Preview : Metal Gear Solid V : The Phantom Pain - Xbox One

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain - Xbox One
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Si le prochain bébé de Kojima Productions n'est malheureusement pas jouable au salon, nous avons toutefois eu droit à une présentation privée pour le moins alléchante...

"Laisse la légende revenir à la vie"

La démonstration s'ouvre sur une cinématique déjà entr'aperçue dans un précédent trailer, qui met en scène Snake et Ocelot chevauchant en pleine tempête de sable. Puis le voile se découvre et laisse apparaître le vaste paysage d'un Afghanistan désertique. La claque visuelle frappe moins fort qu'il y a un an, forcément, mais le rendu de l'ensemble maintient une cohérence esthétique épatante qui nous immerge sans mal dans la nouvelle épopée de l'homme que l'on surnommait serpent.

Avant même de détailler quelconque aspect scénaristique ou ludique, les développeurs nous annoncent fièrement que le jeu est propulsé en 1080p à 60 images/seconde par un Fox Engine toujours aussi impressionnant dans sa restitution des éclairages naturels. Certes, certaines textures bavent encore et l'aliasing se montre omniprésent, mais devant la fluidité et la solidité de l'ensemble et sachant qu'il ne s'agit pas d'une version définitive, nous ne saurions trop reprocher ce constat qu'il est toutefois bon de mentionner.

Le fait est que The Phantom Pain impose son style avec brio et nous embarque dans son univers sans aucun mal, et c'est bien là l'essentiel.

À la poursuite d'un héritage conséquent

Au-delà d'une plastique convaincante, c'est bel et bien le gameplay qui a de quoi réjouir. Les fans ayant déjà retourné Ground Zeroes dans tous les sens retrouveront leurs marques sans peine, tout en appréciant une jouabilité affinée et quelques améliorations subtiles mais notables. La bonne nouvelle, pas franchement surprenante cela étant dit, c'est que nous retrouvons le système de Mother Base initié par Peace Walker, poussé au niveau supérieur. Cette fois, il s'agit bel et bien d'un espace physique et jouable auquel il sera possible d'accéder via hélicoptère. Un HUB en quelque sorte, qu'il sera possible de faire évoluer en l'agrandissant et en améliorant ses capacités défensives. Car oui, qui dit défense dit attaque, la Mother Base sera en effet sujette à des assauts aléatoires qu'il vous faudra repousser de votre mieux.

Les ballons Fulton font bien évidemment leur retour, plus costauds que jamais puisqu'il leur est désormais possible de soulever des masses importantes, tels qu'un conteneur ou même un véhicule terrestre. Une petite pensée à cette malheureuse chèvre qui aura servi d'exemple. Oui, même les animaux peuvent être déportés. Il est d'ailleurs toujours aussi amusant d'entendre le cri des ennemis décollant malgré eux vers les cieux. Vous l'aurez compris, Kojima n'a clairement pas perdu de son humour, et tant mieux !

Autre nouveauté, un cigare qui une fois équipé permet d'accélérer le passage du temps à volonté. Un apport de gameplay justifié par le fait que selon le cycle jour/nuit et la météo, tous deux dynamiques rappelons-le, une mission ou un objectif pourront être accomplis de diverses façons. La ronde des gardes, par exemple, est un exemple d'élément de jeu directement impacté par cet aspect.

Mais ce n'est pas tout ! Le mythique carton revient lui aussi en force, et doté de nouvelles habilités. Ainsi, une fois à l'intérieur, Snake peut surgir par le haut et mettre en joue un garde, ou bien plonger par l'un des côtés afin d'en sortir tout en évitant de se faire repérer.
Enfin, toujours dans l'optique d'un potentiel tactique plus poussé que jamais, il sera possible de commander des frappes aériennes et demander une extraction immédiate via hélicoptère en définissant à ce dernier un point d'atterrissage sur la carte, immense, du jeu.
Grâce à un terrain de jeu vaste et ouvert, ainsi que des mécaniques de jeu nombreuses et affinées, The Phantom Pain entend bien révolutionner la manière de jouer à un Metal Gear Solid en laissant une liberté significative au joueur. Un aperçu très prometteur et qui, à condition d'une intelligence artificielle au point, laisse entrevoir une incursion hautement immersive et grisante dans la peau du Big Boss.
12 juin 2014 à 10h10

Par Wanda

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