Preview : Pro Evolution Soccer 2015 - Xbox One

Pro Evolution Soccer 2015 - Xbox One
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Alors que le monde entier ne jure plus que par FIFA, Pro Evolution Soccer revient lui aussi avec cette ambition annuelle se recoller aux basques de son concurrent direct. Cette fois-ci, c’est la bonne ?
C’est lors de cet E3 2014 que nous avons pu poser nos mimines, prêtes à transpirer d’un effort footballistique, sur la prochaine édition de Pro Evolution Soccer. Ne nous le cachons pas, l’appréhension est de mise. Cela fait un moment que la franchise de Konami, bien que soutenue par une communauté fidèle, ne convainc plus la masse de joueurs avides de ballons ronds et qui ne regardent que la qualité intrinsèque d’un soft. FIFA est devant et pouvait voir venir tant le précédent PES était loin d’être un modèle de fun nécessaire à l’essence même d’un jeu vidéo, à moins d’en avoir la parfaite maîtrise au prix de persévérance et de longues heures d’entraînement. L’accent avait été mis sur le réalisme et d’un côté, c’était réussi : le jeu était aussi lourd qu’un vrai match de foot.

Rond comme un ballon et plus jaune qu’un brésilien

Qu’en est-il de ce nouvel opus ? Les sempiternelles promesses japonaises vont-elles enfin trouver un écho face aux certitudes américaines ? Et bien, ne tournons pas plus longtemps autour du rond central et annonçons la couleur : PES promet de redevenir une sérieuse alternative à FIFA, notamment grâce au Fox Engine. À peine le match commencé, les sensations sont là. Les joueurs se déplacent avec aisance, les contrôles répondent bien et le fun est là. Mais tout en étant accessible de prime abord, on se rend compte qu’il faudra apprivoiser le jeu pour enfiler les buts. Le mélange accessibilité/progression semble donc être équilibré et ce n’est pas parce qu’on ne marque pas qu’on ne prend pas de plaisir. Un bon point.

PES fait le (Joseph-Désiré) job

Le jeu est donc dynamique, moins lourd que sur la précédente version et cela est dû notamment à des déplacements bien sentis de la part des joueurs de votre équipe qui n’ont pas le ballon. Les appels sont bons, variés et offrent des possibilités de construction de jeu intéressantes. La physique de la balle n’est pas en reste. Elle est réaliste, à la fois précise et aléatoire. Il n’est pas rare de voir un centre ou une passe légèrement (voire même involontairement) dévié par un défenseur qui se trouve sur la trajectoire ou tend la jambe. C’est rageant de passer près de la passe parfaite dans la surface mais cela ne ferme pas le jeu pour autant.
Visuellement, le jeu fait le job, c’est fin et bien animé. On reconnaît les joueurs sur les gros plans et même si sur un jeu de foot, le gameplay passe largement avant les graphismes, un soin a été apporté à l’ensemble.
Pro Evolution Soccer est de retour. Il est certes difficile de se faire un avis définitif sur un jeu de foot en ne jouant que quelques matches, la plupart des mécaniques de jeu nécessitant d’être apprivoisées longuement pour en apprécier toutes les subtilités, mais le premier contact est bon, le jeu est dynamique et le fun est présent instantanément. C’est donc une bonne surprise qui marque peut-être enfin le retour de l’ancien leader du secteur. On ne peut que s’en réjouir.
26 juin 2014 à 00h59

Par JoKeR

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Rédac' Chef

Présent sur le site depuis belle lurette, JoKeR est un homme à tout faire, entre la rédaction, la publication et la gestion des relations presse.
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