Faisons un peu le bilan avant d’attaquer.
Splinter Cell existe maintenant depuis 2002, année où il est sorti pour la première fois sur Xbox. Rapidement, le jeu a connu un succès. Un an après, c’est autour d’un nouvel épisode de faire surface. Oui,
Pandora Tomorrow était déjà là. La qualité du jeu, ainsi que l’immersion et le réalisme étaient de rigueur sur un jeu d’infiltration tel que l’est
Splinter Cell. Le succès de la série est monté crescendo jusqu’à arriver à l’un des meilleurs jeux d’infiltration avec
Chaos Theory, le dernier volet de la série sur consoles et PC. Bien entendu, les possesseurs de la PSP me feront remarquer le volet
Essentials sorti en Avril dernier, mais qui s’est révélé fort décevant. Aujourd’hui, les fans comme les curieux attendent avec une certaine impatience le prochain volet de
Splinter Cell, annoncé comme le meilleur de la série, car il corrige toutes les erreurs (ou presque) des volets précédents.
Un scénario ficelé
Si les scénarios des versions précédentes de
Splinter Cell n’avaient pas plus à la plupart des joueurs, c’est sans doute parce qu’ils n’avaient pas une grande importance dans le déroulement de la partie. On infiltraient des méchants terroristes, on les tuaient et on piquaient les informations. Ce qui comptait le plus, c’était le gameplay et les nombreuses possibilités d’infiltration.
Avec
Double Agent, le scénario du jeu prendra une part très importante. Tellement importante d’ailleurs que la fin du jeu dépendra des choix que vous ferez. Que je m’explique un peu. Sam Fisher est toujours un agent spécial de Echelon 3, une cellule secrète de la NSA (National Security Agency). Tellement secrète que même le gouvernement américain nie son existence. Echelon 3 s’occupe d’avoir toujours une longueur d’avance sur les projets terroristes, et ennemis des Etats-Unis. Pour cela, c’est tout une équipe qui se charge de dérober ces informations. Sam Fisher en est l’agent spécial. C’est lui qui sera sur le terrain, et c’est lui qui sera chargé de récupérer les informations ennemies. Dans ce nouvel opus, il va une fois de plus traverser le monde (Kinshasa, Shangai etc.) pour une mission spéciale qui lui est réservée. Mais malheureusement, cette mission n’est pas comme une mission comme les autres. Alors que dans les précédents épisodes de
Splinter Cell, il était question de dérober l’information en douce, ici ce n’est plus du tout le cas. A contrario, Sam Fisher devra s’immiscer dans un groupe terroriste appelé la JBA (John Braw’s Army). Il devra alors les côtoyer et les aider afin de mieux les détruire. Emile Dufraisne, le chef du groupe n’hésitera pas à lui enfoncer quelques balles dans le crâne, s’il devient un peu soupçonneux de l’attitude de Sam. D’autres personnages importants viennent compléter le tableau, à l’instar de Moss qui soupçonne Sam dès son arrivée, de mener un double jeu. Ou encore la mystérieuse et belle Enrica qu’on pourra certainement séduire (je l’espère) même si elle reste le bras droit de Dufraisne.
Quitte ou double ?
Comme je le disais plus haut, chaque choix que vous ferez aura une conséquence plus ou moins importante dans le déroulement du scénario. Si par exemple vous souhaitez être le méchant jusqu’au bout, c’est toute une population que vous verrez mourir sous vos yeux. Celle-là même que vous cherchez désespérément à défendre depuis le début de votre carrière en tant qu’agent spécial. Mais si vous désobéissez trop à la bande terroriste, vous éveillerez les soupçons chez les bras droit de Dufraisne et vous serez peut-être mort ou alors vous devrez trouver un autre moyen de récupérer l’information. Mais dans tous les cas, le scénario se verra modifié en fonction de vos actes. A tel point d’ailleurs que certains de vos actes vous pousseront à vous affronter contre les autorités, et la prison risque d’arriver bien plus rapidement que vous ne le croyez. Quand je vous disais que le gouvernement ignore votre existence...
Au niveau des armements et autres gadgets, nous devrions sans doute avoir recours à une technologie de pointe même si les développeurs ne nous ont pas encore dit davantage sur ce point.
A plusieurs, ça risque d’être meilleur
Le mode multi de
Splinter Cell a toujours fait défaut, et pour cause, les joueurs le jugeaient pas assez intuitif. La plupart du temps, on débarquait dans les serveurs (si toutefois on arrivait à se connecter) sans vraiment connaître la manière de procéder et on se faisait soit crier dessus et à un moment donné on était kické du serveur, soit on se faisait tuer bien plus que la moyenne et
a fortiori, on se faisait kicker également. Les développeurs de Annecy et Milan ont voulu cette fois rectifier le tir en apportant un gameplay et des modes bien plus accessibles. Ainsi qu’une gestion de son avatar, un peu à la manière de
Battlefield 2.
La jouabilité s’annonce particulièrement efficace et intuitive. Le gros mode online sera certainement le mode 3 vs. 3 sur Xbox 360 où les espions devront tenter de pirater les ordinateurs des forces Upsilon, armés jusqu’aux dents et même équipés de drones. Les espions quant à eux ne disposent que d’un gadget ultra sophistiqué situé au niveau de leur avant-bras droit, leur permettant entre autres de pirater les machines, de briser les fenêtres et de faire péter toutes les lumières pour rester bien dans l’ombre pendant qu’on télécharge toutes les données de l’ordinateur. Et ce sera la seule arme que les espions pourront bénéficier. Ils auront également à leur disposition des grenades fumigènes pour brouiller les pistes au cas où un mercenaire vous aurait repéré. Il vous sera également indiqué, sous forme de silhouette, les différentes possibilités en terme de jouabilité. Vous serez ainsi mieux guidés en cas d’alerte et de panique à bord. En ce qui concerne les mercenaires, ils bénéficient quant à eux d’un large panel d’armes et des drones qui viendront les épauler. Ils auront à leur porté une sorte de bipper qui émet de petits sons de plus en plus répétitifs lorsqu’on commence à s’approcher trop près d’un espion. Les lunettes à vision thermiques seront également de la partie mais cette fois pour les deux camps. Enfin, le jeu devrait exploiter à fond le Live de la Xbox 360 avec notamment la création de son avatar et de son équipe d’agents, et un classement général, pour savoir si vous êtes le meilleur espion du monde.