Test : Bullet Witch - Xbox 360

Bullet Witch - Xbox 360

Bullet Witch - Xbox 360

Genre : Action/Aventure

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Bullet Witch, quel nom étrange pour un jeu qui annonce d’entrée le gameplay qui nous est proposé, basé entre un mélange de balle et de sorcière. Non pas que vous ayez à danser sur un tapis en exécutant des pas d’un autre temps. Absolument pas puisqu’il s’agit bien d’un titre à la troisième personne laissant une large place à l’action. Mais après avoir vu le petit clip de fin et affronté le dernier boss, que reste-t-il vraiment ? La joie d’un bon jeu que l’on vient de finir ou la frustration d’un énième jeu sans intérêt ?
L’histoire se déroule dans un monde apocalyptique où une nouvelle fois l’être humain a fini par casser son plus beau bijou, la planète. Dans ce monde, il n’existe plus que souffrances, malheurs, maladies et la mort. Elle rôde partout surtout que les forces du mal ont définitivement choisi de nous asservir et de nous éliminer tous. Fort heureusement, une fière sorcière qui répond au doux nom d’Alicia décide de nous sauver de cet enfer.

L’enfer, c’est pas toujours les autres

La bougresse dont la plastique aurait dû plus la diriger vers les plateaux de défilés de mode a choisi, certainement par une belle matinée, qu’elle serait une sorcière qui ne dédaigne pas vraiment jouer avec des armes à feu. Quel grand bien fût pour elle cette journée, car face aux hordes sanguinaires et démoniaques, son apprentissage ainsi qu’un goût prononcé pour la boucherie lui permettent de survivre dans cet enfer. Le scénario est planté et il n’y aura pas beaucoup plus d’infos à ce sujet car hormis une succession de scènes cinématiques mettant surtout en valeur les formes généreuses de la donzelle, c’est plutôt creux voir un peu trop pour que cette jolie demoiselle puisse remplacer la belle Lara Croft.

Si je t’attrape, je t’empale

Le titre est complètement orienté vers l’action. Certes, de temps en temps il faudra débloquer des mécanismes. Mais, la solution se trouve essentiellement en abattant des ennemis et plus particulièrement des cerveaux volants qui ont la fâcheuse tendance à prendre leur environnement pour une décharge publique. Le problème c’est que le soft manque clairement d’ambitions. Une fois de plus avec un titre à la jaquette si aguicheuse, l’essentiel est dans l’emballage car pour le fun et la complexité du gameplay il faudra changer son chemin.

Tout d’abord, la partie sorcellerie se contente de quelques sorts assez peu nombreux et qui consistent essentiellement à envoyer ad patres vos ennemis. A l’image d’un Jedi, vous pourrez balancer les objets environnants, quelques sorts de protections ainsi que des jets d’énergie au pouvoir calcinant sur vos ennemis. L’interface en plus pour envoyer vos sorts est assez particulière avec une succession de menus, le tout pendant que l’action continue. Cette partie devient donc vite ennuyeuse à moins d’apprendre par cœur les enchaînements de touches pour accéder au fameux sort.

Précision, la lutte contre l’alcoolisme

Il y a des titres qui ne se contentent pas d’un gameplay à moitié raté. Après des sorts peu intéressants et assez rébarbatifs, passons à la seconde partie du titre : les balles. De ce côté aussi, c’est le service minimum avec très peu de changements dans l’approche du jeu, vous courrez et allumez le plus possible en évitant les tirs ou sorts adverses. La raison d’un gameplay aussi peu ambitieux, tout simplement une visée dont la précision est celle d’un tireur de fléchettes après une vingtaine d’année de beuverie quotidienne, c’est-à-dire très mauvaise. Vous délaisserez vite la position cachée en espérant sniper vos adversaires, c’est au petit bonheur la chance !

Côté sonore, le niveau n'est guère plus élevé. En particulier pour certaines voix qui d’ailleurs n’ont pas été traduites (version US - sous titré) et qui laisse à penser que celles-ci furent enregistrés après une longue série de Campaï (à la votre en français). Le titre n’est pas totalement ridicule mais parfois très surprenant dans son approche. La musique est aussi sans grand intérêt et mille fois entendue dans ce genre de production.

Belle mais t’es seule

Les développeurs de Cavia se sont fait plaisir un peu trop longtemps sur leur héroïne. Elle est superbement animée et surtout sa plastique lui permet largement de rivaliser avec la maîtresse du genre, Lara Croft. Néanmoins, c’est vraiment juste pour faire tout un jeu et ils auraient certainement dû passer plus de temps sur le reste. Les décors sont vraiment à la limite de ce que l’on peut voir sur cette console. De plus, de temps en temps, vous aurez la possibilité d’admirer un magnifique cliping qui interdit définitivement le jeu aux épileptiques. Quelques boss de fin de niveau sont toutefois bien fait ainsi que les effets magiques. En même temps lorsqu’un jeu est moyen, on cherche toujours à lui trouver des points positifs. Mais, même en étant clément, la réalisation graphique du jeu est très en deçà des productions actuelles.

Par contre, vous serez ravis d’apprendre que vous n’aurez pas à vous ennuyer trop longtemps sur Bullet Witch car le jeu a une espérance de vie qui ne dépasse pas une après-midi, faut-il encore que celle-ci soit pluvieuse car sinon vous passerez le turbo pour profiter du dernier rayon de soleil. Ah si, il y a un mode Xbox Live. A la bonne heure, ma petite dame mais au moment du test, il n’y avait toujours pas de parties hormis ce logo honteusement appliqué sur la jaquette. Il sera possible de télécharger du contenu supplémentaires, après tout pourquoi s’embarrasser !
Cavia nous sort un titre qui n’a pour seul intérêt que de nous sortir des meilleurs jeux de la console grâce à une héroïne superbe mais pour le reste, la médiocrité est de mise. Graphismes très moyens, voix ridicules, gameplay complètement foireux et durée de vie minime. Un beau palmarès mais que l’on ne vous conseille pas à l’achat.
02 avril 2007 à 19h20

Par

Points positifs

  • Alicia, t'es trop jolie
  • Que tes courbes sont avantageuses
  • Une belle jaquette ... avec Alicia

Points négatifs

  • Gameplay simpliste
  • Voix anglaises sans intérêt
  • Durée de vie très courte
  • Graphismes trop pauvres
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