Preview : Final Fantasy XI : Treasures of Aht Urhgan - Xbox 360

Final Fantasy XI : Treasures of Aht Urhgan - Xbox 360
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Final Fantasy XI : Treasures of Aht Urhgan… Un titre qui semble sortir d’outre-tombe… Du moins dans nos vertes contrées. Un titre sorti il y a plus de trois ans déjà sur PS2 et PC, mais qui ne fut jamais commercialisé chez nous. Ceci est en passe de changer...
A partir du 20 avril, nous, joueurs européens, pourrons enfin goûter aux joies ou aux tristesses plutôt de ce titre. Tristesse ? Pourquoi ? Tout simplement car, malheureusement pour nous et pour la Xbox 360, ce Final Fantasy laisse un certain goût amer de « vieille console ». Square-Enix, dans sa grande bonté, a jugé bon de faire passer les graphiques en haute-définition, et c’est tout ! Alors que la Xbox 360 dispose d’un nombre important de filtres, et de capacités techniques que n’a pas la petite de chez Sony, le développeur a simplement fait un portage de cette version sur la console. C’est beau comme un Final Fantasy, mais sans plus… Pas en tous cas comme si il aurait s’agit d’un jeu entièrement développé pour la Xbox 360. Alors dans ce cas, me direz-vous, pourquoi n’avoir pas simplement fait un portage Xbox ? La seule raison que nous ayons pu trouver se situe au niveau des lois immuables du marketing… Un moyen peut-être de vouloir lancer la Xbox 360 au Japon ?

Une histoire mince pour un jeu immense

L’histoire, quant à elle, est bien mince… Il ne vous sera donné que le minimum syndical, histoire quand même de vous expliquer votre quête, et puis, libre à vous d’en faire ce que vous désirez… Lorsqu’on est habitué d’avoir une histoire bien racontée, palpitante, et tout et tout, Final Fantasy XI déçoit amèrement de ce côté-là. Serait-ce l’inconvénient d’un MMORPG made in Square-Enix ? Cependant, au niveau environnement, tout n’est pas pour déplaire ! On reconnaît bien la patte, ainsi que la palette graphique du développeur tout simplement merveilleusement bien choisie. Le design du monde de Vana’diel est tout bonnement excellent, varié, et possède tout ce qu’un monde de Final Fantasy devrait posséder : de splendides plages de rêve, des chaînes de montagnes, des rivières, bref, tout l’apanage d’un monde cohérent. Quant aux musiques, tout à son habitude, ce n’est qu’un régal pour les oreilles !

Un jeu inhabituel

Pour la première fois également dans la série des Final Fantasy, vous ne prendrez pas la destinée d’un héros bien précis, mais devrez impérativement commencer par la création de votre personnage, ou plutôt de votre avatar, qui vous permettra de vous différencier des milliers d’autres joueurs. Votre choix devra se porter sur l’une des cinq races possibles, à savoir Elvaan, Hume, Tarutaru, Mithra, et Galka. Ensuite, c’est le choix de votre profession, qui pourra être changé en cours de partie. Et également pour la première fois, dans la série, le système de combat a été entièrement revu. Nous sommes ici dans un MMORPG, et le tour par tour dans ce genre de jeu ne fonctionne pas très bien. C’est donc en temps réel que vous pourrez combattre. La maniabilité est bonne, meilleure même que sur PC oserais-je dire, grâce aux différents boutons vous permettant notamment de straffer. Pour une fois donc, Final Fantasy ne donnera pas de mal aux néophytes du genre, en les obligeant à relire cent fois la même notice, pour comprendre les subtilités du système. Par contre, et contrairement encore une fois à tout ce qui s’est déjà fait dans cet univers, l’évolution de votre personnage devra se faire d’une manière longue et intensive. Quid de terminer Final Fantasy X avec un niveau de 60 ! Il vous faudra prendre de l’expérience, point final. Et les gains de niveaux ne vous demanderont rien d’autre qu’énormément de patience, la balance ayant été largement revue à la hausse par rapport aux épisodes précédents.

Add-on intégré dans la version de base

Par contre, et c’est un très bon point de la part de Square-Enix, celui-ci commercialisera Final Fantasy avec ses trois add-on, dont le dernier en date, Treasure of Aht Urhgan, chacun des add-on venant ajouter en zones, en métiers, et donc en missions également. La plus grande nouveauté du dernier add-on est certainement l’ajout du « PuppetMaster ». Le développeur se prendrait-il pour Ghost In The Shell ? La raison d’un tel nom a été principalement pour palier à un problème logique qu’on rencontré les programmeurs. Le raisonnement fut très simple : comment expliquer de manière logique et censée l’utilisation d’un nécromancien… en pleine journée ? Ils ont donc opté pour le choix de PuppetMaster, que l’on pourrait traduire par marionnettiste, et qui permet de prendre possession d’un autre personnage, pour lui faire faire des choses qu’il n’a pas forcément envie. La notion est mince, mais note toute la différence.
Au final, ce titre, qui sera livré chez nous en trois en un, et ce, dès le 21 avril, semble être et rester un Final Fantasy sauce MMORPG. Beau graphiquement, maniable, avec une expérience sonore excellente, de bons level designs, mais sans réel intérêt dans l’histoire. Un Final Fantasy que j’ai trouvé quelque peu hybride, et qui pourra ravir tout autant que fâcher. A suivre donc dans le test du jeu !
31 mars 2006 à 11h25

Par Vampyre

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