Preview : Dying Light 2 - Xbox One

Dying Light 2 - Xbox One
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Après le succès du premier Dying Light, une suite était inévitable. Après une annonce bien accueillie lors de l’E3 dernier, nous avons pu assister à une démonstration, reprenant la même section de jeu que lors de l’E3 dernier, en version longue cette fois-ci. Voici nos impressions.


Ce nouveau Dying Light s’autoproclame bac à sable narratif. Et c’est Chris Avellone, auteur du scénario de cet opus, qui nous explique, via une vidéo, de quoi il s’agit. Pour résumer l’idée simplement, il s’agit de proposer aux joueurs des choix qui influencent l’expérience de jeu sur trois niveaux : le scénario, le gameplay et le level design. Le but étant de proposer des choix difficiles, chacune des voies qui vous seront proposées comporteront des bons et des mauvais côtés. L’exemple de la vidéo ci-dessus illustre cela plutôt bien, dans le sens ou si vous donnez le contrôle du château d’eau aux Peacekeepers, ils distribueront de l’eau à tout le monde et sécuriseront la zone. Cependant, ils la dirigeront d’une main de fer, n’hésitant pas à exécuter les contrevenants de façon sommaire. De plus, les bandits et autres créatures dangereuses se réfugieront dans les quartiers voisins, les rendant plus dangereux.
   
D’un autre côté, si vous faites un marché avec les occupants actuels du site, l’eau sera vendue aux habitants et vous aurez droit à une part du gâteau. Cependant, cela attirera dans le secteur des gens peu recommandables, ce qui pourra vous compliquer la tâche pour vos prochaines missions sur place. Le but des développeurs est de proposer une multitude de choix similaires, chacun ayant un impact différent sur le level-design. Par exemple, quand vous donnez le contrôle d’une zone au Peacekeepers, ces derniers installent des équipements qui faciliteront vos déplacements. C’est un autre élément important à prendre en compte lors de vos décisions.

Bien sûr, nous avons pu assister à une version allongée de la démonstration, qui débutait de jour, avec une phase d’infiltration dans un nid de monstres en sommeil. A ce moment-là, la délicatesse était de mise pour ne pas prendre le risque de les réveiller, ce qui exclut le parkour. De même, il faudra faire attention à ne pas éclairer les zombies en pleine face, ni à trop vous en approcher. Lors de cette phase, le joueur est passé prudemment entre quelques créatures avant d’utiliser une bibliothèque pour grimper à l’étage supérieur. Tout se passait jusqu’au final, qui a réveillé les créatures. A ce moment-là, il n’y a qu’une chose à faire, retrouver la lumière du jour au plus vite. Ce que l’homme aux manettes a réussi à faire.

Cette petite séquence nous a permis d’apprécier l’intelligence artificielle des créatures, de leur réveil difficile à leurs déplacements vifs dans l’obscurité et la façon dont elles s’écroulent sous la lumière du jour. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le comportement de ces zombies est saisissant. Qu’il s’agisse de leur férocité ou de leur faiblesse, leur comportement est vraisemblable, soutenu par des animation réussies. Nous avons aussi pu voir une autre phase de jeu, plus axée sur la plate-forme. Il s’agissait là d’atteindre le sommet du château d’eau. En soit, ce n’est pas bien compliqué mais, étant donné qu’il s’agit d'enchaîner des mouvements, votre endurance est un facteur déterminant. Et durant la démonstration, le joueur a utilisé la quasi-totalité de son endurance. Comme cela a été conseillé par les développeurs, il faut prendre le temps de repérer les lieux et de visualiser le trajet à effectuer afin de le parcourir le plus rapidement possible et, ainsi, éviter de se retrouver à cours d’endurance. Cela promet de beaux challenges en perspective.


Nous n’allons pas le nier, cette présentation nous a emballé. Visuellement très abouti, ce Dying Light 2 a une sacrée gueule, et son héros est toujours aussi agile. L’univers et le level design ont l’air bien en place. Malheureusement, il faudra attendre encore un peu avant d’y toucher, le jeu étant prévu pour 2019.
27 août 2018 à 13h13

Par pattoune

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pattoune

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Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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