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- Genre : Souris sans fil
- Date de sortie France : En 2020
- Développé par : SteelSeries
- Edité par : SteelSeries
Souris SteelSeries Rival 3 Wireless
Évolution sans fil de la Rival 3, la Rival 3 Wireless made in SteelSeries arrive sur le marché, à destination des joueurs itinérants, mais sérieux quand même.
Cherchant toujours à satisfaire les joueurs les plus exigeants, où qu’ils soient, SteelSeries développe un peu plus sa branche de périphériques dits « itinérants » avec la sortie de la Rival 3 Wireless qui, comme son nom l’indique, est le pendant sans fil de la Rival 3 déjà testée sur GameHope. Pour une soixantaine d’euros, il devient rare de trouver une souris sans fil, de qualité acceptable, sur le marché. Ici, la firme danoise a cherché à optimiser le coût de production du périphérique afin de garantir un objet performant, quitte à faire quelques concessions sur le plan esthétique.
Sortie de sa boîte, à la manière de sa sœurette filaire, la Rival 3 Wireless n’a rien d’exceptionnellement beau. Elle est petite, compacte (21,5 x 37,9 x 120,6 mm), plutôt légère (106g avec deux piles, 96g avec une seule), faite de plastique noir mat, sans lumière extravagante ni de tripotée de boutons : elle reste simple et efficace dans ce qu’elle permet de faire, à savoir l’utiliser à la fois en connexion 2,4 Ghz et en Bluetooth et en passant facilement de l’une à l’autre. En effet, la souris dispose d’une coque amovible sur son dos afin d’avoir accès à l’intérieur du périphérique. Dedans, vous y trouverez l’emplacement pour deux piles AAA (fournies avec) ainsi qu’une petite place pour y mettre le dongle sans fil que vous pourrez retirer et remettre sans forcer. C’est un bon point dont beaucoup d’autres périphériques devraient s’inspirer, histoire de ne pas laisser, comme ça, un dongle qui se trimballe dans la nature et qui pourrait s’égarer facilement.
En main, la souris s’adapte assez bien aux différentes prises, notamment celle du bout des doigts ainsi que la prise griffe. Sous la souris se trouve un bouton pouvant être placé sur trois positions : la connexion sans fil 2,4 Ghz, le Bluetooth et celui de mise en marche/arrêt. Pour revenir rapidement sur la connexion sans fil, cette dernière est permise via la technologie Quantum Air déployée par SteelSeries déjà à l’œuvre sur les autres périphériques sans fil de la gamme. Le résultat est impressionnant puisqu’aucune latence n’est constatée, notamment en jeu, tout comme l’absence de perte d’informations. Cela s’explique par la présence de deux canaux séparés transmettant simultanément plus de 40 fréquences possibles. Même si plusieurs de ces dernières se trouvent bloquées, le signal arrivera toujours à destination du dongle. Attendez toutefois à ne pas avoir la même précision entre la connexion 2,4 Ghz et le Bluetooth puisque vous passez de 1000 Hz/1ms à 125 Hz/8ms de rafraîchissement du signal. Aussi, gardez en tête que la personnalisation des boutons fonctionne pour le sans fil mais pas pour le Bluetooth. Le matos est également à la hauteur, sous la souris, puisqu’on y trouve le capteur TrueMove Air qui permet une impeccable gestion de la latence. On évitera de vous balancer tous les chiffres bateaux à base de DPI et autres éléments marketing un peu inutiles : sachez juste que la souris fonctionne bien et n’a montré aucun signe de faiblesse côté précision du pointeur.
Comme tous ses autres périphériques, la Rival 3 Wireless est gérée par le SteelSeries Engine, le logiciel maison de la marque qui s’améliore au fil des mises à jour. Tout peut être modifié sur la souris, à savoir les six boutons programmables (ainsi que la molette), éditer des macros, créer différents profils et modifier la LED RGB qui se situe juste en dessous de la molette. Évidemment, comme les autres souris, vous pouvez également y configurer l’accélération du pointeur, le taux d’interrogation ou encore l’accrochage d’angle.
Même si c’est très années 90, les piles permettent de faire tenir votre souris jusqu’à 400h. Pour être totalement sincères, nous n’avons pas pu voir le bout de l’autonomie de la souris en si peu de temps de test. Reste à voir si le choix de mettre des piles plutôt que des batteries rechargeables est pertinent sur la longueur. Pour ma part, j’aime toujours avoir l’assurance d’un câble de recharge plutôt que des piles, juste au cas où. Bien évidemment, c’est le compromis à faire pour garder le prix de la souris en dessous des 60 euros et de ne pas avoir à se trimballer un câble constamment avec le périphérique.
Si vous avez l’utilité d’une souris à la fois via une connexion sans fil 2,4 Ghz ainsi qu’une connexion Bluetooth, le tout pour un petit prix, la SteelSeries Rival 3 Wireless est une excellente option. Si elle n’est pas forcément tape-à-l’œil, elle reste confortable, compacte et élégante. On aura aussi aimé son impeccable capteur (TrueMove Air) apportant une précision sans faille au pointeur, ainsi que l’absence totale de latence entre le périphérique et son support de connexion (merci au Quantum Air). Le choix d’utiliser des piles reste toutefois discutable plutôt que des batteries rechargeables, mais c’est probablement le compromis indispensable à un prix si bas (60€) pour une souris de cette qualité et à la grande flexibilité.
17 novembre 2020 à 10h43
Par Lorris