Sur un marché complètement saturé, Acer dispose également de quelques billes d’attaques et notamment sa gamme Predator, déclinée en à peu près tout ce qui touche le jeu (PC, PC portable, moniteurs, souris…), et notamment les casques. Le Galea 350 est justement récemment sorti et se place dans une gamme d’accès plutôt moyenne (109,90€), supplantant le Galea 500 qui s’était déjà fait une petite place dans le milieu mais qui n’est plus trouvable à l’heure actuelle.
Tranchant avec le design plutôt agressif des périphériques de la marque, le Galea 350 arbore un style sobre, dans sa robe noire, simple et assez élégante. Ce casque est plutôt beau à regarder et s’accorde avec ce que l’on trouve de plus en plus à l’heure actuelle : des casques-micros qui abandonnent le RGB à tout va pour revenir à quelque chose de moins fantasque et plus « adulte ».
D’un poids d’environ 350 grammes (sans la télécommande), ce
Galea 350 présente un
arceau central en plastique disposant d’un renfort en mousse pour ménager votre crâne. Le casque s’adapte assez confortablement à toutes les têtes puisque les oreillettes peuvent être réglées sur plusieurs niveaux sans toutefois pouvoir pivoter sur leur axe. Ceux qui sont habitués à cette possibilité se sentiront un peu « compressés » les premières heures de jeu, le temps de s’adapter et de finalement ne plus y penser (à part quand les sessions deviennent vraiment longues). Le premier point discutable dans les matériaux présents sur le casque concerne
la mousse de renfort sur l’arceau et sur les oreillettes : on sait que ce genre de matière se dégrade plus rapidement que les autres, notamment si vous êtes du genre à beaucoup transpirer sous le casque. Elles ont toutefois le mérite de ne pas vous isoler totalement phonétiquement de l’environnement qui vous entoure, ce qui est assez appréciable (lorsque d’autres casques proposent un mode mic-through comme le
Cloud Alpha S de chez
HyperX).
Pour changer de nos derniers tests, le micro sur ce Galea 350 est fixe et rétractable, ce qui est toujours bienvenu malgré une tige trop courte, surtout pour ceux qui aiment bien rapprocher leur micro de leur bouche en réglant la sensibilité au plus bas. Il faut aussi retenir l’absence de bonnette qui, pour ce prix, aurait pu être incluse dans le pack, et ne cache donc pas les bruits de « pop » et autres sons parasites qu’on a fini par oublier avec d’autres casques mieux équipés.
Comme beaucoup d’autres périphériques à l’heure actuelle, le Galea 350 est équipé d’une petite télécommande pour gérer certains paramètres du casque. Un peu comme le Cloud Alpha S, on regrettera que la télécommande soit branchée au bout du câble jack et laisse pendouiller une bonne partie du câble qui finira (qui finit TOUJOURS) dans les roulettes de la chaise ou traîner dans les pieds. En plus de pouvoir régler le volume sonore et de « muter » le micro, le casque permet de changer de « style » de son, à la volée. Le Galea 350 n’étant pas gérable via un logiciel dédié, on restera totalement tributaire des options situées sur la télécommande pour faire varier les plaisirs et adapter la restitution sonore selon ce que vous êtes en train de faire ou d’écouter. De manière assez rigide, ce dernier vous proposera de régler le potard sur « cinéma », « musique » ou « jeux », les réglages pré-enregistrés n’offrant pas vraiment de grandes différences fines si ce n’est de jouer avec les graves, aigus et médiums selon votre choix. Après avoir testé les différents modes, la plus-value n’est pas vraiment là et on préférera rester sur du plug-and-play en branchement jack, ce qui placera automatiquement le casque en mode « musique » et offrira l’égalisation « la moins pire » avec quelque chose de relativement équilibré.
Lorsque le casque est branché en USB via la télécommande, vous avez la possibilité de jouer le son en 7.1 via la technologie « Virtual Surround », mais qui ne se déclenchera qu’en passant par le mode « jeux ». Même s’il ressort globalement bien, le son en 7.1 manque un peu de tranchant, notamment sur le surround où on aura un peu de mal à localiser les sons venant de l’arrière (alors que sur les devants et les côtés, aucun problème à signaler, c’est même assez plaisant sur les jeux à ambiance (mais pas top pour le compétitif nerveux comme les FPS)).