On pouvait donc prendre en main le nouveau jeu de
Rare au sein d'un magnifique stand en bois qui rappelait les cales humides perdues au fin fond d'un vieux bateau. Nous étions 4 joueurs contre 4 sur deux rangées différentes d’écrans, et les deux équipes étaient chacune assistées par un présentateur (développeur du jeu) pour mettre l’accent sur la narration, la compétition et pour nous assister dans nos premiers pas de matelot. Chacun était équipé d’un casque audio afin que la communication dans l’équipe soit optimale pendant la partie, ce qui était un plus non-négligeable.
Nous étions donc prêts à explorer un vaste monde rempli de mystères et de dangers à bord d'un vaisseau de guerre prêt à tirer en cas de nécessité sur une mer déchaînée.
En avant toute !
Dans
Sea Of Thieves, chaque personne de votre équipage va se répartir les différentes tâches qui incombent à tout matelot : tenir la barre du bateau, aiguiller depuis la vigie (le petit poste en haut du bateau), aider à lever l’ancre en tournant à plusieurs le rouage au milieu du pont, guider l’équipage depuis la salle des cartes, etc. C’est à partir de ce moment-là que vous pouvez enfin tirer les voiles pour partir à l’aventure avec un grand A !
Dans cette démo, chaque joueur s’était facilement attribué son rôle et a commencé à jouer avec les différents objets inclus dans son inventaire : boussole, longue-vue, bananes, lampe à main, accordéon, pelle… Bien que leur utilité ne soit pas encore prouvée pour certains d’entre eux, nous partions quand même cheveux au vent et épée à la main à la recherche de notre première île au trésor grâce aux différentes cartes présentes dans notre inventaire.
Suite à une coordination plus que calamiteuse, nous nous sommes donc accostés de force sur l’île, provoquant plusieurs brèches dans la cale du bateau : l'eau s'est alors mise à couler à flots et il fallait s’empresser pour récupérer des planches de bois et colmater les brèches. Ce problème réglé, nous pouvions enfin partir à la recherche du trésor tant espéré, et ce grâce à une petite feuille d’indices, digne de toute bonne chasse au trésor.
C’est ainsi qu’après un peu de recherche, on arrive au point exact où est enterré le fameux coffre que l’on s’empresse de déterrer à l’aide de nos pelles, mais on se retrouve facilement nez-à-nez avec des squelettes visiblement peu contents de notre trouvaille : qu’importe, pendant que l’un s’occupe de ramener le magot jusqu’à notre vaisseau, le reste de l’équipe se chargeait de le défendre contre ses assaillants grâce à ses pistolets et épées.
Black Flag
Suite à ces quelques accrocs, on lève enfin l’ancre, mais on se retrouve facilement face à… un vaisseau ennemi ! Il s’agissait en fait de celui de l’équipe adverse de la rangée d’écrans d’en face, et visiblement pas là pour bavarder. Et comme toute confrontation pirate qui se respecte, on s’empresse de récupérer des boulets de canon dans la cale pour les charger dans les armes sur le pont, et ce en attendant que les positions des deux vaisseaux soient adéquates.
La bataille engagée, on se retrouve facilement avec quelques ennemis à bord qui avaient réussi à s’envoyer en l’air depuis les canons du vaisseau adverse : très rapidement, certains de nos camarades ont passé l’arme à gauche, et on n'a pas tardé à les rejoindre. En guise d’écran de réapparition, on se retrouve alors dans un vaisseau fantôme, dans lequel l’on est libre de bouger en attendant une trentaine de secondes, et où l’on peut retrouver ses camarades et ennemis décédés. Une fois ce délai réglementaire écoulé, il suffisait de traverser un portail pour revenir dans le monde des vivants et reprendre le combat ou colmater les quelques brèches créées en attendant.
Mais que vaut le jeu concrètement ?
Pour résumer cette petite aventure ayant pris place sur une trentaine de minutes, on remarque que beaucoup d’éléments fonctionnaient de concert et permettaient de créer des histoires uniques : le scénario avancé plus haut n’était pas vraiment scripté puisque nous étions libres de choisir l’île sur laquelle accoster, comment aborder l’ennemi une fois en face de nous, etc. L’aspect coopération joue donc ici un rôle très important puisqu’il est gratifiant, et il est tout à fait possible d’incarner des rôles, en jouant avec des accents et les différents objets de l’inventaire si les joueurs le souhaitent !
Côté graphismes et sound design, pas grand-chose à relever lors de notre partie sur Xbox One S, si ce n’est que nous avions face à nous un jeu fluide et une patte artistique "cartoon" assez agréable, créant des atmosphères réussies. Un peu à mi-chemin entre les ambiances de Pirates des Caraïbes et Minecraft, Sea of Thieves contient des effets de lumières et de génération de vagues en pleine mer vraiment convaincants, afin d’avoir une immersion optimale dans ce monde de la piraterie. Le développeur nous a d’ailleurs précisé en fin de partie que les micros entre les équipes seraient ouverts dans le jeu final, permettant à certains joueurs de troller l’équipage adverse dans certaines situations !