Hands on Red Dead Redemption

Hands on Red Dead Redemption
Partager
C’est dans un luxueux hôtel parisien, si classieux que rien qu’en passant devant vous avez l’impression que le trottoir vous est interdit, à vous, pauvre piéton banlieusard qui se déplace par le métro, affublé d’une casquette kaki et d’une doudoune bon marché, que John Marston nous a donné rendez-vous pour nous montrer ce qu’il avait sous le chapeau. Pas tout à fait le genre de saloon dans lequel il aime traîner ses bottes, mais qu’importe. Pour la première fois, Red Dead Redemption est jouable. On vous avait déjà raconté la démonstration faite il y a quelques semaines, assez bluffante. Depuis, les graphismes ont été revus à la hausse et le jeu est en phase finale de développement. L’environnement, « au moins aussi vaste que celui de GTA IV » selon Rockstar, est des plus réalistes et fourmille de vie. Il n’est pas rare de croiser quelques animaux sauvages, que l’on peut abattre pour le plaisir ou pour revendre leur carcasse. Parfois, massacrer des animaux débloque même quelques petits challenges, pour ceux qui n’auraient pas compris que les munitions sont plutôt rares et qu’il est vilain de s’en prendre à ces êtres innocents. Ceci, parmi d’autres événements non scriptés (même la météo est gérée indépendamment), constitue un des nombreux types de quêtes secondaires qui pourront apparaître aléatoirement. Mais, plutôt que de s’attarder sur les aspects du jeu dont nous avons déjà parlé (le « Dead Eye », un système qui ressemble au « Mark & Execute » de Splinter Cell Conviction, les actions du bon ou du mauvais côté de la loi, etc), parlons un peu de la prise en main. Relativement classique, le gameplay ne demande même pas quelques secondes pour s’y habituer, seule la gestion des différentes armes peut demander un peu d’entraînement au combat. De manière générale, c’est une question de distance. Selon le nombre de pas qui vous sépare de votre cible, mieux vaut utiliser le sniper ou le canon scié. Pensez également à vous servir du décor, en tirant sur des tonneaux de poudre ou sur les lampes à huile pour enflammer vos ennemis (lesquels peuvent vous faire la même chose, méfiez-vous). D’autres petites options facilitent le déplacement, comme le fait de laisser un bouton appuyé pour suivre, à cheval, un acolyte vous guidant vers la suite de la mission. Bref, cette rapide expérience nous conforte dans notre enthousiasme concernant le jeu, bien que nous n’ayons pas pu juger du niveau de difficulté (la démonstration se faisait avec les munitions infinies et l’invincibilité). On reste également impressionnés par le réalisme et le soin apporté aux détails. Les corps des personnages ont vraiment l’air, pour une fois, de subir les impacts des balles. La partie du corps où vous tirez a d’ailleurs une grande importance : un tir dans le bras désarmera l’ennemi, un tir dans la jambe le fera trébucher. On attend impatiemment d’avoir le jeu terminé entre les mains.
28 janvier 2010 à 19h19

Par SiMouth

Autres news...

Revenir en haut