Premièrement, une petite mise en condition s’impose : Basé dans un esprit divergeant entre
Unreal,
Starcraft voire
Killzone,
Gears Of War vous met aux commande d’un militaire du futur super entraîné et avide de cervelles en tout genre, bouuahh. L’action se déroulera sur Sera, une planète sombre et meurtrière, où le chaos et les guerres civiles sont aussi omniprésentes que les hirondelles sur des fils à haute tension chez nous en automne. Bref, une situation de giga bordel intersidéral causé par la découverte d’une nouvelle source d’énergie attirant toutes les convoitises, celles de Humains, et surtout celles des Locust, peuple originaire de la planète visitée, non content d’être pillé par des humanoïdes avares. Coté Gameplay, la vue à la 3e personne est d’actualité ainsi que la gestion d’équipiers, utiles pour aider dans les situations les plus périlleuses, de plus, il sera possible de leur donner des ordres basiques (couvrir, suivre, attaquer...Comme tout bon troufion). Certains véhicules seront aussi de la partie, autant conduisibles par vous que par vos ennemis, et pouvant bien entendu servir de couverture. Car
Gears Of War prend véritablement sa force dans ce point de vue. Il faut constamment rester en couverture, mais dans un système plus élaboré que
Kill Switch par exemple. Car ici, tous les éléments du décors sont utilisables, libre au joueur de canarder un arbre afin q’il tombe et serve par la suite de planque ! Ou bien, plus classique mais autant efficace, de balancer un coup de pied bien placé à ce qui traîne par la (tables, mobilier…) dans le but d’être à l’abri des tirs ennemi.
On va tout faire péter…Bouaaaah
M’empêche, si il n’y avait qu’une chose à retenir de ce
Gears Of War (joker : sauf les graphismes hein), nul doute que la mise en scène serait victorieuse. En un mot : Ca arrache ! Des explosions dans tous les sens, des ennemis surgissant devant vos yeux à tout moment, bref un rythme soutenu bien appuyé par des mélodies efficaces aux tendances très Rock gothique… Que dire de plus ? Selon les développeurs, le joueur sera totalement immergé dans le jeu et ne pourra en découdre qu’en finissant la mission préalablement commencée. L'action est dosée à la perfection : on bourrine, ça devient calme et au moment où on s’y attend le moins ça re-bourrine à mort. Et puis, étant donné que le jeu dispose d’un point de vue tactique, la percée en solo n’est forcement pas à conseiller, ce qui établit une tension supplémentaire : celle des coéquipiers. Vous pourrez tomber dans des embuscades ennemies particulièrement angoissantes (celles où on vous bouche vos orifices avec des objets divers quand vous êtes capturé…) ou bien être pris en chasse par un autre groupe de Mercenaires. Tout cela semble évidemment très alléchant sur le papier pour un titre qui n’est ni une suite ni une adaptation, même si son système de jeu est basique. En plus, si la qualité graphique présentée est au rendez vous, ça va faire mal.

Plus beau que ça, tu meurs
Tout le monde a vu les deux images qui courent partout sur la toile, et donc aucun doute possible sur l’ahurissante faculté graphique du jeu, si du moins on arrive à un tel résultat une fois le pad de la Xbox 360 entre les mains. Et ce, malgré quelques récurrentes chutes de Frame rate. Créé à partir de l’Unreal Engine,
Gears Of War proposera donc une totale interactivité avec les décors, du moins c’est ce qu’on nous dit. Quand aux modes de jeux, outre le mode solo regorgeant de longues missions, il sera possible de s’affronter sur le live (on ne sait pas encore jusqu'à combien) ainsi que de jouer en mode coopération qui a la possibilité d’être déclenché à tout moment. La classe !