Réunion TupperHope - Ces petits trucs qui énervent les joueurs, dernière partie

Réunion TupperHope - Ces petits trucs qui énervent les joueurs, dernière partie
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Vous connaissez tous ce genre de jeux réputés comme étant punitifs. Ce ne sont pas forcément des titres extrêmement difficiles, c’est juste que l’on est obligés de mourir sans arrêt pour pouvoir avancer dans notre quête / histoire / niveaux. Pourquoi ? Parce qu’un ennemi se cachait là et qu’il fallait qu’il nous abatte une première fois pour que l’on puisse anticiper son attaque à la nouvelle partie, par exemple. Ces softs sont extrêmement frustrants mais également très addictifs pour une raison qui, je l’avoue, m’échappe un peu. A croire que nous sommes tous un peu masochistes sur les bords…

Qui a dit que les jeux d'aujourd'hui étaient plus faciles ?

Limbo, ça vous dit quelque chose ? Mais siiii, vous savez, ce jeu que l’on termine en 3 heures, entièrement en noir et blanc, sans musique et sans vraiment d’histoire ? Voilà ! Et bien c’est un jeu que l’on peut aisément utiliser comme punition à notre petite cousine parce qu’elle a cassé notre figurine de Dark Vador / Sepiroth / Lara Croft. Ceux qui y ont joué valideront tout de suite, je pense. En effet, le jeu se ponctue de morts à peu près toutes les 2 minutes. Oh flute, je me suis noyé. Oh mince, il y avait un piège là. Rah bordel, elle était planquée cette araignée ! Mais on y revient, encore et toujours, comme attiré par une force invisible qui nous dit « Si tu ne finis pas ce jeu c’est que tu es un joueur tout pourri ! ». Mais relativisons : si l’on ne mourrait pas aussi souvent, on finirait le jeu en 30 minutes.

Qui a dit que les jeux d'aujourd'hui étaient plus faciles ?

Dans le genre punition, Demon’s Souls se pose aussi là. On avance et on meurt parce qu’en deux coups notre barre de vie se retrouve vidée. En plus, histoire de corser encore un peu la chose, les herbes médicinales sont assez rares et surtout extrêmement chères, sans compter que la vie ne se régénère pas, bien entendu. Mais le sadisme ne s’arrête pas là ! Sachez que si vous passez l’arme à gauche, vous perdrez toutes les âmes que vous avez collectées. Si vous ne retournez pas très vite sur le lieu du crime, vous pouvez leur dire adieu… Oh et, bien évidemment, tous les ennemis que vous aurez vaincu sur le chemin seront de retour. Bah oui, ce n’est franchement pas évident, mais ce jeu a « le truc » qui nous oblige à continuer. Ils sont forts ces japonais.

Le jeu punition (« Die & Retry » ou comment on doit mourir sans arrêt pour avancer…)

Voilà comment on crée des mythes.

Souvenez-vous. Vous êtes en 1998 et c’est votre anniversaire. Vos parents vous tendent un cadeau que vous vous empressez de lester de son emballage. Trop bien, un jeu vidéo ! Ni une ni deux, vous l’insérez dans la console. Après la cinématique, vous prenez la manette, faites deux pas et vous mourrez. Coucou, tu joues à Heart of Darkness et ce sera cela pendant tout le jeu. Jeu de plates-formes composé de tableaux à la Oddworld, ce jeu est tout simplement infernal. Il est bien hein, mais qu’est-ce qu’il est dur ! Bien qu’armé d’un pistolet laser, le héros meurt en général au moindre contact avec les (trop nombreux) ennemis. Ces derniers n’ont d’ailleurs rien trouvé de mieux à faire que de surgir des deux côtés de chaque tableau. Bref, c’est dur, c’est énervant et on ne peut s’empêcher de verser une petite larme d’émotion une fois le jeu bouclé.

Voilà comment on crée des mythes.

Histoire de rester encore un peu dans le retrogaming, je vais brièvement parler d’un jeu qui me tient particulièrement à cœur, Donkey Kong Country. Mais attention, pas celui sorti sur Wii, qui ne m’a pas posé particulièrement de problèmes (même si certains se sont plaint de sa difficulté). Non, je parle de celui sorti à l’époque sur Super Nintendo. Ca ne nous rajeunit pas… A cette époque je n’étais pas bien vieille, sept ou peut-être huit ans, ce qui explique peut-être le nombre de morts auxquelles j’ai dû faire face. Entre les niveaux chariots dans lesquels il fallait parfaitement doser les sauts et le nombre ridicule de vies, je ne compte plus le nombre d’heures perdues à mourir sans arrêt. Et pourtant, c’est l’un de mes jeux préférés. C’est fou, hein ?

Le jeu punition (« Die & Retry » ou comment on doit mourir sans arrêt pour avancer…)
Et voilà, c’est bel et bien terminé cette fois-ci ! Rendez-vous donc dès le mois prochain pour découvrir un tout nouveau thème décortiqué par mes soins. Une petite précision s’impose, en revanche. Au lieu de publier toutes les semaines, la chronique sera diffusée une fois toutes les deux semaines. Vu que c’est le début, on met en place la chose, on essaye pour voir si ça passe mieux (ou pas). N’oubliez pas de vous exprimer sur le forum et en attendant la première chronique du mois d’avril, jouez bien.
29 mars 2012 à 22h00

Par Shauni

Gribouillé par...

Shauni

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Celle qu'on ne voit pas

Détentrice d'un Baccalauréat P (pour ''platformer'') option Sonic the Hedgehog, Shauni a ensuite obtenu avec brio sa licence en Nintendo, spécialisation The Legend of Zelda. Elle est devenue par la suite Docteur ès RPG japonais grâce à sa note maximale lors de l'épreuve Tales of.

Twitter : Shauni_Chan

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