Ghost Recon vous met aux commandes d'un commando d'élite américain appelé les Ghost. Le jeu coproduit par Tom Clancy décidément en vogue en ce moment se passe dans un futur proche en Europe de l'Est et en Afrique. Les Américains sont encore la pour sauver la terre du massacre total et la seule façon qu'ils ont pour ça c'est évidemment de faire la guerre pour sauver la paix, ça paraît logique (non mais) ! Au-delà de l'aspect typiquement Yankees du jeu où les méchants sont encore ces pauvres russes, la discrétion reste de mise. Et oui les ghost méritent leur surnom et ne sont pas là pour tout faire péter. On cherche plutôt à jouer les fins stratège commando ici. Deux équipes de trois travaillent en duo dans des environnements peu varié allant de la plaine en Europe de l'Est à la ville en Europe de l'Est.
On bosse avec Einstein ici !
L'IA des coéquipiers est plutôt bien soigné, ils évitent de courir vers vous comme des nababs sans s'arrêter au milieu d'une plaine, il cherche plutôt à vous couvrir et sont d'ailleurs diaboliquement efficace. Trop même car il arrive qu'on soit prit dans une fusillade entre ses hommes et des ennemis sans ne rien comprendre à la situation jusqu'à ce qu'un de vos hommes dise : " zone sous contrôle " ! Le problème majeur de ce jeu est d'ailleurs qu'il est parfois difficile de repère les ennemis. Ce qui pousse parfois à établir des plans de déplacement de ses soldats sur la carte et de les laisser faire tant ils sont efficaces (enfin c'est peut-être moi qui suis mauvais). Vos ghosts gagneront de l'expérience au fil des missions et donc si vous perdez un homme vous vous retrouverez avec un Newbie sans expérience, heureusement qu'on vous fera gagner des nouveaux soldats plus puissants pour combler ce manque. La gestion des unités est bien pensée avec un système de carte sympatoche.
Nono...... ça va Nono !
Je vous ai parlés de la vivacité de vos unités mais sachez qu'il en est autrement avec vos opposants, ces derniers sont peu vifs, ont des réactions d'autiste et sont incapables de prendre des décisions ; ah si, ils visent juste. Ce problème est vraiment déprimant tant il enlève une partie de la crédibilité de l'environnement. Ce jeu serait un méga hit sans ça, des personnes capables de rester en groupe une heure dans la même position sans jamais penser à regarder derrière soi c'est pas vraiment commun enfin je sais pas pour vous !
Un vrai pro !
Pour survivre dans ce monde terrible où tout le monde est statique, il va falloir préparer chaque mission au centimètre et gérer à bien la complémentarité de vos équipes alpha et bêta. Sachez tout de même qu'un bon meneur d'homme peut faire d'une équipe de tocard un monstre imbattable (j'exagère un peu trop là) et que le choix de l'équipement perçu comme une option est un passage inévitable. Les armes rencontrées dans le jeu restent réalistes avec des fusils mitrailleurs servant aussi de lance grenade et des lance-roquettes lents et peu maniables (détails qui tue, si on tire une roquette et que quelqu'un se trouve derrière, il est blessé par le souffle de la roquette qui s'en va), et oui pas d'arme à photons magmatiques invoquant la puissance des sept dragons ici on reste sobre dans l'armement.
Si vous ne devez lire qu'un passage, lisez ce qui suit.
Reprenons en vrac, carte assez grande, ennemis un peu bêtas, action parfois confuse et trop grande efficacité des soldats, ça fait pas mal de défauts mais… Oui la sauce prends quand même et on vit l'action plutôt qu'on ne la joue. Les graphismes honnêtes se veulent photo réalistes même si quelques ombres viennent perturber le tableau (comme le clipping impardonnable sur Xbox) et la durée de vie est conséquente.
On passe de bon moment sur ce jeu et l'intérêt est relancé par un mode Xbox Live et un mode multijoueur important reliant jusqu'à huit potes (d'autant que la maniabilité se prête particulièrement bien au multijoueur) ou à deux en coopératif.
Si vous aimez Rainbow Six ou Hidden and Dangerous mais que
Conflict Desert Storm vous a saoulé vous pouvez faire confiance à ce jeu.