En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l'installation et l'utilisation de cookies sur votre poste, notamment à des fins promotionnelles et/ou publicitaires, dans le respect de notre politique de protection de votre vie privée.
Il y a parfois des événements auxquels on ne s’attend pas. Tell Me Why fait partie de ces événements. Tout d'abord à cause de la sortie surprise de son épisode 1 (peu de nouvelles étaient sorties jusqu'à présent), mais aussi pour d’autres raisons que nous allons voir dans cette preview.
Il y a des noms qui nous font grimacer, et Dontnod est l’un de ces noms. Pourquoi ? Plusieurs raisons. Tout d’abord, le décevant Remember Me. Ensuite, le célèbre Life is Strange, digne de Twin Peaks... si Twin Peaks avait été écrit par Stephenie Meyer. Et pour finir, Vampyr.Vous avez vraiment besoin d’un commentaire ? Pour résumer, on peut dire que Dontnod a de gros problèmes d’écriture dans ses jeux, et quand on a appris que le studio parisien allait nous pondre un jeu sur la question sensible de la transidentité, vous pouvez le croire, de grosses gouttes de sueur ont coulé sur le front. On se voyait déjà partis pour un autre Life is Strange, avec des dialogues insupportables à rallonge, du pathos adolescent et des situations qui vous donnent envie de baffer les personnages principaux. Ce premier épisode de Tell Me Why est la preuve qu’il ne faut jamais partir avec un a priori et que l’on peut toujours s’améliorer. C’est avec un plaisir surprenant que nous suivrons le périple de nos deux personnages principaux en quête de réponses.
Ain't nothin' but a heartache
Tell Me Why nous fait suivre Tyler et sa sœur Alyson, de nouveau réunis dans leur ville natale sept ans après un drame les ayant séparé. Tyler et Alyson ont vécu toute leur enfance immergée dans des contes et, bien entendu, ils ont des facultés particulières grâce à leur connexion. Ils peuvent parler par télépathie ou encore voir les souvenirs de leur enfance se matérialiser devant eux. Nous sommes donc au cœur d’une enquête où il faudra se servir du passé pour pouvoir avancer, car ces souvenirs seront toujours l’occasion de trouver des indices ou encore des preuves nécessaires pour progresser. La mécanique est bien utilisée, même si elle peut se montrer répétitive ou peu claire (on aura parfois du mal à trouver un souvenir), et ce qui est appréciable c’est que tous les éléments du souvenir doivent être pris en compte. Si vous voyez une date, ce n’est pas anodin : notez-la, tout comme les noms et les heures.
Pour finir, impossible de ne pas parler des personnages de Tell Me Why, surtout de Tyler. Tyler est un homme transgenre en quête de réponse et évoluant dans une ville reculée du monde... disons pas très ouverte d’esprit. Tyler est un personnage bien écrit, et sa transidentité est traitée d’une très bonne manière, naturellement et sans grossièreté. Il s’agit d’une première dans l’histoire du jeu vidéo, et pour une première on ne peut que saluer le travail de Dontnod. Les autres personnages sont aussi très bien écrits, comme Alyson qui a le cul entre deux chaises ou les habitants du village tous troublés par le retour de Tyler. Leurs réactions sont réalistes, même si évidemment on ne peut pas être sûrs à 100% de ça si le sujet ne nous concerne pas. Ajoutez à ça une histoire mêlant réalisme et fantastique, et vous obtenez un bon premier épisode dont on veut voir la suite.
Pour conclure, on a vraiment envie de voir la suite de Tell Me Why. Nous avons des personnages attachants avec une histoire qui, on le sait, est prometteuse et n’a pas livré tous ses secrets. Mais on attend de voir la suite, car le vrai problème de Dontnod est de ne pas avoir les moyens de ses ambitions. On espère que le reste de l’histoire nous fera mentir, car elle a le temps de devenir inintéressante et les personnages énervants.
Né en 1823 mais immortel grâce à un pacte passé avec Nicolas Cage, ce gus a eu l'idée de génie de faire breveter le claquement de porte, ainsi il empoche des royalties à chaque fois que dans le monde une porte se ferme un peu trop brutalement. C'est pour ça qu'après six titres de champion du monde poids lourd de Mahjong acrobatique il a décidé de se cloîtrer dans son chateau de Bavière dans lequel il peut passer ses journées à jouer à tout ce qu'il trouve et partager son avis... Même si personne n'en veut.
