Test : Prey : Mooncrash - Xbox One

Prey : Mooncrash - Xbox One
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Bien qu’annoncé à l’E3 dernier, lors de la conférence Bethesda, Mooncrash est déjà disponible. Et ce n’est pas plus mal. Car après la forte impression que nous a laissé Prey, nous étions impatients de voir ce que donne ce DLC.

Test effectué à partir d'une version Xbox One


Mooncrash

L’histoire de ce DLC prend place juste après les événements survenus sur Talos 1. Vous êtes Peter, un employé de Kasma, concurrent de Transtar. En orbite autour de la Lune, votre mission consiste à intercepter les données en provenance de Pythéas, la base lunaire de Transtar. Un jour, vous recevez un opérateur contenant des données sur ce qui se passe sur place. Cela vous permettra de revivre les événements de Pythéas à travers les yeux de cinq personnes, tout en collectant des données. Ce qui deviendra votre mission principale.

La réalité virtuelle du futur

Si votre avatar est physiquement dans un module spatial, l’essentiel du jeu se passe sur Pythéas, dans sa simulation pour être exact. La base est constituée de quatre zones : le cratère (votre point de départ), le laboratoire, les quartiers du personnel et le chantier lunaire. Chacune de ces zones propose au moins deux moyens de s’évader. Certains sont classique et d’autres sont plus originaux. L’aspect rogue-like implique un certain degré de variation dans les niveaux, au fil de nos tentatives. Ici, la base elle-même reste identique, bénéficiant ainsi d’un level-design soigné. Ce sont les forces hostiles en présence, qui varient. En avançant dans le jeu, votre progression se verra entravée par divers incidents techniques comme une panne de courant, un incendie ou des fuites radioactives. Ce sont autant d’événements qui vous pousseront à trouver d’autres chemins, et donc à varier les plaisirs.
Mooncrash

Dans la peau de…

Le titre vous propose d’incarner cinq personnages différents, chacun ayant un background et des capacités bien spécifiques. Le ”volontaire”, ayant subi de nombreuses expériences, est spécialisé dans les pouvoirs typhons. Nous avons ensuite l’ingénieur qui, en plus de pouvoir déployer des tourelles, peut réparer les équipements de la base. L’agent de sécurité est un expert dans le maniement des armes. La directrice dispose d’un accès complet (ou presque) à la base. Enfin, la technicienne est une pro du piratage et de l’infiltration. Pour atteindre les objectifs fixés par Kasma, vous devrez apprendre ce qui est arrivé à chacun de ces personnages. Autrement dit, vous devrez débloquer et accomplir leur mission scénarisée. Ce qui demandera un minimum d’organisation, car les capacités des personnages se complétant, il faudra parfois passer avec un personnage, pour réparer un terminal ou déverrouiller un accès, avant de pouvoir accomplir un objectif avec un autre. C’est franchement bien fait, demandant au joueur un minimum de réflexion et d’organisation. Cela devient d’autant plus vrai lors de vos tentatives pour faire sortir tous les survivants en une seule fois. 

Mooncrash

Monde de merde

Car il y a un twist. La simulation que vous recevez en début de partie est corrompue, faisant apparaître des monstres toujours plus puissants au fil du temps, jusqu'à vous éjecter purement et simplement. Les spécialistes de l’infiltration n’auront donc pas le loisir de rester trois heures planqués derrière une caisse pour trouver un passage dégagé. En cas de problème, vous pouvez toujours réinitialiser la simulation. Dans ce cas, vous gardez les compétences, plans et points de simulation acquis, mais toutes les actions effectuées sur Pythéas sont effacées. Vous devez donc recommencer. De même, les conditions changent à chaque réinitialisation. Si un secteur était en feu lors de votre dernière tentative, il pourra être intact cette fois-ci, un autre subissant une panne de courant. 
En terme de gameplay, la principale nouveauté de Mooncrash est les traumatismes. Ces derniers sont des blessures graves handicapant votre avatar. Une brûlure diminue votre santé maximale, tandis qu’une hémorragie vous fera perdre de la santé à chaque effort physique (saut ou sprint). Pour les soigner, vous aurez besoin d’objets spéciaux, traitant le mal dont vous souffrez. Les traumatismes ajoutent une couche supplémentaire au gameplay, tout en collant à l’aspect survival du jeu. Bref, c’est une réussite. Pour finir sur le sujet, notez que cet ajout est aussi présent dans le mode survie du jeu principal, apparu en même temps que le DLC.

Mooncrash

Que retenir de ce Mooncrash au final ? Si, comme pour beaucoup d’extensions, on pouvait craindre une finition bâclée, il n’en est rien ici. En plus d’être visuellement propre, le jeu n’a laissé apparaître aucun bug lors de notre test. La base de Pythéas est un terrain de jeu bien pensé, se dévoilant petit à petit, au fil des runs. L’aspect rogue-like pourra en rebuter certains, mais le gameplay et le level-design soignés qui ont fait la renommée d’Arkane Studios sont bien là. Si vous avez aimé Prey, cette extension est un must have.
25 juin 2018 à 11h30

Par

Points positifs

  • La base Pythéas, bien pensée
  • Des personnages qui se complètent bien
  • Se replonger dans Prey, c'est toujours un plaisir
  • Un DLC bien fini, sans bug

Points négatifs

  • Un scénario à peine effleuré
  • Peu de nouveautés dans le gameplay au final
  • L'aspect rogue-like, qui pourra en rebuter certains

Gribouillé par...

pattoune

pattoune

Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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