Eh oui le monde du jeu vidéo n’échappe pas aux clichés tenaces que l’on peut retrouver dans les films. En effet, qui n’imite jamais un allemand sans utiliser un fort accent passablement ridicule ? Qui n’a jamais prononcé la phrase «
Non mais au Texas ce sont tous des consanguins » ? Il faut croire que les développeurs ont les même à priori que nous car nombreux sont ceux présents dans nos jeux. Alors certes c’est amusant, mais c’est quand même vachement énervant…… Surtout quand on s’en prend aux français ! Et c’est d’ailleurs le cas dans
SSX : un certain JP est le cliché par excellence. Arrogant, snob et prenant des airs supérieurs, on a bien souvent honte en le voyant dans notre écran. Heureusement qu’en face il y a Raphaël de
Soulcalibur pour équilibrer la balance. Grand seigneur et âme charitable, il se bat avec un… fleuret. Oui, comme les mousquetaires. Bon il ne faut pas trop en demander non plus, hein.
L'élégance à la française
Sabres lasers, strings et compagnie
Les otakus sont tous vierges jusqu’à trente ans, sont chômeurs puisqu’ils passent leurs journées à jouer aux meuporgs, ont un chat et vivent dans des appartements remplis de consoles, jeux vidéo, goodies et figurines de leurs héros préférés. Si si. La preuve : Travis Touchdown de
No More Heroes. Ce gros looser est un cliché à lui tout seul, mais on lui pardonne vu le titre dans lequel il évolue. Et d’ailleurs, tous les autres personnages ont également des caractères grossis à l’extrême, à l’image de Sylvia Christel, la jeune fille un peu nymphomane sur les bords.
«
Il est où le problème ? Ce sont toutes des sacrés coquines maintenant, tout le monde le sait bien ! » Eh bien oui Messieurs, sachez que nous sommes toutes prêtes à tomber à vos genoux et à nous déshabiller pour que vous puissiez faire ce que vous désirez avec nos corps parfaits. Tiens, ça me fait justement penser à
Rumble Roses. Vous connaissez peut-être déjà ce jeu de catch féminin qui vous propose d’incarner une professeur, une geisha, une sado-maso ou même une infirmière. Toutes sont vêtues de bikinis volées à leurs petites sœurs pour pouvoir se battre joyeusement dans la boue. On a beau dire, quoi de plus naturel que de voir des filles débordants de leurs maillots de bain se tirant les cheveux sans raisons particulière ?
Mates mon string !
Dans Binary Domain, y a un mec qui parle de robot avec un accent marseillais. Voilà voilà.
Pour rester un peu dans les activités physiques, il faut que je m’attarde sur le rugby. Car tous les jeux consacrés à ce sport ne peuvent s’empêcher de faire en sorte que ce soit toujours les All Blacks qui gagnent. Alors certes ils sont très forts, mais bon quand même il n’y a pas qu’eux dans le monde. Et je ne dis pas ça parce que je suis originaire d’une ville où le rugby est une religion. Non mais.
Je ne vais pas parler des clichés concernant les gros accents étrangers : que ce soit pour les allemands, les anglais, les italiens, les russes ou même les marseillais, c’est le même combat. Alors quand je suis sur des jeux de guerre et que j’entends les ennemis parler, des fois c’est quand même trop. Mais en même temps, de mon côté du champ de bataille il y a également des à priori : «
Ah ces allemands, tous des nazis ! », «
Les russes sont tous des pourritures de communistes qui veulent détruire notre système capitaliste parfait ! » Ah ben oui, je me disais aussi.