Commençons tout d’abord par les graphismes. Ils n’ont pas bougé d’un poil depuis un an et
The Crusaders. On pensait tout de même qu’en un an la différence se ferait sentir. Mais ne tardons pas trop sur ce point si peu important si toutefois le gameplay s’avère réellement accrocheur. Accrocheur, il le sera sans doute, car son gameplay a été équilibré. Alors que
The Crusaders était à 70% stratégie et à 30 % action,
Heroes devrait lui être plus proche du 50/50. Bonne nouvelle pour ceux qui s’attendaient à un énième
Dynasty Warriors en jouant au premier opus et qui avaient été déçus, ou plutôt surpris. Je vous disais que graphiquement ce n’était pas le top, mais attention, cela reste évidemment très correct avec des personnages constitués de plus de 5000 polygones et un moteur 3d pouvant supporter a priori sans problème plus de 200 combattants à l’écran et 3000 sur le champ de bataille. Ce n’est pas si mal. Le seul regret à avoir est que l’on s’attend plus à une suite qu’à une évolution réelle.
Je ne suis pas un Heroes
Mes faux-pas me collent à la peau…hum, pardon. Mais alors, si graphiquement et techniquement c’est bien mais pas exceptionnel, que va-t-on devenir ? Facile, la principale nouveauté de
Kingdom Under Fire : Heroes, c’est qu’il y a plein de nouveautés.
Sept campagnes vous attendent, chacune ayant sa trame principale, son personnage principal, sa fin inédite, et sept niveaux de difficulté différents. On pourrait croire à un fanatisme du chiffre 7 de
Phantagram mais il n’en est rien. Il y aura également deux fois plus d’armes, de sorts et d’unités. Les combats se dérouleront toujours en campagne vide et déserte, et pas de combats urbains ou dans des décors plus fouillés à l’horizon. Les conditions climatiques se mêleront de tout ça (les elfes noirs sont meilleurs la nuit et les archers incapables de tirer quand il pleut) et pourront même vous déstabiliser lors de vos embuscades face à l’ennemi. Point fort, la variété des missions. On ne ressent pas de monotonie ni de lassitude en jouant. Les objectifs sont variés et bien pensés, même si chaque mission se finit en bain de sang. Vous pourrez également, outre les campagnes, jouer à des missions solos aléatoires ou créées par vos soins grâce à l’éditeur. Plutôt intéressant tout ça, mais si je veux jouer avec mes potes moi ?
Du « Battle Mode »
Le Xbox Live sera bien évidemment de la partie et en promet de belles. Trois principaux modes s’en dégagent. Le mode « Hero Battle Mode » qui permettra de s’affronter jusqu’à six dans des combats 100% action et bourrins à souhait. Le mode « Invasion » proposera de jouer en coopératif sur des missions simples et pas sur la campagne. C’est déjà ça. Pour finir, le mode « 3 Trip Battle Mode » permettant à six joueurs de s’affronter dans des combats autant tactiques qu’action.
Phantagram souhaite également réparer ses erreurs passées avec son système d’optimatchs, qui permettra à chaque joueur d’affronter un adversaire à sa taille. Vous ne risquez donc pas de tomber sur un joueur niveau 99, à moins de le vouloir…Vos amis pourront également voir si vous êtes actuellement en train de jouer, que ce soit au solo ou au multijoueur.