L'année dernière,
WWE 2K22 débarquait avec un contenu plutôt conséquent. Comment s'en sort l'épisode qui nous intéresse aujourd'hui ? Hé bien encore mieux, les développeurs ayant toujours plus peaufiné leur bébé. On retrouve donc plusieurs modes variés, à commencer par la rétrospective de la carrière de John Cena, superstar faisant la jaquette cette année. Un mode agréable à parcourir, d'autant plus qu'il change un peu les règles du jeu en nous faisant incarner non pas ce catcheur, mais bien ceux qui l'ont battu dans des matchs emblématiques. Une bonne manière de changer un peu les choses, même si on se retrouve encore et toujours avec les mêmes objectifs peu intéressants et souvent frustrants à terminer, ces derniers tirant inutilement les matchs sur la longueur.
Le mode MyRise, qui propose de créer sa superstar de A à Z avant de la jeter dans la mêlée, se montre aussi plutôt sympa à parcourir. D'autant plus qu'il est ici divisée en deux arcs narratifs : The Lock pour les hommes et The Legacy pour les femmes. The Lock met en scène un catcheur passablement frustré de la manière de faire de la WWE (Cody Rhodes, c'est toi ?), tandis que The Legacy demande de sortir de l'ombre de sa tante, légende respectée et membre du Hall of Fame, rien que ça. Évidemment, certains élément se retrouvent dans les deux scénarios et ce n'est pas non-plus du Shakespeare mais, globalement, on reste sur quelque chose que l'on prend plaisir à parcourir, que ce soit dans le ring ou en dehors. En tout cas si l'on met de côté les nombreux problèmes techniques dont nous parlerons plus tard ainsi que les objectifs secondaires inintéressants que nous évoquions plus haut.
On retrouve aussi le sympathique mode MyGM qui a eu droit à quelques améliorations et ajouts, le rendant bien plus intéressant que celui de l'an passé. On pense notamment au fait que les types de matchs se montrent ici plus variés, offrant davantage d'opportunités. En tout cas lorsque l'on arrive à jouer, notre PS5 ayant crashé plusieurs fois dans ce mode, soit au même endroit, soit à un endroit différent. Espérons donc que les développeurs sortiront bientôt un patch pour régler ce souci. En dehors de ça, on retrouve les autres modes classiques et qui ont déjà fait leurs preuves, comme MyUniverse, par exemple.
The Champ is here
Le roster, pour sa part, se montre toujours plus étoffé, même si bien sûr on regrette l'absence de telle ou telle superstar. Impossible pour les développeurs de mettre tout le monde ici, d'autant plus que certains ont simplement quitté la WWE, mais on note d'année en année une vraie progression concernant les sportifs présents dans le roster. Enfin, le gameplay se montre pour sa part relativement identique à celui de l'an passé, en dehors de quelques modifications plus ou moins heureuses. Le contre, par exemple, n'est pas vraiment clair et plutôt frustrant, et on retrouve certains mini-jeux différents durant les soumissions.
Le gros point noir de ce WWE 2K23, vous l'aurez compris, c'est sa technique. Comment les équipes peuvent sortir année après année les mêmes jeux ayant les mêmes défauts ? Difficile à dire, mais en tout cas cette édition souffre, en vrac, d'une intelligence artificielle totalement stupide (au secours les matchs par équipe), de très longs temps de chargement (même sur PS5), de crashs, de bugs de collision, de coups ou mouvements annulés sans raison ou encore d'une modélisation qui va du très bon pour certains catcheurs à vraiment hideux pour d'autres. Sans parler du manque de lisibilité durant certains types de matchs...