Vous souvenez-vous de Retour Vers le Futur ? Oui ? Bon, c’est déjà ça. Remémorez-vous maintenant de la scène où Michael J. Fox fait du skate volant, eh bien dans
Sonic Riders, c’est pareil, mais avec des hérissons colorés. Voilà, le test est terminé, à bientôt, on se retrouve à la barmitzva de Pikachu.
En fait, c’est pas fini
Bon, y a quand même des petites choses à dire sur le jeu. Dans le fond comme dans la forme, on est proche des « standards » que sont
Crash Team Racing et
Mario Kart. Après avoir foncé comme un dératé, Sonic a décidé de monter sur une planche après avoir vu des voleurs sur ces fameux airboards aller plus vite que lui, étonnamment. Eggman (le méchant) vient ensuite défier Sonic et ses keupins dans une compétition de surf volant à la mode hyper fashion tendance et vous voilà lancé. Le scénario est le point de départ et il évoluera tout au long des deux modes Histoire, une avec les héros tout gentils avec des couleurs vives, et une seconde qu’il faut débloquer où l’on dirige les méchants sombres pas beaux. Une seizaine (celui qui me dit que ce mot n’existe pas va m’entendre !) de personnages vous attendent, on compte parmi eux Tails, Knuckles et des nouveaux.
Un scénario dans un jeu de course ?
Depuis quand un scénario est nécessaire dans un jeu de course à part pour servir de prétexte à tout un tas d’enchaînements de courses, mais on ne s’en plaindra pas. Il y a un fond et c’est déjà ça de gagné. Concernant le gameplay, il vous faudra quelques courses pour bien assimiler ce système si particulier. Les planches avancent plutôt vite, ce qui est plaisant, mais être constamment à la recherche d’accélérateurs pour ne pas s’arrêter est vraiment rageant. Mais une fois que l’on connaît les circuits et que l’on est quelque peu rôdé, tout se passe royalement bien, et sur les tracés sont disséminés tout un tas de tremplins qui vous permettront de réaliser tout un tas de tricks et figures, en essayant de bien retomber. Le but principal étant de finir premier, il faudra constamment surveiller votre jauge d’air, qui descend aussi vite qu’une bière sur le comptoir d’un pub en Irlande. Cette jauge est d’ailleurs au final carrément énervante, au point d’en jeter sa manette ou de tout simplement éteindre la console pour se lancer dans un
Mario Kart ou un
Oblivion.
Sonic, c’est un payday
Malgré les bonnes sensations de vitesse et la bonne quantité de personnages offerts,
Sonic Riders déçoit pas mal avec des lacunes qui auraient pu être évitées, comme la maniabilité agaçante, la jauge d’air stressante et pas fun pour un sou, l’interface bien trop surchargée en pleine course (revenons à l’essentiel, mince !), des circuits un peu nazes, une bande son marrante tellement elle est nulle et, bah je crois que c’est tout. Ca suffira, non ?