Test : Zombie Army 4 : Dead War - Xbox One

Zombie Army 4 : Dead War - Xbox One
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Spécialiste dans les jeux où la chasse se pratique de loin et, de préférence, sur des Allemands pas recommandables, Rebellion propose Zombie Army 4 : Dead War en ce beau début de mois de février.

Test effectué à partir d'une version PC

Moi, dans la vie, j’aime les choses simples. Si on me propose de tuer des zombies pendant des heures, je suis déjà bien emballé, alors tuer des zombies nazis, vous comprendrez que c’est un petit biscuit supplémentaire qu’on ne peut pas refuser. Alors que l’épisode précédent nous permettait de renvoyer Zombie-Hitler dans les tréfonds des Enfers, voilà que, malgré ça, les morts continuent toujours de sortir de terre et de progresser lentement sur le sol des alliés, débordés. Vous incarnerez donc l'un des quatre personnages jouables (Karl, Boris, Shola ou Jun) en mission à travers toute l’Europe afin de refermer le portail des ténèbres et d'endiguer l’arrivée des morts.

Nazis hors-sol

Si vous êtes familier avec la série des Zombie Army, son concept est plutôt simple : vous progressez au fil de niveaux, seul ou en coopération (jusqu’à 4, ce qui est préférable), et devrez décimer des hordes de nazis revenus à la vie, tout en accomplissant de petits objectifs et en rejoignant les salles sécurisées pour continuer l’aventure. En plus des objectifs qui structurent votre progression, Zombie Army 4 est un jeu de « scoring » : plus vous tuez de monstres à la chaîne et plus votre score augmente, vous garantissant par la même occasion, plein de points d’expérience bien juteux vous permettant d’améliorer votre personnage.

Zombie Army 4 : Dead War

Par amélioration, j’entends la possibilité d’installer des boosts sur vos armes et équipements, de faire progression votre avatar au fur et à mesure des niveaux et des « perks » à utiliser, comme débloquer de petites sucreries cosmétiques qui, elles, ne nécessiteront pas de claquer des euros. C’est d’ailleurs la fête de ce côté puisque le jeu propose tout un tas de petits objets à collectionner, débloquer et mettre en avant à grands coups de hauts faits, challenges réussis en jeu et autres récompenses pour votre curiosité (cartes à collectionner, comics, etc.). Il est également possible de payer avec du vrai argent pour obtenir des armes un peu plus sexy : c’est uniquement pour le style et cela ne vous donnera pas d’avantage en partie, mais c’est toujours un peu dommage de ne pas pouvoir débloquer ça uniquement avec un peu plus de temps en jeu.

Zombie Army 4 : Dead War

Dead War vous propose un petit éventail d’armes allant de l’arme à longue distance jusqu’au combat rapproché. Les mécaniques du jeu mettent évidemment l’emphase sur l’utilisation du fusil sniper et sur votre capacité à « enchaîner les têtes » pour faire le plus de points possible. Bien sûr, quand la situation se complique, rien de mieux qu’une petite grenade et de finir tous ce tas de putréfiés au bon fusil à pompe. Marque de fabrique de la série, vos meilleurs tirs seront récompensés par un « slow-mo » qui suit la trajectoire de la balle pour la voir lentement éclater les organes déjà putréfiés des vos ennemis : ça ne sert à rien, mais c’est très satisfaisant à regarder.

Zombie Army 4 : Dead War

Aux portes des Enfers

La campagne vous prendra une petite dizaine d’heures à terminer et est composée de plusieurs types d’ennemis ainsi que des mini-boss et boss plutôt drôles à combattre. Le côté très « nanardeux » du scénario est constamment assumé et transpire dans toutes les mécaniques de gameplay et les dialogues, ce qui ressort de manière cohérente sur le tout. La direction artistique est d’ailleurs un vrai point fort puisqu’on prend du plaisir à arpenter les différents environnements complètement cassés par la guerre face aux Enfers et à affronter des zombies, dont la modélisation a subi le même degré de finesse.

Zombie Army 4 : Dead War

Concernant la progression dans la campagne, vous aurez à traverser 8 niveaux composés d’arènes, de longs couloirs, de petits corridors et autres paysages de ruines, découpés en plusieurs sections par des chambres fortes dans lesquelles vous pourrez respirer, recharger vos munitions et accéder à la personnalisation de votre personnage. La construction et la structure globale des niveaux restent plutôt satisfaisantes, même si certaines sections sont parfois très inégales en terme de densité. Les grosses ficelles du jeu sont étirées via plein d’autres petites mécaniques permettant de rendre votre progression plus fluide et engageante. On pensera notamment à la possibilité d’écraser le corps des zombies au sol ou de faire une exécution pour récupérer de la santé et des munitions, ou encore les petits bonus qui se déclenchent lorsque vous êtes particulièrement performant avec une arme spécifique. Au final, la campagne de Zombie Army 4 est un bon petit trip à faire entre amis, mais qui ne propose pas spécialement de rejouabilité. Si vous voulez prolonger le plaisir, vous pourrez participer au fameux mode « horde » qui, lui, reste très classique : il faut résister le plus longtemps possible à des vagues d’ennemis en utilisant un arsenal proposé. C’est toujours sympa quand vous avez poncé la campagne et c’est idéal pour les parties plus courtes avec des potes. L’aventure se prolongera avec un Season Pass et les DLC allant avec, proposant de nouveaux personnages, nouvelles armes, skins et trois nouvelles missions (pour le premier ajout), mais dont la date de sortie n’est pas encore annoncée. Tuer plus de zombies ? Plus de NAZIS ? Count me in.

Zombie Army 4 : Dead War


Sans grandes prétentions, ce nouvel épisode de la série des Zombies Army, avec son côté nanar, pulp à souhait et fait pour se marrer en coopération arrive à charmer son public et offrir un agréable divertissement. Si on peut reprocher au jeu de ne pas être au top techniquement, il garde pour lui sa D.A. saignante, le principe du scoring toujours addictif et des niveaux plutôt bien ficelés contre une rejouabilité assez faible et une durée de vie moyenne. En tous cas, Rebellion pourra toujours compter sur les « iencli » comme moi, adeptes du claquage de nazis, en tout temps et toutes formes.
12 février 2020 à 11h19

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Points positifs

  • Nanardesque dans le bon sens du terme
  • La direction artistique bien pulp et jusqu’au-boutiste
  • Quand on aime le scoring
  • Tuer des nazis
  • Prise en main satisfaisante
  • Plein de petites choses à débloquer
  • La coop'

Points négatifs

  • Campagne un poil courte
  • Pas d'autre proposition qu'un "simple" jeu de tir
  • On aurait aimé davantage d'armes
  • On aurait aussi aimé une mise en scène plus accrocheuse parfois

Gribouillé par...

Lorris

Lorris

Fin limier du mot

Jean-Claude Van Damme au corps, Jean-Claude Dusse dans la tête. C'est parfois l'inverse.

Twitter : @Yolorris

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