Le test de
Death Stranding Director’s Cut accompagne évidemment notre test principal que vous trouverez
ici pour la PS4 et
ici pour le PC, écrits lors de leur sortie respective.
Rejouer à
Death Stranding deux ans après, c’est le fait de constater que l’expérience est toujours aussi bonne, la magie de la découverte en moins. En effet, la dernière production de chez
Kojima fait partie de ces titres qui se découvrent et dont on ne se délecte vraiment qu’une fois. Sans faire de parallèle scabreux, cette version
Director’s Cut de
Death Stranding arrive au bon moment, notamment pour les possesseurs de PS5 n’ayant encore jamais touché au jeu.
En avant marche !
Cette version « supérieure » arrive, en effet, avec tout un tas de suppléments dans son escarcelle, notamment faits pour tourner sur la PS5 de
Sony. Déjà, on pourra mentionner l’utilisation du SDD qui réduit quasiment à néant tous les temps de chargement : on ne se lassera jamais de le dire, mais cela apporte un grand confort dans le rythme et la fluidité de l’action. Évidemment, graphiquement, cela se passe aussi de commentaires : le moteur Decima n’a jamais été aussi beau qu’avec de la 4K et une possibilité de « caper » la fréquence de rafraîchissement d’image à 60 par seconde. Si, pour les yeux, c’est très sympa, ça l’est également pour les oreilles qui peuvent maintenant recevoir de l’audio 3D permettant une immersion accrue, notamment dans les phases d’infiltration entre les Échoués, la pluie qui tombe et l’Odradek (l’étoile mécanique sur l’épaule de Sam) qui s’excite. Par contre, la petite déception vient du côté du retour haptique de la DualSense et notamment des gâchettes qu’on aurait aimé beaucoup plus malmenées par les différentes mécaniques du jeu. Et, à ce niveau, il y avait de quoi faire : entre les différentes textures sur lesquelles marcher, les poids des charges qui tanguent sur les épaules, les aides mécaniques qui s’activent, etc. C’était, pour ma part, l'une de mes vraies attentes concernant cette
Director’s Cut qui n’est, hélas, pas satisfaite.
« Nous avons essayé de livrer votre colis, mais personne n’était sur place… »
Au niveau du contenu, de nouveaux plans ont été ajoutés pour construire des objets facilitant grandement vos livraisons à travers cette version en ruine des États-Unis. Ils se débloquent tard et sont facultatifs, ce qui ne cassera pas l’aspect volontairement « galère » de certaines livraisons, jouant grandement sur le charme du jeu. En effet, qui serait intéressé de livrer des colis sans accroc (n’est-ce pas UPS ?) ?! Pour le reste, le circuit « Fragile » est une addition un peu bizarre et assez dispensable puisque Death Stranding est probablement le dernier jeu où l’envie de me confronter aux scores d’autres joueurs sur une course automobile est palpable. Enfin, le « stand de tir » maintenant accessible présente les avantages de pouvoir s’entraîner aux combats tranquillement, même si ces derniers ne sont pas extrêmement difficiles tout le long de l’histoire. C’est plutôt une manière fun de profiter des flingues assez cool et autres gadgets sans devoir ruiner les consommations dans une partie « propre ». Enfin, les missions à la base destinées uniquement à la version PC sont présentes dans cette version Director’s Cut, en plus de nouvelles exclusives à la dernière console de Sony. Ces dernières n’apportent rien au scénario du jeu qui n’en a pas forcément besoin et, en plus d’être relativement courtes, ne proposent pas vraiment d’objectifs originaux et de manières un peu « nouvelles » de les terminer. On les enchaînera sans vraiment d’intérêt, même si elles rajoutent du temps de jeu pour ceux qui, encore une fois, ont la chance de découvrir le titre avec cette version.
