Après avoir innové en important l’interaction quasi totale dans le jeu vidéo grâce à la Wii, il fallait bien laisser les esprits des petits chercheurs qui travaillent tout là-bas, dans leurs bureaux, au repos, c’est pourquoi ils se sont mis à recycler à la chaîne. Après avoir édité sur de nouveaux supports, réédité, voir même re-réédité un certain nombre de soft voici qu’ils se mettent à recycler leur propre machine. Après une version Lite qui notait un passage à une ergonomie et un design plus accrocheurs et bien plus sympathiques, les voici aujourd’hui qu’ils mixent leur console de salon avec leur console portable.
Une Wii portable, non… mais presque
Non, ce n’est pas une blague, la DSi est une DS Lite dotée d’une version soft du menu de la Wii et des avantages qu’il procure, soit : - Une navigation aisée - Un design sobre - Un navigateur internet simple d’utilisation - Une maniabilité des plus simples - Un prix abordable
Maintenant que nous avons vu le côté recyclage, faisons un tour du côté des nouveautés de la machine. Celles-ci prennent forme dans les deux appareils photos intégrés sur la coque extérieure et à l’intérieur, juste à côté du micro qui, soit dit en passant, à changé de place pour migrer dans l’intersection des deux écrans. Le port de carte SD est également une nouveauté. En plus de permettre aux utilisateurs de transporter leurs photos et différents enregistrements de la console à leur PC, il leur autorisera également l’importation de différents formats audio, ce qui amène la fonction « Baladeur » à la console. A côté de tout ça, notons que ce port a été conçu de telle façon pour enrayer un tantinet la contrebande de jeux téléchargés, ceux-ci même qui étaient stockés sur des mini-cartes SD, elles-mêmes insérés dans des « linkers » qui prenaient la forme de cartouche DS. Enfin, l’élargissement des écrans et le changement de place de quelques boutons, tels que le volume qui est passé sur le côté ou le "Power" qui se tient désormais dans le coin inférieur gauche de l’écran font partie des dernières modifications.
Et toi, à quoi tu joues ?
Maintenant que nous avons vu le côté technique de cette DSi, voyons ce qu’elle donne en pratique. C’est parti pour un petit tour sur le DSiWare, petit frère du WiiWare mais qui possède exactement les mêmes fonctions, à savoir proposer des logiciels ainsi que des titres gratuitement ou à des prix réduits. Tout aussi facile d’utilisation, c’est en deux temps trois mouvements que le browser (fourni par Opera) et mon premier jeu, Wario Ware, se retrouvent sur ma console. Concernant le premier, c’est un navigateur simple et efficace, qui propose les sites en double affichage, soit l’écran du haut qui nous montre la page dans son intégralité et l’écran tactile qui ne nous offre qu’une partie réduite de la page mais que nous pouvons faire défiler grâce au stylet. Après avoir visionné quelques sites et m’être rendu compte que la console ne supportait pas le flash, je me suis penché le jeu téléchargé quelques minutes plus tôt.
Prenez une caméra, mettez-vous devant un écran, agitez les bras et faites quelques grimaces, voici tout ce que vous propose ce titre qui était censé utiliser les nouvelles capacités de la console pour nous distraire. Au mieux, il aura réussi à nous faire passer le temps. C’est donc une réelle déception lorsque l’on tombe face aux quatre pauvres cheminements qui ne proposent que cinq actions différentes chacun, ce qui permet au joueur de se distraire pendant environ cinq minutes… au total. Après cet échec reluisant, il valait mieux essayer de télécharger un autre jeu pour ne pas rester sur une mauvaise impression, c’est pourquoi je me suis jeté sur Pyoro, ce dernier qui est décrit comme un « jeu d’action rapide ». Le principe ? Un petit oiseau (laid) qui doit attraper des haricots avec sa langue de 16,5 mètres. Et rebelote, nouvelle déception lorsque j’arrive en face d’un titre qui ne propose que de jouer avec les flèches directionnelles et le bouton A pour une sorte de casse-briques inversé. C’est dommage, mais c’est comme ça.