Lors de cette session, nous avons eu accès à deux démos, l’une étant jouable au Tokyo Game Show (je vous invite à lire
la preview de Wildchoc), l’autre étant réservée à la presse. C’est sur cette dernière que nous allons nous attarder ici. Comme Wildchoc l’a déjà expliqué, le grand absent de cette suite, c’est William Adams. Ce dernier laisse sa place à un avatar que vous façonnerez selon votre bon plaisir. Si l’éditeur était bloqué dans cette démo, il semble néanmoins disposer de suffisamment d’options pour vous permettre de passer vos premières heures de jeu dessus, à peaufiner votre avatar. Pour cette session, nous avons dû nous contenter d’un avatar masculin et de sa contrepartie féminine.
Dans cette seconde démo, nous nous sommes frayé un chemin dans un village en flammes. Les ennemis de base, un genre de gnôme, ne posent pas de réelle difficulté. Ils peuvent gagner en taille et en force en mangeant leurs congénères mais, même dans ce cas, une bonne maîtrise de l’esquive vous permettra de vous en sortir sans grande difficulté. C’est quand vous êtes confrontés à un opposant plus évolué que cela se corse sévèrement. Et c’est un euphémisme. Vous pouvez oublier le button-mashing, à moins d’avoir des envies suicidaires : pour les vaincre, il faudra apprendre leurs patterns et trouver des ouvertures à exploiter. Bref, il faudra élaborer une stratégie. D’autant plus que l’environnement peut, lui aussi, vous nuire, un passage dans les flammes entamant grandement votre jauge de santé.
“Ils m’ont dit qu’elle était chaude. Moi, je pensais qu’y avait moyen…” Jawad
Pour les boss, il vous faudra maîtriser l'ensemble des éléments de gameplay, avec une marge d’erreur beaucoup plus limitée. C’est dur, très dur. Celui que nous avons rencontré s’apparente à une folle furieuse dans un fauteuil roulant enflammé. Et, aussi dur que cela puisse être pour notre ego, nous nous sommes fait écraser à de multiples reprises. Néanmoins, malgrés les corrections à répétition, nous avons perçu des ouvertures. Elle était clairement prenable (sans mauvais jeu de mots, bande de petits coquins), et cela nous a poussé à retenter notre chance plusieurs fois, à nous dépasser. C’est la grande qualité du titre : donner cette petite lueur d'espoir pour mieux vous broyer derrière. Nous n'avons pas réussi à la vaincre, mais on imagine aisément la satisfaction qui vient avec la victoire.