N'étant pas spécialement fan de la série des
Dead or Alive (ma pomme prônant les premiers épisodes sur Playstation 2, bien funs à l'époque), je fus assez perplexe lorsque le gourou au goût de ketchup vint m'annoncer une nouvelle qui perturba ma vie sociale : le test de
DOA X 2 sera pour ma gueule, la personne qui était originellement chargée du bordel s'étant suicidée en s'enchaînant de faux seins en silicone dans l'anus. Du coup, toujours prêt à rendre service, et à lécher des boules, mon choix fut l'approbation, ignorant alors les sévices imputrescibles auxquels je risquais ma peau bronzée. Aujourd'hui, j'en garde des balafres un peu partout sur mon corps ; je suis devenu impuissant, et tel NKB j'ai dorénavant besoin d'assistance pour pisser. Tout ça faute à un jeu, aussi pourri soit-il, qui ne peut laisser quelqu'un d'ordinaire indifférent. Oui, on s'en fout de toute cette histoire, mais mieux vaut prévenir que guérir.
Sylvia Saint, Tera Patrick, Asia Carrera, Lanny Barbie, Jenna Jameson…
Visiblement, et je le précise étant donné que le jeu ne propose aucune information sur son cadre temporel, la trame de
Dead or Alive Xtrem 2 suivrait celle du quatrième épisode de la série de jeu de combat homonyme, avec nos héros enfin débarrassés de la menace du DOATEC. Zack, le blacko extravagant ayant alors l'idée de faire revivre son île perdue au milieu des eaux internationales pour enfin réintégrer à ses occupations de proxénète à l'abri de toute condamnation judiciaire cette fois. Voila, c'est ainsi qu'avec un sous-marin carburant à la DHEA qu'il réussit miraculeusement à dé-sombrer son îlot, qui, bien qu'il ait visiblement passé quelques années sous l'eau, s'est conservé à la perfection, sa flore étant toujours aussi nickelle, et ses putes encore au rendez-vous. Car oui, sur l'île, il n'y aura que des filles mis à part Zack, qui en bon proprio, aurait installé des cameras dans les douches et dans les cuvettes des chiottes. Les fans des jeux de combat de
Tecmo ne seront donc pas dépaysés, ces branleurs pourront retrouver l'atmosphère générale de la série, tout en découvrant de nouvelles facettes sur leurs protagonistes préferés.
Ridicule, ça rime avec "j't'enc…."
Comme tout le monde, un jour, une forte poussée hormonale a du déjà vous traverser le corps, vous obligeant à sauter sur tous les jeux hentaï en flash disponibles via une recherche google. Malheureusement, le moteur de recherche américain ne fut pas coopératif, et vous envoya directement sur un site de jeux ou, à la place de fourrer de coups de hanche une figurine Manga, vous vous étés retrouvé dans le peau d'un ado nippon qui doit user de stratagèmes pour draguer une meuf, et si possible à la fin, se la serrer. Eh bien
DOA X2 se joue exactement de la même façon. Vous selectionnez votre personnage, on vous donne un peu d'argent, et à vous de vous débrouiller en allant dans le lieu de votre choix, soit pour draguer vos copines et jouer à des mini-jeux, ou alors pour acheter un tas de conneries avec vos thunes. Une fois la nuit venue, vous aurez alors la possibilité d'aller au Casino pour engranger ou perde encore plus d'argent. C'est tout. C'est la seule chose que propose le jeu. Décomposé en journées, l'avancée dans le titre est donc extrêmement chiante, on se surprend à toujours faire la même chose, essayant de gagner un maximum pour acheter les maillots les plus pervers (oui, car chez
Tecmo, mois y'a de tissu sur un bikini, plus il est cher).
Les mini-jeux sont quant à eux vraiment chiants, entre la bataille de popotin, la course de Jet Ski, et les vielles merdes classiques qu'on retrouve dans Intervilles ou le château de Takeshi. Pour jouer au Volley, il faudra d'abord appâter une coéquipière, ce qui se fait en les recherchant dans l'île, et en les défiant aux jeux, ou en leur offrant des cadeaux. Une fois cette dure besogne accomplie, on comprend avec horreur que le seul intérêt du jeu, le Beach Volley, a été bâclé comme Tomate bâcle ses NeX. C'est tout bonnement injouable et indécis à en crever, la camera est gérée n'importe comment si bien qu'une fois la balle passée dans le camps adverse, il est impossible de la voir. C'est pourquoi on prend l'habitude de jouer comme un porc, appuyant sur le bouton de réception quand la balle ne nous est pas destiné, et vice versa, les contres sont gérés aléatoirement aussi, un vrai bordel.
NKB, le hardeur rescapé du goulag et venu de l'ombre de l'Oural
Blâmez-moi, lapidez ma caisse, envoyez-moi des mails orduriers, forcez-moi à supporter l'OM… mon avis ne changera pas. La
Team Ninja demeurera à mes yeux le groupe de plus gros branleurs jamais connu de l'univers vidéoludique connu. Fred Coppula, NKB et Marc Dorcel passant à coté de ces immondices comme de timides puceaux tourmentés à la simple vue d'une goutte de semence humaine. Pour faire simple, c'est cette espèce de présentation cul-cul la praline qui me gonfle copieusement. Prenons l'intro, symbole même de la bêtise du jeu, on y voit absolument rien d'intéressant, seulement des putes se caressant les seins, réajustant leur string, posant sur la place dans des tenues pas vraiment couvertes, avec un forte notion de "ah nan, tu verras ni nichons, ni poils pubiens, mais tout ce qui est autour" qui fait allègrement gerber tout Homme fatigué de la masturbation dominicale devant M6. Voila, ça me fait chier. Autrement, C'est strictement personnel, mais c'est ainsi. Et je me demande plus que sérieusement quels genre de mecs d'occident peuvent bander en voyant de telles conneries, surtout que de nos jours, pour 60€, on peut en avoir du porno, pas qu'un peu et du vrai, loin d'être du sous-entendu comme ici. D'ailleurs, ça me fait penser qu'il faudrait que je planifie mon voyage en Hollande, mais c'est une autre histoire.
Des fesses flasques dans un string de dentelle
J'aime les seins. C'est vrai. Ni trop gros, ni trop petits bien qu'assez discrets derrière un décolleté timidement exposé. Seulement, si pendant quelques secondes j'ai cru pouvoir m'astiquer sur les bustes des jeunes filles du jeu, le retour à la réalité fut terriblement ravageur, au point que j'ose maintenant affirmer que tous ces développeurs qui se cachent derrière le générique du soft n'ont jamais vu de vraie paire de nichons devant eux pour avoir modélisés de tels ballons de hand dans les bikinis des damoiselles. Ca bouge dans tous les sens, et individuellement bordel ! L'un peut pointer Lille et l'autre Toulouse sans broncher, et leur forme abusivement arrondie rappelle les pires épisodes de Nip/Tuck, bref, c'est dégueulasse. Et dire que le massacre ne s'arrête pas ici… Car si les pétasses prônent toutes pour des big tits, leurs autres attributs ont aussi été passé à tabac. Entre les fesses en planche à pain, leurs palmes qui font du 45 au moins ou leurs hanches d'anorexiques, rien de bandant n'est perceptible, alors que
DOA X 2 doit bien être le seul jeu Xbox 360 avec
Rumble Roses XX à concourir dans cette catégorie.
Autrement, graphiquement parlant, on retrouve le même moteur utilisé dans
Dead or Alive 4, sûrement avec quelques améliorations dont que n'ai que ça à foutre de répertorier. D'un point de vue général, le soft n'est pas moche, les effets d'éclairage du soleil sont par exemple bluffant, l'eau est du même acabit, avec des reflets assez intéressants et un "physique" assez travaillé qu'on découvre lors des courses de Jet Ski. Ensuite, il est clair que tout est répétitif, que la durée de vie est assez lamentable d'autant que les défis à effectuer sont tellement lourds qu'on aura vite fait de jeter la galette dans la litière du chat. Online, c'est pire. L'exploit premier étant simplement de trouver par miracle quelques peloys ayant le jeu. Une fois ceci achevé, on relativement dégoûté une bonne fois pour toute du jeu, tant on se fait chier faute à l'imposante pauvreté du gameplay, que ce soit dans les minis-jeux que sur le beach-volley. Bien sur, pour fignoler le tableau, et afin de postuler au Guiness Book des jeux les plus abjectes jamais conçus, l'équipe de développement a bien sur "omis" d'implanter un mode multi en local qui aurait permis aux fans de volley d'au moins s'amuser 10 minutes avec leurs potes. Décidemment, même ça ils ont osé nous l'enlever.