Hermann Maier, vous connaissez ? En ski, c’est le meilleur ! Oui, je sais, facile, celle là. Plus sérieusement, Herminator (c’est son surnom !) est un grand champion allemand depuis pas mal d’années, il est revenu récemment d’une blessure suite à un accident de moto, quel athlète. Bref, le jeu à son image est loin d’être aussi robuste et classe que lui. Entrons dans le vif du sujet, tout ce qui fait le ski actuel est dans ce jeu. Vous attendent descentes, Super G, slaloms et slaloms géants, le tout sans aucune fantaisie.
Tout schuss !
C’est bien sympa tous ces circuits, Hermann Maier et tout le tralala, mais en jouant, ça donne quoi, hein ? Eh bien, pas grand-chose à vrai dire. Le but est simple, quelque soit le circuit : arriver en bas le plus vite possible. Il faut tâcher de prendre les portes du bon côté, d’éviter de passer au travers et surtout de tomber. Vous pouvez faire des sauts, mais ce n’est pas réellement conseillé, à part pour le style. On est loin de jeux de snowboard les plus connus avec les half-pipe et compagnie, ici, c’est rudimentaire et la moindre tentative fantaisiste vous amènera dans le décor alors autant skier vite et bien, sans excès. Savez-vous d’ailleurs qu’Hermann Maier a déjà skié bourré ? Il l’a lui-même avoué, ça doit être sympa quand même. Celui qui dit qu’il s’en fout mange la poudreuse, c’est clair ? Manipuler le skieur est d’une simplicité orgasmique, on va à droite, à gauche, en avant ou en arrière pour ralentir. Le plus dur reste l’anticipation des virages et sauts qui vous attendent. Connaître les circuits s’avère donc indispensable pour finir la course avec ses deux skis.
Un intérêt assez limité
Je ne vous cache pas que la répétitivité s’installe très vite. Après tout, on ne fait que skier, point barre. Cela dit, les amateurs du genre apprécieront la démarche créative de
ColdWood Interactive, après tout, les jeux de ski se comptent sur les doigts d’un seul gant (non pas moufle, quand même). Graphiquement, le jeu est très correct, les sapins ont de la neige sur les branches, les passages sous ces derniers s’avèrent agréables également, on notera aussi l’effet de flou dû à la vitesse, mais c’est tout. On est loin de la perfection. Si l’on compare
Ski Racing 2006 à sa version 2005, il y a tout de même des améliorations notables. Faire des slaloms est devenu quelque chose d’humainement faisable et donc de moins difficile, la maniabilité est meilleure, les sauts restent précis. Un jeu qui s’améliore avec le temps, lentement mais sûrement.