Test : OlliOlli World - Xbox Series X

OlliOlli World - Xbox Series X
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OlliOlli World par Roll7 est le nouvel épisode de la série dédiée à la pratique du skateboard en 2D et avec deux doigts. Ou presque.

Test effectué à partir d'une version PS5

OlliOlli World est un jeu d’ambiguïtés. Dans son ambiance, son flow, ses environnements et sa petite histoire, difficile de faire plus « chill » que ça. Dans son fond, le jeu de Roll7 demande une vraie rigueur et une maîtrise de vos tricks assez impitoyable pour réussir à gratter les meilleurs scores dans les niveaux.

J'atteindrai le Gnarvana !

Comme son nom l’indique, OlliOlli World vous propose d’évoluer dans le monde de Radlandia, peuplé de skaters plus talentueux les uns que les autres. Vous êtes un mage du skate, un disciple plein d’espoir et tout le monde le reconnait : vous êtes taillé dans du bois d’un futur grand. Mais, hélas, le style et la gouaille ne suffisent pas, il faudra faire preuve de votre talent sur les murs, routes, rambardes et tout ce qui pourra vous rapporter des points avec votre planche. Le sentiment « feel good » provoqué par OlliOlli World est assez instantané : entre la musique hyper branchée au flow rythmant vos descentes en planche en passant par les divers personnages hauts en couleur et souvent drôles que vous croiserez, jusqu’à la personnalisation de votre avatar dont vous pouvez refaire la garde-robe de manière assez exhaustive… Tout est fait pour vous sentir bien et tenter de claquer des gros scores en étant assez relax.

OlliOlli World

Mais pas trop quand même ! Parce que oui, OlliOlli World est « chill » mais sait devenir difficile selon le niveau que vous vous imposerez à vous-même.  En effet, Radlandia est divisé en plusieurs mondes, et chacun de ces derniers est scindé en plusieurs petits niveaux (une vingtaine environ). Chaque niveau propose plusieurs défis à boucler pendant votre tentative, allant de réussir un certain nombre de points en un temps défini, à ne pas toucher certains éléments du décor ou encore à ne pas utiliser de « checkpoints » pendant le « run ». La plupart des descentes sont basées sur un principe de die & retry tant il est difficile d’anticiper chaque piège et possibilité offerte par la piste du premier coup. De ce fait, il est vous est facilement possible de recommencer au dernier point de contrôle rencontré, histoire de préparer vos figures et d’engranger le plus de points possible.

OlliOlli World

Pour ce faire, il vous faudra prendre de la vitesse avec le bouton d’action principale avant de laisser les sticks analogiques faire leur magie ensuite. En effet, vous utiliserez le stick gauche pour préparer et réaliser des flip tricks, des grinds et des manuals, et le droit pour faire des grabs et autres tweaks. Si vous êtes bon, vous pouvez enchaîner un énorme combo du début à la fin d'un niveau et réussir le « run » parfait, le but étant de rester le moins possible au sol pour cumuler le plus de multiplicateur et de points possibles. L’utilisation de la gâchette est aussi possible afin d’agripper votre planche en l’air et donner du relief à vos figures en les combinant avec une rotation de votre corps. Enfin, le système de timing est toujours présent même si moins punitif qu’avant : lors de la réalisation d’un saut, il faudra que le mouvement du stick qui termine votre figure corresponde au moment où la planche atterrit sur une rambarde pour obtenir un timing « parfait », multiplier vos points et continuer le combo en cours. À l’image des opus précédents, l’entrée en la matière et le concept sont « relativement » simples, mais OlliOlli World se révèle être un jeu bien plus profond qu’il n’y paraît, et jamais on aurait pensé pouvoir réaliser autant de figures différentes avec la combinaison de si peu de boutons.

OlliOlli World

Cel Skating

Le style visuel proposé par OlliOlli World tranche énormément avec les opus précédents. En effet, ici, c’est un style en cel shading qui prédomine et propose des couleurs et animations donnant un cachet beaucoup plus franc et assumé au jeu. Ce dernier offre aussi un passage en un genre de 2.5D qui permet de donner plus d’épaisseur aux niveaux qui sont finalement plus grands, plus profonds et prennent le temps de développer leur propre ambiance. Par exemple, des portions de certains niveaux vous permettront de glisser et changer de route pour ainsi tester une section « exigeante » de la descente, plus difficile mais pouvant potentiellement vous rapporter beaucoup plus de points. Vous pourrez toujours déprimer en regardant le replay d’autres joueurs après vos tentatives pour voir ceux réalisant déjà des descentes parfaites et explosant les millions de points sans transpirer. D’ailleurs, le jeu propose un multijoueur en ligne asynchrone et multiplateforme afin de vous opposer à d’autres joueurs sur des niveaux personnalisés, débloquant également des bonus de personnalisation si vous réussissez à vous sortir de la mêlée.

OlliOlli World


On l’a dit, le monde de Radlandia et son Gnarvana, ses personnages loufoques et autres divinités du skate font d’OlliOlli World un jeu à part et plein de bonnes vibes. La bande-son qui accompagne vos run est absolument parfaite (une mixtape de plusieurs artistes internationaux dont la spécialité est l’électro-chill) et correspond aussi bien au gameplay que tout ce qui entoure le joueur et sa planche de skate.

OlliOlli World



OlliOlli World est un vrai bon en avant pour la série de chez Roll7. Le gameplay a été peaufiné et profite d’un magnifique écrin qui invite les joueurs à se plonger volontiers dans le monde de Radlandia. C’est un jeu à la fois rigoureux et bienveillant, qui ne pense qu’à vous amuser et à vous coller un sourire perpétuel sur le visage. Vous prendrez un malin plaisir à tenter les meilleurs scores tout en progressant dans les niveaux et voir votre niveau de jeu évoluer avec, tout naturellement. Le Gnarvana n’attend que vous !
18 février 2022 à 10h49

Par

Points positifs

  • C’est beau et coloré
  • L’ambiance chill est impeccable
  • Les niveaux sont profonds
  • Facile à jouer, difficile à maîtriser
  • Des personnages loufoques
  • La bande-son
  • La réactivité des mouvements
  • Du contenu pour les complétionnistes

Points négatifs

  • Difficile si l’on veut tout avoir
  • Beaucoup de die & retry obligatoire
  • L’interface un peu chargée parfois (notamment la personnalisation)
  • Le cerveau s’emmêle un peu les pinceaux parfois

Gribouillé par...

Lorris

Lorris

Fin limier du mot

Jean-Claude Van Damme au corps, Jean-Claude Dusse dans la tête. C'est parfois l'inverse.

Twitter : @Yolorris

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