Test : Call of Duty 3 : En marche vers Paris - Xbox

Call of Duty 3 : En marche vers Paris - Xbox
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On prend les mêmes et on recommence ! J'aurais pu pomper le test que Tatane a fait l'année dernière en remplaçant habilement les "2" par des "3" mais je vais faire un effort. Cependant, je vais tout de même préciser que COD c'est pour Call of Duty. C’est un acronyme en fait. Hé, si je dis ça, c’est parce que je suis sûr que vous pensiez que j’allais tester un objet à caractère sexuel. Ne mentez pas je le sais. Et l’excuse de la lettre qui diffère ne marche pas.
Call of Duty c'est du bourrin. Le premier épisode était initialement prévu pour PC mais vu l'aspect très cinématographique du titre, les développeurs se sont ensuite penchés sur la 360 pour le second opus, bien qu'il soit tout de même sorti sur PC. En parallèle, une version pour les consoles old-gen a été développée, mais elle ressemble plus à du foutage de gueule qu'à autre chose. Et le troisième épisode, quant à lui, n'est même plus du tout prévu pour PC, laissant ainsi place au grand spectacle sur 360, mais aussi sur PS3, Wii, PS2 et Xbox. Cette fois-ci, les développeurs n'ont pas commis l'erreur de sortir une version différente et bien inférieure sur les autres supports. Le jeu est strictement identique au millimètre près, seuls les graphismes changent (et du coup l'immersion en prend un coup selon le support). Il ne faut pas oublier non plus la prise en charge de la Wiimote sur la version Wii, mais pour cela, je vous invite à lire le test Wii.

Soldat, à couvert !

Le principe de Call of Duty est simple : vous incarnez un trouffion pendant la seconde guerre mondiale et vous devez atteindre des objectifs situés sur une petite map en bas de l'écran. Pour cela, vous serez aidé par toute l'armée alliée mais attention : vous ne pourrez donner d'ordre à personne. Ici, c'est chacun pour sa poire. Du coup, le jeu met en scène des immenses batailles avec des soldats de partout et contrairement à pas mal de titres, la lâcheté est souvent récompensée parce qu'il est possible de se cacher tranquillement et d'attendre que la plupart des soldats soient dégommés en attendant de pouvoir avancer. Les terrains sont toujours très animés et les missions ultra scriptées : tout est fait pour en prendre constamment plein la vue, et ça marche ! Le vice a été poussé plus loin dans le second épisode puisqu'il n'y a même plus de barre de vie : il suffit de se cacher pour récupérer sa santé. En contrepartie, impossible de sauvegarder à n'importe quel moment, mais peu importe : le jeu était déjà trop facile.

Encore mieux sur un écran géant

L'aspect spectaculaire du second opus et son moteur graphique complètement refait avaient permis de relancer l'intérêt du soft. Malheureusement, ce n'est pas le cas dans Call of Duty 3 et un sérieux goût de réchauffé nous hante dès les premières minutes de jeu (l'action commence en 1944 en Normandie). C'est un peu plus beau, certes, mais le jeu est vraiment identique. Pire : les décors sont même un peu moins variés qu'avant. Les missions sont encore plus scénarisées, parfois un peu trop au début du jeu, où l'on n'a vraiment pas l'impression d'avoir une influence sur le déroulement de la partie. Au niveau du gameplay, la seule nouveauté concerne certains points clés dans les missions, où vous vous ferez assaillir par des soldats qu'il faudra repousser en bougeant les deux sticks de la manette n'importe comment, concept venu tout droit de Condemned. Pour le reste, c'est tout pareil, avec les mêmes qualités (ça explose de partout, c'est bien rythmé et prenant) mais les mêmes défauts (une faible implication du joueur, un jeu trop facile et une IA défaillante).
Call of Duty 3, c'est comme le 2, mais en mieux. Du coup, on ne peut pas trop le blâmer, parce que même s'il ressemble beaucoup (trop !) à son aîné, les campagnes sont toujours aussi prenantes et spectaculaires. Au passage, si vous hésitez à le prendre sur un autre support, optez pour la version Xbox 360 qui est de loin la plus convaincante.
30 janvier 2007 à 22h35

Par

Points positifs

  • Prenant
  • Spectaculaire
  • Animations

Points négatifs

  • Trop facile
  • IA défaillante
  • Trop peu innovant

Gribouillé par...

Monsieur Tomate

Monsieur Tomate

Grand gourou

Depuis la fondation de GameHope en septembre 1999 sous le nom de HardGamers, le taulier du coin n'a cessé d'abuser de son fouet pour faire régner la terreur parmi son équipe. Ingénieur en informatique le jour, tyran impitoyable sur GameHope la nuit, on ne l'arrête jamais et gare à vos fesses si vous vous trouvez au travers de sa route lorsqu'il a en tête un énième plan diabolique, vous risqueriez de boîter le lendemain...
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