Une fois sorti de sa boîte, la forme et la structure de l’
Apex 5 sont fortement calquées sur celles des modèles déjà sortis de la même série.
On retrouve donc cette élégance propre à la marque danoise, avec ses finitions en aluminium ainsi que la robustesse de son châssis. Le clavier est livré avec le fameux repose poignet déjà aperçu sur les
Apex 7 et
Pro, qui se raccroche au clavier par attraction aimantée et se détache tout aussi facilement. En plus d’être vraiment efficace, sa facilité d’installation en fait l'une des meilleures « feature » qu’il m’ait été donné d’utiliser depuis longtemps sur un clavier. En haut à droite de l’
Apex, nous retrouvons également la molette multimédia ainsi que l’écran OLED permettant de gérer rapidement l’activation des profils enregistrés, l’intensité de l’illumination RGB ou encore d’afficher un petit logo ou un GIF animé, ce dernier étant plus un petit « gimmick » qu’autre chose. Plus on l’utilise et plus on se dit qu’on aurait finalement préféré un outil un poil plus concret et instantané, comme un petit écran tactile pour naviguer rapidement sur les commandes. Concernant la molette, beaucoup plus intéressante, elle permet de modifier le volume ou de mettre en pause la lecture d’un son d’un coup de doigt. On ne le répétera pas assez souvent : que cela concerne un casque, une souris ou un clavier, l’important reste l’accessibilité simple et pratique des fonctions de base d’un périphérique. S’il faut fouiller dans des menus et perdre un temps fou pour activer des fonctions utiles au quotidien, c’est un handicap que l’on ne veut pas s’infliger.
Si la précieuse rigole de redirection du câble ainsi que les pieds rétractables sont toujours présents à l’arrière du clavier, on regrettera l’absence d’un port USB pass-through présent sur les versions Pro et 7. Bien évidemment, si le prix est un peu plus bas (100$ sur le store US, mais entre 130 et 150 euros en Europe, allez savoir…) que pour les versions précitées, on regrettera de voir disparaître cet élément assez indispensable lorsqu’on cumule les périphériques à brancher (manette de jeu, disque dur externe, souris, plate-forme de recharge, etc).
Au niveau de la technique employée pour faire s’animer les 24 touches du clavier, la particularité de l’Apex 5 est de combiner la technologie d’un clavier à membrane avec la sensation mordante du toucher des switchs mécaniques. C’est assez perturbant au début, puisqu’on a vraiment l’impression de ne fonctionner que sur de la membrane avec une hauteur d’enfoncement des touches assez élevée (4mm pour l’enfoncement total et 2 mm pour l’activation du switch) tout en conservant la satisfaction étrange du « taktak » mécanique. On a un peu de mal à voir l’intérêt de ce mélange si ce n’est d’être attrayant vis-à-vis de certains joueurs à la recherche de ce genre d’hybridation. Pour la frange plus « classique » des joueurs, une grande partie préférera se diriger vers un clavier mécanique classique, surtout disponible à un prix similaire. S’il vous faudra prendre l’habitude au niveau du toucher, la réactivité du clavier en jeu est impeccable, et ce sur tous les genres de jeux que nous avons testés (MOBA, RTS, TPS et FPS).
Comme tous les autres produits de chez SteelSeries, l’Apex 5 se gère à travers leur logiciel maison baptisé SteelSeries Engine 3. La première page d’accès au logiciel vous laissera le choix de sélectionner le périphérique sur lequel vous voulez effectuer les modifications tandis que deux autres onglets vous donneront accès à la liste d’applications disponibles ainsi qu’à votre bibliothèque de jeux. Les applications sont celles officielles et permettent notamment de configurer au mieux les interactions entre le software et vos périphériques. On aura, par exemple, un contrôle complet sur Discord, les très gros jeux compétitifs (DotA, CS : GO) ou Minecraft, ou encore des applications permettant de mettre en avant le côté personnalisable et l’esthétique du clavier, comme le fait de pouvoir prendre des GIFS colorés et les transposer sur les effets lumineux de votre clavier (par exemple, un GIF de Hadouken sur Street Fighter permettra d’illuminer votre clavier d’un beau bleu traversant les touches à la vitesse de la boule d’énergie).
Dans les options pour le clavier en lui-même, vous pourrez mettre en place plusieurs profils de configurations et, pour chacun, préparer des macros, changer l’attribution de chaque touche, mais également avoir un éclairage spécifique ainsi que gérer la configuration de l’écran OLED. Bien évidemment, vous pouvez aussi régler le clavier pour lancer une configuration précise au moment de démarrer une application ou un jeu spécifique. Comme nous l’avons déjà précisé, le logiciel est mis à jour au fur et à mesure et proposera de plus en plus d’options dans le futur. Attention, le logiciel peut s’avérer un peu capricieux par moments selon votre version de Windows, montrant que c’est un software continuellement en développement et qui reste l'un des meilleurs du marché à l’heure actuelle.