Test : D4 - Xbox One

D4 - Xbox One
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Lors de sa conférence pré-E3 2013, Microsoft nous a noyés sous une avalanche de jeux, pour notre plus grand plaisir. Et au milieu de cette orgie de pixels, quelques titres ont retenu notre attention. Parmi eux se trouvait Dark Dreams Don't Die, ou D4 pour les intimes. Voyons ce que vaut le titre au final.

Test effectué à partir d'une version Xbox One

Le jeu vous met dans la peau de David Young, un ancien flic reconverti en détective privé. Le jeune homme est hanté par la mort de sa femme, Peggy, dont les circonstances restent à élucider. La seule chose dont il se souvienne, c'est que lorsqu'il a trouvé sa femme mourante, ses derniers mots furent : « Trouve D ». Après cet événement tragique, il s'est découvert un pouvoir étrange, celui de voyager dans l'espace et le temps grâce à des objets émotionnellement chargés, les mémentos. C'est dans ce contexte que Forrest Kaysen, un ancien collègue, vient lui confier une enquête. En effet, Antonio Zapatero, un passeur de drogue, a disparu d'un avion en plein vol, alors qu'il était escorté par un ranger. Votre ami vous envoie donc sur le vol en question pour élucider ce mystère.

Retour vers le futur

Le jeu prend la forme d'un point'n click épisodique, jouable au Kinect ou à la manette, selon le bon vouloir du joueur. Notez que pour une fois, les contrôles de la caméra de Microsoft réagissent plutôt bien et ne plombent pas l'expérience de jeu. Point'n click oblige, vous passerez la plupart du temps à fouiller les environnements et interagir avec les divers personnages rencontrés pour résoudre différentes énigmes et progresser dans l'aventure. Cependant, l'aventure est ici parsemée de QTE venant dynamiser l'ensemble. Ces derniers sont d'ailleurs bien fichus, à base de mouvements des sticks à valider avec les gâchettes.

PAYE-TOI UN SCÉNARISTE BORDEL !

En terme de gameplay, D4 fait le travail. Le point de départ de l'histoire aussi est plutôt intéressant. Cependant, durant les deux premiers épisodes sortis à ce jour, le développement de l'intrigue laisse un peu à désirer, la faute à des personnages caricaturaux (la palme revient à Amanda, qui n'est là que pour titiller le côté pervers des joueurs), et un design de mauvais goût. De plus, le héros a autant de charisme qu'une moule défraîchie. Mais le vrai gros problème du titre, c'est qu'il nous fait passer trente minute sur des énigmes pour faire comprendre au héros des choses que nous avions compris avant même de les commencer. Et puis c'est quoi ce truc de soupçonner quelqu'un parce qu'il y a un D dans ses initiales ? C'est tellement évident qu'il ne nous a pas fallu trois minutes pour comprendre qui est D. Bref, il y a un gros souci sur l'écriture. Et pour un point'n click, ça le fait vraiment pas.
Ses contrôles au Kinect mis à part, D4 n'apporte pas grand-chose au genre du point'n click. Nous aurions pu faire avec si l'intrigue était bien menée. Seulement, elle est complètement plombée par des personnages caricaturaux et creux. Si bien que sur les quatre heures que dure ce premier chapitre, on a le temps de s'ennuyer ferme.
12 novembre 2014 à 11h48

Par

Points positifs

  • Le point de départ de l'intrigue, intéressant
  • Les QTE réussis en général
  • Réellement jouable au Kinect pour une fois

Points négatifs

  • Passer trente minutes à trouver une solution qu'on a déjà
  • Des personnages caricaturaux et creux
  • Design de mauvais goût
  • Faut arrêter avec les sex-toys en costume de bunny maintenant

A propos de...

D4

  • Genre : Action
  • Date de sortie : 19 septembre 2014 - France
  • Développé par : Access Game
  • Edité par : Microsoft
  • Modes de distribution : Xbox Live Arcade

Gribouillé par...

pattoune

pattoune

Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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