration du jeu. Voici sa réaction :
"Ils utilisent les personnages que tout le monde connaît. Peu après et dans l’heure qui suit, ils se tirent tous dessus. Je n'ai vraiment rien avoir avec ce jeu que je désaprouve sur toute la ligne." Cela ne fait pas une bonne publicité, c’est sûr. Si Coppola lui-même désapprouve, on se met à douter. Reste à savoir ce que Berlusconi et Cosa Nostra en pensent…