Le but premier, et totalement assumé, de
GT Sports est de positionner la licence sur la scène eSport. Dans cette optique, le partenariat avec la
FIA lui donne une crédibilité nouvelle face à des titres plus pointus et estimés par les puristes, comme
iRacing ou
rfactor 2.
Cette collaboration prend deux formes. La première se compose de deux championnats in-game affiliés à la fédération : la coupe des nations et le championnat constructeurs. Articulé autour de saisons s'étalant sur environ un mois, ce mode ne propose que quatre courses par semaines. Ce qui est bien maigre, étant donné que c'est censé être le gros morceau du jeu. Cependant, elles sont particulièrement importantes puisqu'elles permettent de sélectionner les finalistes régionaux qui seront invités à concourir pour le titre de champion régional et, s'ils se qualifient, de champion du monde.

Igor Fraga, gagnant de la Nation's Cup 2018 sur GT Sport
Cependant, lors de cette première année de compétition, Polyphony a su montrer que son dernier bébé est capable d'assurer le show. Comme en témoigne le championnat 2018 ayant vu le brésilien Igor Fraga sacré champion du monde GT Sport. Les retransmissions sont de grande qualité et les courses sont âprement disputées. Il n'y a qu'à regarder cette course pour s'en convaincre :
Il faut dire que des aménagements ont été apportés au déroulement des courses. Pour commencer, les pénalités y sont attribuées manuellement, par des commissaires de course de la FIA. Ensuite, ces compétitions ajoutent aux tracé des zones, matérialisées par des balises jaunes, où les joueurs sont contraints par le jeu de se soumettre à leur pénalité. Si cette dernière mesure a été prise pour assurer le spectacle, en évitant que tout le monde passe la ligne d'arrivée au ralenti, elle a le mérite de rendre les courses plus sûres. Car, de la sorte, les joueurs savent exactement quand leur adversaire va subir sa pénalité et repartir au rythme de course. C'est à se demander pourquoi cet ajout n'est pas arrivé jusqu'aux courses quotidiennes...