La grogne des joueurs a-t-elle fait basculer la chose, ou la firme aurait-elle finalement préféré faire gagner l'art ? Toujours est-il qu'
Ubisoft a récemment annoncé que la censure de son
Rainbow Six Siege allait finalement faire machine arrière. Ouf, les traces de sang sur les murs sont sauvées.
Pour rappel, l'éditeur avait indiqué que le monde entier devrait se soumettre à une certaine censure esthétique, histoire de se caler sur le marché asiatique sur lequel le jeu allait être lancé. Et surtout chinois, le gouvernement de ce pays étant particulièrement à cheval sur certains éléments. Par exemple, les machines à sous étaient supprimées, les têtes de mort remplacées par des têtes cagoulées, etc. Le but, selon
Ubisoft, était de se faciliter la vie en ne développant qu'une seule version du jeu, histoire que les futures mises à jour aient le moins de soucis possible. Un argument difficilement compréhensible pour la communauté, d'autant plus qu'un porte-parole de la boîte avait avoué que l'Asie avait sa propre version de ce
Rainbow Six Siege...
''Nous avons suivi de près les discussions avec notre communauté [...] en plus des échanges réguliers au sein de notre équipe interne et nous voulons nous assurer que l'expérience de nos joueurs [...] demeure aussi fidèle que possible aux intentions artistiques originales.'' Résultat, les joueurs du monde entier retrouveront la version d'avant-censure en même temps que le lancement de l'opération Wind Bastion. Quant à la Chine, elle conservera sa version plus politiquement correcte.