Genma Onimusha est un jeu à la Resident Evil, dans lequel vous évoluez dans un décor fixe avec des personnages en trois dimensions. Comme le gameplay y ressemble un peu, si vous n'aimez pas Resident Evil, passez votre chemin, vous n'aimerez pas.
Votre mission consiste à sauver une princesse prisonnière de démons. Malgré ce que vous pourriez imaginer, l'histoire est bien ficelée et vous étonnera plus d'une fois. Surtout que l'atmosphère du jeu est si spéciale que vous allez adorer !
Des différences avec la version PS2
Une nouvelle attaque fait son apparition sur la version Xbox. Il s'agit de la "Charge Up Attack", très classique dans les jeux vidéo, mais pas implantée dans la version PS2 de Onimusha. Lorsque vous laissez le bouton d'attaque enfoncé, votre arme devient de plus en plus brillante et lorsque vous lâchez le bouton, le tir est beaucoup plus fort que la normale. A vous de bien exploiter cette nouvelle possibilité lors des boss...
Il faut aussi noter l'apparition d'une nouvelle quête consistant à trouver l'armure "Ogre". Cette quête rallonge un peu la durée de vie ridicule du soft de base.
Très bourrin
Là aussi, contrairement à la version PS2, le niveau de difficulté a été revu à la hausse. Du coup, Capcom a rajouté un niveau de difficulté (Facile) pour que le jeu reste à la portée du grand public.
Genma Onimusha reste donc bourrin et les combats sont très nombreux. Les ennemis, une fois tués, libèrent des spères d'âme qu'il faut consommer pour améliorer son équipement et ses pouvoirs. Les sphères rouges correspondent aux sphères de base qui permettent d'améliorer les armes et les objets. Les sphères jaunes servent à récupérer de la vie et les sphères blanches à récupérer de la magie. Enfin, une nouvelle couleur (verte) fait son apparition sur Xbox. Lorsqu'on en accumule cinq, on peut déclencher un pouvoir d'invincibilité temporaire. Cependant, les démons peuvent aussi gober ces sphères qui leur permettent d'accroître leurs pouvoirs. Il faut donc faire en sorte d'absorber les sphères avant les ennemis, et croyez-moi, ce n'est pas une tâche facile quand on a cinq ennemis à ses trousses...
Un peu de réflexion
Les scènes d'action sont entrecoupées de petits moments de réflexion pendant lesquels il vous faudra résoudre des énigmes basiques telles qu'accéder à un passage secret ou ouvrir un coffre. Vous remarquerez que ces moments sont relativement rares et c'est tant mieux quand on pense que c'est ça qui a provoqué la perte de
Serious Sam 2 sur PC (trop de réflexion et d'exploration, pas assez d'action).
Il faut aussi noter le fait que les objets ont été placés à d'autres endroits qu'à la version PS2. Il en va de même pour les portes qui ne s'ouvrent pas toutes dans le même ordre. Il y a aussi de nouveaux ennemis (les anciens ne sont pas tous aux mêmes endroits) comme une poupée japonaise devenant très dévastratrice une fois réveillée, qui vous hantera tout au long du jeu.
Et le design ?
Le design du jeu est très réussi dans l'ensemble. Au niveau graphique, les décors sont riches en couleurs et c'est vraiment très détaillé. Mais il faut reconnaître qu'on n'en attendait pas moins de Capcom et surtout du fait que les décors soient en précalculé. Toutefois, les animations des personnages sont du même accabit : c'est-à-dire très travaillées, et les combos sont tout aussi impressionnants que ceux de Devil May Cry sur PS2. Chaque action laisse place à un véritable défilé technologique. Cependant, aucun élément graphique ne peut laisser penser qu'on joue sur Xbox et cette qualité graphique était déjà présente sur PS2... Mais quand on voit le niveau de la chose, on ne peut pas se plaindre !
Au niveau de l'ambiance sonore, le jeu exploite pleinement la technologie Dolby 5.1 qui permet d'accroître l'immersion. Ceux qui possèdent un home-cinéma vont en effet amortir leur installation : on entend arriver les monstres dans tous les sens et la musique de fond accompagne admirablement le tout. De plus, cette dernière est interactive et change en fonction des actions, le plus naturellement du monde ! Les bruitages sont reproduits à la perfection : aussi bien le blocage du sabre que les bruits de pas. Du grand art.