Pas l’temps d’niaiser
Pour ceux qui ont joué à Wolfenstein : The New Order, sachez que Wolfenstein II : The New Colossus continue l’histoire. Vous incarnez (toujours) William Blazkowicz après un coma de quelques mois, et à peine réveillé il semble bien déterminé à retourner défourailler du nazi. Nous ne savons toujours pas quel pouvoir miraculeux lui permet de tomber en peignoir sans exposer son intimité à la caméra, mais on veut bien savoir. Le temps de se refaire la main pendant une belle introduction au rythme tranquillement effréné, vous aurez le temps de massacrer quelques sbires au brassard rouge dans les couloirs de ce qui semble être un hôpital sous-marin visiblement mal entretenu.
Je crois que la Madame n'est pas ravie de nous voir.
Pimp my gun
Nous avons pu tester la personnalisation des armes, et c’est vraiment cool. Le gameplay peut radicalement changer entre deux modes de shotgun, et sans parler de la possibilité d’équiper une arme dans chaque main. Notre session de gameplay n’a pas été fracassante d’efficacité au niveau de l’avancée, mais on a pu ressentir les grandes lignes de ce nouvel épisode : des musiques soignées, une mise en scène spectaculaire, des monstres mécaniques (no spoil mais c’est beau) et un niveau de difficulté vraiment élevé. Les cinématiques sont prenantes et acides (au sens propre et figuré, l'un de nos camarades semblant aimer les buvards magiques dans l’aventure), avec des saillies humoristiques dignes des premiers opus. On ne s’encombre pas avec la censure ou une bien-pensance, sans non plus tomber dans l’outrageux ou le vulgaire inutile (coucou Duke Nukem Forever).
Quelques secondes plus tard, des nazis tentent de franchir un mur de micro-ondes : ça tourne mal.
Le jeu qui va faire fuh.. ta gueule.
On retrouve tout ce qui fait la puissance de Wolfenstein : The New Order, nerveux, violent, jouissif, et on ajoute une dose d’assurance de la part du studio dans les détails. Level design très soigné, plusieurs chemins possibles, menus d’équipements magnifiques, crafting fluide… Pour l’instant un peu perdus dans l’histoire (donnée dans le désordre lors de la session de jeu), nous avons quand même pu apprécier le soin apporté à la narration, ainsi que la variation de rythme en quelques secondes. Il ne sera pas rare de passer d’une séquence de jeu sur-speed pour atterrir dans une cinématique lente et tendue avec quelques piques d’humour, le temps de se reposer les doigts mais de serrer bien fort la manette.
On ne va pas mentir, c'est vraiment très beau.