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Développé par Inverge Studios et édité par 11 bit studios, Creatures of Ava est un jeu d'aventure où le but est de sauver des créatures sans avoir à les combattre en amont. Une expérience colorée, pacifiste et vraiment charmante.
Test effectué à partir d'une version Xbox Series
Co-écrite par Rhianna Pratchett, l'histoire de Creatures of Ava demande d'incarner une certaine Vic, venant tout juste de s'écraser lamentablement sur la planète Ava. Elle va rapidement faire la connaissance d'un habitant local, Ni'mar, un Naam qui va l'aider à récupérer un artefact permettant de sauver la planète. Car oui, cette dernière va mal puisqu'une sorte d'infection touche de plus en plus de créatures. Rejointe par sa coéquipière Tabitha, Vic va parcourir tous les recoins de la planète pour soigner les animaux et les envoyer dans son BioArk afin de les sauver pour de bon, puisque telle était sa mission à la base.
Sauvez-les tous !
Pour mener à bien sa quête, Vic va devoir parcourir les quatre biomes présents sur Ava afin d'y rencontrer les habitants locaux et de sauver les animaux. Elle sera régulièrement accompagnée par Ni'mar qui l'aidera à déployer le plein potentiel de son artefact, un bâton magique appelé Nafitar. De base, ce dernier a le pouvoir de soigner l'infection, mais diverses autres aptitudes se débloqueront au fur et à mesure de l'aventure, comme le fait de soulever des objets ou de ralentir le temps. Autant d'aptitudes à utiliser pour progresser, résoudre de petites énigmes, mais aussi sauver les créatures.
Certains animaux sur Ava sont infectés, il faut donc d'abord les débarrasser de ce souci avant de pouvoir les envoyer sur le BioArk. La chose se passe durant des sortes de ''combats'', même si évidemment Vic ne leur fait pas de mal : elle se contente d'absorber l'infection avec son bâton (qui est progressivement à améliorer grâce à des points de compétence) jusqu'à ce qu'elle soit supprimée pour de bon de l'animal, tout en esquivant les attaques de ces derniers. Un aspect original mais qui souffre hélas de soucis de caméra fréquents rendant ces affrontements souvent brouillons.
Lorsqu'ils ne sont pas infectés, les animaux ne se laissent pas non plus faire puisqu'ils s'enfuient devant Vic. Pour les apprivoiser, elle doit jouer de la flûte. Chaque espèce a sa propre mélodie à jouer et, une fois du côté de Vic, les animaux peuvent être incarnés pour là encore résoudre de petites énigmes et débloquer de nouveaux passages. Chaque espèce a sa spécificité, certaines pouvant voler, d'autres détruire des barrières et ainsi de suite. Là encore, l'idée est originale et permet de diversifier un peu l'expérience, l'héroïne ne sachant de base pas faire grand-chose.
Des animaux et des Naam
Ce système encourage par ailleurs l'exploration et la curiosité, de nombreux éléments étant cachés sur la map interconnectée de Creatures of Ava. Chaque zone dispose de petites choses à trouver pour gagner de l'expérience (carillons à photographier, point de vue à débloquer, etc), augmentant au passage une durée de vie moyenne puisque l'aventure peut se boucler en 10 heures, avec une petite poignée de plus pour le 100%, donc compléter à fond chaque zone et terminer les quêtes annexes. En ce sens, il est dommage de voir que les zones, en dehors de celle de départ, ne sont plus accessibles une fois que l'histoire liée aux lieux est terminée.
Ce n'est pas le seul souci que l'on peut relever dans Creatures of Ava, même s'il n'y a pas vraiment de quoi entacher l'expérience tant celle-ci est variée, prenante et charmante (et en plus on peut caresser tous les animaux !). Ainsi, le bestiaire est relativement limité et l'utilisation de la flûte devient assez répétitive au bout d'un moment, sans parler d'une absence quasi totale de mise en scène et de la présence de quelques bugs que l'on a pu rencontrer ça et là, comme des créatures qui se bloquent dans un mur ou encore des traductions passées à la trappe. Mais tout ceci est bien vite balayé par la satisfaction de sauver tous les animaux, l'humour omniprésent dans les dialogues ou encore le plaisir de la découverte, chaque biome étant vraiment unique.
La direction artistique joue pour beaucoup avec ses formes en rondeurs et ses jolies couleurs. Ce n'est certes pas totalement original, mais cet univers fonctionne malgré tout très bien. Tout comme le scénario d'ailleurs : même s'il n'est pas incroyable, il est plutôt plaisant à suivre et est porté par des personnages hauts en couleur. Il renferme évidemment des messages forts liés à l'écologie, l'importance des écosystèmes ou encore la place des humains ''sauveurs'' au milieu de tout ça, mais il fait passer ses idées en douceur, sans vraiment tomber dans le côté moralisateur.
S'il souffre de quelques soucis, dont un bestiaire limité et une caméra parfois aux fraises, Creatures of Ava reste une aventure vraiment adorable et agréable à parcourir du début à la fin. Son histoire porte un message écologique accessible à tous, son gameplay est varié et se dévoile petit à petit, sa direction artistique est adorable et il renferme pas mal de choses à faire. Bref, il n'y a pas franchement de raison de ne pas aller sauver toutes ces créatures.
Détentrice d'un Baccalauréat P (pour ''platformer'') option Sonic the Hedgehog, Shauni a ensuite obtenu avec brio sa licence en Nintendo, spécialisation The Legend of Zelda. Elle est devenue par la suite Docteur ès RPG japonais grâce à sa note maximale lors de l'épreuve Tales of.