- Genre
- Autre
- Date de sortie
- 11 octobre 2016 - France
- Développé par
- Microsoft
- Disponible sur
- PC, Xbox One
- Modes de distribution
- Boutique
AH ! ENFIN ! La Xbox One avait payé ses Forza, ses Halo, mais s'il est une licence exclusive à Microsoft qui manquait cruellement au line-up de la One, c'est bien Gears of War. Les aventures de Marcus Fenix et de ses potes de la CGU s'étaient rendues indispensables sur Xbox 360, et il est aujourd'hui temps de leurs rendre leurs titres de noblesse sur Xbox One. Pari réussi ?
Test effectué à partir d'une version Xbox One
Donnez-moi un B !
Dans la peau de J.D et de ses acolytes, vous devrez donc faire face à une nouvelle menace, inconnue. On ne rentrera pas dans les détails du scénario plus que ça, mais sachez une chose : si vous avez aimé les précédents épisodes, ce nouvel opus assure pas mal dans le fan service. Alors, on ne va pas se mentir, J.D est très très loin d'avoir le charisme de son père, pour qui le mot BAD ASS n'a jamais eu autant de sens. Et même à 62 berges, le père Marcus reste le retraité le plus bad ass de tous les temps, quitte à allègrement voler la vedette à son fils quand il est dans les parages. Mais JD a ce petit quelque chose, cette innocence dans la bad-asserie (j'invente les mots que je veux) qui le rend un peu attachant. Le scénario n'est pas follement excitant et la tension dramatique n'est jamais vraiment très intense, mais il tient la route. Au moins pour le premier opus d'une toute nouvelle trilogie avec pour toile de fond des références ciné de série B solides telles que Starship Troopers ou Predator.Donnez-moi un A !
Quoi de neuf dans ce nouveau Gears ? The Coalition a tenu à plaire aux fans, et s'est donc très très peu écarté de la formule originale. On retrouve ce gameplay assez lourd et caractéristique du personnage principal, dont, même s'il a gardé du chien, on aurait aimé quelques petites améliorations. Pouvoir grimper une marche en reculant, sans avoir à faire un long demi-tour par exemple, aurait été sympathique. Avoir une course un tout petit peu moins dirigiste et un petit peu plus de verticalité dans le level design aussi, par pitié. Mais le fait est que le gameplay dans son ensemble fonctionnait très bien par le passé et fonctionne toujours parfaitement bien. C'est de l'action pure et du sport. Les phases de combat sont toujours nerveuses, parfois dans l'impulsion, parfois dans la (légère) stratégie, mais toujours jouissives comme seul Gears peut les fournir. C'est tout de même incroyable à quel point les autres jeux d'action peuvent paraître fades après un tel solo.Donnez-moi un D !
Donnez-moi un ASS !
S'il fallait un mot pour résumer le solo/coop de Gears of War 4, ce serait efficacité. Certes, les nouveautés sont timides, mais son gameplay iconique fonctionne toujours aussi bien. Comme nul autre en fait. Très beau dans l'ensemble, et carrément sublime avec le HDR, c'est un titre bad ass comme on en a que trop rarement aujourd'hui. Décomplexé, gore, et assurant le fan service, c'est un scénario de série B avec un budget AAA. Du lourd, du très lourd donc, et même si sa frilosité en termes de nouveautés pourra en décevoir certains, les fans de la licence retrouveront tous leurs repères et surtout les sensations uniques que propose cette série. Un must sur Xbox One.
Points positifs
- Bad ass comme seul Gears peut l'être
- Fan service
- La formule toujours aussi efficace, même sans trop innover
- Beau dans l'ensemble, sublime en HDR 4K
- Arsenal génial
- La séquence 3 de l'Acte 5, epicness inside
- Bestiaire parfois classe...
Points négatifs
- Parfois pas très inspiré
- Trop timide dans ses innovations de gameplay
- La phase à moto un peu foireuse
- Fin du jeu trop simple par rapport aux chapitres précédents
- Dur pour J.D Fenix de passer derrière Marcus en termes de charisme
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