Nes Mini Classic, nos impressions

Nes Mini Classic, nos impressions
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30 ans après avoir fait des ravages dans les foyers français, voici que la NES de Nintendo ressort à l'approche des fêtes de Noël. La première console que votre rédacteur et de nombreuses autres personnes ont eu dans les mains revient, certes, mais de manière fort bien pensée, comme vous allez pouvoir le découvrir ici.
Quasiment la taille d'une cartouche NES

Chérie j'ai rétréci la NES

La NES Classic Mini a été développée par Nintendo European Research & Development (NERD), une équipe située à Paris, rue de Rivoli, et qui est elle-même à l'initiative du projet. Celui-ci propose une version très petite de la première console de salon de Nintendo, tout en reprenant trait pour trait le design originel. La différence, c'est que celle-ci propose maintenant 30 titres embarqués et vous n'en aurez pas plus puisque la NES Mini n'est pas équipée de carte Wifi. Le port de la cartouche est donc un trompe-l’œil, tandis que les boutons Reset et Power, sur la façade, sont parfaitement réels. Deux ports pour les manettes devant et, à l'arrière, un mini USB et un port HDMI. Le tout est assez bien pensé en matière de connectiques, même si l'on regrette que la manette filaire, qui est exactement la même sur les consoles NES de l'époque, n'ait un câble que de 75 cm. C'est-à-dire qu'à l'heure où les TV mesurent 55 pouces dans les salons, ça nous fait jouer très très près de l'écran. Heureusement, en revanche, que le câble HDMI livré ainsi que l'USB mesurent, eux, 1m50, ce qui permet d'éloigner considérablement la NES Mini de la console et rend la distance de jeu finalement assez appréciable. L'alimentation de la console est fournie via USB. Vous pouvez donc la brancher directement sur un port de votre TV ou, s'ils vous font défaut, la mettre sur un adaptateur USB / Secteur qui n'est pas fourni. Mais que vous avez nécessairement, par exemple, pour votre téléphone portable. 


Voilà donc c'est la même en plus petit

J'aurai ta peau, Piston Honda !

Une fois branchée, 20 secondes chrono, c'est d'une simplicité enfantine. Pas de mise à jour, pas de temps d'installation... Le bonheur retrouvé. Quant aux jeux embarqués, en voici la liste :

- Balloon Fight
- Bubble Bobble
- Castlevania
- Castlevania II: Simon's Quest
- Donkey Kong
- Donkey Kong Jr
- Double Dragon II: The Revenge
- Dr Mario
- Excitebike
- Final Fantasy
- Galaga
- Ghosts'n Goblins
- Gradius
- Ice Climber
- Kid Icarus
- Kirby's Adventure
- Mario Bros
- Mega Man 2
- Metroid
- Ninja Gaiden
- Pac-Man
- Punch-Out!! Featuring Mr Dream
- StarTropics
- Super C
- Super Mario Bros
- Super Mario Bros 2
- Super Mario Bros 3
- Tecmo Bowl
- The Legend of Zelda
- Zelda II: The Adventure of Link

Du bonheur en 8 bits

Difficile de critiquer le choix de ceux-ci, tant la plupart sont emblématiques. Bon, évidemment, on tique un peu sur 1 ou 2 titres, comme Tecmo Bowl, le jeu de football américain dont la plupart des européens se contrefoutent, mais soit. La console a été créée pour le marché américain en premier lieu, on ne va pas se plaindre plus. D'autant qu'avec un affichage en 720p, on pouvait vraiment craindre de saigner des yeux. Je vous rassure, il n'en est rien. C'est propre et, surtout, on retrouve des sensations un petit peu oubliées depuis longtemps. On a envie de piquer le slogan d'une marque de pneus, qui dit "Sans maîtrise, la puissance n'est rien". Des gameplays simples mais efficaces, des BO sur 3 notes mais qui nous ont marqué plus que des orchestres symphoniques, des graphismes en pixels mais tellement attachants...


Le packaging, très proche de l'original

La Nes Classic Mini c'est au final une jolie réussite sur bien des points. On regrettera la petite taille des manettes filaires, et le fait qu'il faille se procurer la seconde soi-même (pour 15 euros), mais c'est dans l'ensemble un petit bonheur pour Noël. Pour 60 euros, soit même pas le prix d'un jeu neuf des consoles actuelles, vous aurez un bien bel objet à conserver, à sortir de temps en temps pour faire rouler la nostalgie et faire découvrir aux plus jeunes d'entre nous comment, avec 3 pixels et 8 bits, nous aussi on savait s'éclater.
12 novembre 2016 à 14h05

Par JoKeR

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