Preview : Ryse : Son of Rome - Xbox One

Ryse : Son of Rome - Xbox One
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Ryse : Son of Rome a été annoncé bien avant l'E3, mais au fil du temps on se demandait si le jeu n'avait pas été annulé. Finalement, il a refait surface lors de la conférence Microsoft et sera une exclu Xbox One. GameHope a pu tester le jeu sur le stand de l'éditeur lors de l'E3 et vous livre ses premières impressions. Ca va saigner !
Le titre rappelle à première vue God of War mais finalement, pad en main, on a plutôt affaire à un 300, avec ses batailles gigantesques. Vous incarnez un personnage bien balèze pouvant donner des ordres à ses troupes pendant les combats, et qui n'hésite pas à se trouver en première ligne et dézinguer des tonnes d'ennemis venant de toutes parts. Le tout accompagné de bruitages très épiques et de voix rauques façon gros dur qui s'enquille trois paquets de clopes depuis sa tendre enfance.
La présentation faite par Microsoft pendant la conférence montrait clairement des graphismes next gen, mais le gameplay semblait orienté QTE tellement les enchaînements semblaient scriptés, ce qui n'est finalement pas le cas. Certes, de nombreuses cinématiques ponctuent les phases de gameplay et l'ensemble est très scripté, mais vous avez un contrôle total sur votre environnement pendant les phases de jeu, ce qui renforce l'immersion. Next gen oblige, on est surpris par la précision des graphismes et on ne s'attend pas forcément à pouvoir prendre les commandes. Après avoir vu plusieurs jeux Xbox One, on est ravi de pouvoir enfin se dire "ouah" en prenant les commandes. Il faut dire que c'est Crytek qui développe le titre, et les petits gars sont habitués à nous coller de bonnes baffes bien comme il faut.
Toutefois, pour jouer les troubles-fêtes, certaines cinématiques sont précalculées et ne semblent pas forcément rendre service au jeu. Le moteur temps réel était sûrement suffisamment performant pour permettre au titre de s'épargner ce subterfuge et ainsi garder une parfaite cohérence durant tout le jeu. On est sur next gen bordel !
Côté jouabilité, Ryse : Son of Rome se veut très simple : en gros, cela se résume à donner des coups de glaive, se protéger avec son bouclier, et aussi l'utiliser pour frapper vos ennemis. Bien que la démo que nous avons testé n'ait pas permis d'en voir beaucoup plus (une dizaine de minutes de jeu), les enchaînements semblent se produire automatiquement quand vous appuyez comme un bourrin sur les boutons du pad, il ne semble pas possible d'effectuer des combos en particulier. Cela donne au titre un côté spectaculaire, mais les possibilités semblent relativement limitées.
Ponctuellement, vous aurez l'occasion d'effectuer quelques actions plus atypiques, comme donner des ordres à vos soldats de tirer des flèches sur les ennemis. Dans ce cas, le bouton à appuyer apparaît à l'écran et vous n'avez qu'à vous exécuter quand bon vous semble. Avec ce mécanisme, on s'approche malheureusement des QTE présentes dans les autres beat'em all.
La démo montrée à l'E3 était découpée en trois grandes parties. La première représentait une bataille immense dans laquelle tous les protagonistes s'entretuent dans la joie et la bonne humeur. La seconde, quant à elle, est plus originale : le héros et ses troupes sont en formation défensive, et avancent progressivement face à un banc d'archers, et l'objectif est de se positionner stratégiquement et lancer des javelots pour dégommer les ennemis. Quand les archers dégaînent leurs flèches, vous devez vous planquer sous vos boucliers et attendre que ça se calme. Et ainsi de suite jusqu'à ce que le champ soit libre. La dernière partie montrait une phase de gameplay plus classique, dans laquelle vous êtes au coeur de l'action et vous devez buter des ennemis pendant que des archers vous filent un coup de main.
Ryse : Son of Rome s'annonce comme un jeu typique d'un line-up. Avec sa mise en scène spectaculaire et un moteur graphique qui en a dans les tripes, le titre est une vitrine idéale pour la Xbox One, mais le gameplay s'annonce malheureusement assez rudimentaire et mériterait d'être creusé davantage. Néanmoins, la démo que nous avons testée était courte et n'a pas permis de se rendre compte de l'éventail des possibilités offertes par le jeu. Wait and see, donc.
12 juin 2013 à 10h22

Par Monsieur Tomate

Gribouillé par...

Monsieur Tomate

Monsieur Tomate

Grand gourou

Depuis la fondation de GameHope en septembre 1999 sous le nom de HardGamers, le taulier du coin n'a cessé d'abuser de son fouet pour faire régner la terreur parmi son équipe. Ingénieur en informatique le jour, tyran impitoyable sur GameHope la nuit, on ne l'arrête jamais et gare à vos fesses si vous vous trouvez au travers de sa route lorsqu'il a en tête un énième plan diabolique, vous risqueriez de boîter le lendemain...
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