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Peu importe la génération de consoles, la vie est plutôt belle pour les nostalgiques de l'époque de la Mega Drive, Sega ressortant encore et encore la quasi-même compilation sur les consoles et PC. Celle du moment se nomme Sega Mega Drive Classics et est disponible sur les PC, PS4 et Xbox One.
Test effectué à partir d'une version PS4
Ce sont cette fois-ci pas moins de 53 jeux qui sont ici proposés, dont une bonne partie est déjà connue des possesseurs d'anciennes compilations. On pense notamment à Altered Beast, les Shinobi, les Golden Axe ou encore les Street of Rage. A ceux-là s'ajoutent encore des Phantasy Star, du Wonder Boy et même du Dr. Robotnik, dont le concept rappellera quelque chose aux fans de Puyo Puyo. Évidemment, tous les titres de l'époque ne peuvent pas non plus être là, comme les très bonnes adaptations Disney, pour des raisons logiques de droits. En revanche, on est déjà un peu plus étonnés de ne pas voir Sonic 3 / Sonic & Knuckles, et les amis du hérisson bleu devront donc se contenter de ses deux premières aventures. Dommage, mais il y a tout de même de quoi s'occuper pendant un bon paquet d'heures, tout seul ou à deux (en local ou en ligne, le tout pouvant profiter du fabuleux multi des Internets), vu tous les titres disponibles dans la compilation. Une compilation reprenant d'ailleurs une interface old-school, représentant une chambre dans laquelle on retrouve une vieille télé cathodique, une console, des posters au mur et bien entendu des étagères dans lesquelles sont rangés tous ces bébés par ordre alphabétique, histoire de les rendre plus faciles à retrouver.
Et ce n'est franchement pas du luxe, car le tout propose une ergonomie pas toujours simple, obligeant parfois le joueur à tâtonner un peu avant de véritablement parvenir à ce qu'il veut faire. D'ailleurs, les développeurs ont profité de cette énième compilation pour rajouter de petites choses d'actualité venant faciliter la vie, surtout qu'à l'époque la difficulté pouvait parfois nous amener à nous arracher les cheveux. Il est ainsi possible de rembobiner, histoire de se donner une seconde chance lorsque l'on a lamentablement échoué, ou encore d’accélérer lorsque le tout traîne un peu en longueur (ce qui est particulièrement utile sur les vieux RPG). D'une simple inclinaison d'un stick, il est par ailleurs possible de faire un chargement rapide, voire une sauvegarde tout aussi rapide. Autre possibilité pour le nostalgique : modifier tout un tas d'éléments visuels, comme le choix de mettre en plein écran ou de customiser les bords avec des bordures différentes. Des options purement cosmétiques qui ne modifient pas vraiment la qualité de l'émulation, qui peut varier du tout au tout d'un jeu à l'autre, voire même d'un mode à l'autre. Si Sonic 2 est toujours aussi vif en solo, il n'est pas rare qu'il se mettre à lagger lorsque l'on se lance dans le Versus. Autre exemple, Altered Beast qui est de plus en plus dégueu avec des bugs d'affichage qui n'existaient pas forcément à l'époque. Évidemment, c'est pour chipoter puisque 90% de la compilation tourne comme un charme, mais on regrette que Sega ait laissé passer de telles erreurs, surtout depuis le temps que ces titres sont compilés...
Alors les nostalgiques, on achète ou pas ? Car après tout, vous avez sans doute déjà récupéré les autres compilations sur les autres générations de consoles... Franchement, vous savez déjà que oui. Même si ce sont les mêmes titres, profitant des mêmes bonus actuels (sauvegardes rapides, multi...), le fan de la Mega Drive voudra toujours avoir la possibilité de se relancer dans ses amours de jeunesse, à plus forte raison sur les dernières consoles. Si l'on regrette certains grands absents (Sonic 3, sérieux ?) ainsi qu'un émulateur pas toujours au top ou encore une interface parfois pas bien claire, on apprécie toujours autant de se relancer dans un Street of Rage, un Phantasy Star ou encore un Comix Zone.
Détentrice d'un Baccalauréat P (pour ''platformer'') option Sonic the Hedgehog, Shauni a ensuite obtenu avec brio sa licence en Nintendo, spécialisation The Legend of Zelda. Elle est devenue par la suite Docteur ès RPG japonais grâce à sa note maximale lors de l'épreuve Tales of.