Vous pensez à quoi lorsque vous entendez "
Dead or Alive" ?... Bon, d’accord, j’ai déjà dit qu’on en parlera plus tard. Vous pensez à quoi d’autre ? Exactement : des combats accessibles dans des arènes en 3D à la fois techniques et nerveux. Si c’est ce que vous recherchez, alors vous serez servis, car
Dead or Alive 6 garde ce qui fait l’essence même de la série. Vous connaissez l’adage ''
On ne change pas une équipe qui gagne'' ? Hé bien
Dead or Alive 6 l’applique à merveille tant les changements sont difficiles à déceler.
Comme l’épisode précédent, nous avons droit à un scénario. Enfin, soyons honnêtes, nous avons en fait droit à un scénario de nanar programmé sur NRJ12 à 22h un soir de semaine. En gros, tout s’articule autour de l’entreprise DOATEC, du tournoi DOA et de combattants qui se rencontrent et se battent. Il s’agit d’un résumé extrême, mais on est souvent devant des situations telles que : « Hey ! Tu as l’air fort ! Battons-nous ! ». Malgré un scénario servant de tapisserie, il est tout de même très agréable de voir l’évolution des personnages depuis le dernier épisode. Par exemple, Jann Lee et sa quête du seul homme ayant réussi à le vaincre, la relation entre Tina, Bass et Mila, l’avancée de l’intrigue concernant nos ninjas (Hayabusa est d'ailleurs toujours capable de provoquer un tremblement de terre à la simple aide d’un sabre), Brad et sa quête de l’alcoolisme... Pour finir, parlons de Zack, qui a un travail plutôt étrange consistant à parcourir le monde pour tabasser des gens afin de les recruter pour le tournoi. Pourquoi pas ? Et, en plus de visages connus, nous avons droit à deux nouveaux personnages avec Diego le combattant des rues et NiCO, une scientifique rivale de DOATEC.
Notons tout de même une grande amélioration : il est maintenant possible de profiter des voix japonaises des personnages, ce qui rend le tout bien plus convaincant que la version anglaise qui, soyons francs, est un ratage complet. Le scénario n’est aussi plus un enchaînement de combats. On évolue sur un arbre narratif où des scènes en débloquent d’autres. Ceci permet ainsi de ne pas apporter plus de confusion à la trame principale avec des scènes provenant d’une trame secondaire n’ayant rien à voir. Bien entendu, les scènes pourront se compléter dans l’ordre de votre choix. Nous n’avons parlé que de l’histoire, mais DOA 6 propose un autre mode de jeu en plus des classiques Arcade, Versus, Survie et En ligne. Il s’agit des quêtes DOA. Le principe est simple : vous avez un combattant défini et devez remplir des objectifs divers pendant votre affrontement. Par exemple, effectuer trois contres ou cinq projections. Les quêtes offrent de bons challenges malgré le côté répétitif de la chose, et elles vous permettent de gagner de l’argent et des étoiles qui sont utilisés pour débloquer du contenu. Et du contenu, il y en a ! Que cela soit des costumes, des anecdotes ou des entrées dans l’encyclopédie, il y a de quoi passer des heures et des heures pour tout obtenir.

Bonnet Dead
Le cœur de Dead or Alive 6, c’est bien évidemment son gameplay. Nous ne constaterons qu’une seule grosse nouveauté ici, à savoir la jauge de super (qui se remplit en encaissant et distribuant des coups), ainsi que la possibilité de déclencher la super attaque à l’aide d’un seul bouton, rendant le jeu encore plus accessible au plus grand nombre. En dehors de ça, il n’y a aucune nouveauté. Nous sommes toujours devant le même système de combat dans des arènes où des parties sont destructibles et permettent de passer sur une autre arène. D’ailleurs, déception de ce côté, les nouvelles arènes sont rares et le tout a un goût de déjà-vu assez amer. Certains environnements ont même carrément été repris de DOA 5... Malgré tout, Dead or Alive 6 reste extrêmement efficace. Il est toujours jouissif de sortir un contre décisif au bon moment ou d’envoyer son adversaire valdinguer à l’autre bout de l’arène, où il se prendra une caisse explosive ou sera attrapé par un monstre marin... Autre regret, l'absence cruelle de Tag Battle.
Maintenant, soyons honnêtes : si vous tapez
Dead or Alive sur
Google, il est fort probable que vos 10 premiers résultats tournent autour du champ lexical de la poitrine et de la plastique de ses héroïnes. Alors voilà l’information que vous attendez tous : oui, les poitrines sont toujours aussi ridiculement gonflées et rebondissent dans tous les sens lors des combats. Cependant, cette fois-ci les développeurs se sont apparemment calmés. Au lieu d’aller dans la surenchère, les proportions sont restées les mêmes depuis
DOA 5. Bien évidemment, la franchise joue toujours autant sur son côté sexy et sur le fan service, et si c’est pour vous le seul intérêt de
Dead or Alive, hé bien vous serez servis, que cela soit dans les tenues déblocables ou dans les multiples situations où vous crierez ''
Pantsu !''. Les combattants sont bien modélisés, techniquement le jeu est nerveux, bien équilibré et fluide, mais graphiquement nous sommes quand même devant une version à peine améliorée de
DOA 5.