Test : Ghost of Tsushima : Director's Cut - PS5

Ghost of Tsushima : Director's Cut - PS5
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Sorti en juillet l’année dernière, Ghost of Tsushima avait conquis les joueurs à travers sa sublime direction artistique et son immersion saisissante dans un Japon féodal développant de nombreux codes cinématographiques. Aujourd’hui, il revient sur PS5 dans une version Director’s Cut apportant son petit lot de nouveautés ainsi qu’une nouvelle région à explorer.

Test effectué à partir d'une version PS5

Premièrement, sachez que Ghost of Tsushima : Director’s Cut reprend en tous points l’aventure initiale dont nous avions déjà fait un test complet lors de sa sortie. La lecture de ce dernier constitue une première porte d’entrée vers la manière dont vous allez vous forger votre avis concernant cette nouvelle version du jeu, dont nous vous proposons la rapide analyse ici.

« Warida ! » … ou pas

Jin Sakai est de retour ! Après avoir bouté les Mongols hors de sa péninsule (nous avions longuement décortiqué le jeu ici), voilà qu’il avait oublié une île également contrôlée par son clan, mais également sous l’emprise de méchants guerriers assoiffés de sang. En effet, le contexte de cette version Director’s Cut de Ghost of Tsushima prend place sur l’île d’Iki, vers laquelle Jin naviguera au début de sa nouvelle quête avant de se faire éclater le bateau par un orage et de finir (encore) affaibli sur un rivage. Le principe de cette nouvelle « mini » aventure reste le même que précédemment : vous devrez effectuer des quêtes afin de vous débarrasser du mal qui ronge l’île sachant que, cette fois, la magie chamanique a fait son apparition dans les rangs mongols. Pour le coup, ce n’est qu’un seul nouvel ennemi qui arrive sur cette extension, ce dernier capable de « buffer » ses acolytes à l’aide de ses pouvoirs. Le but est, bien évidemment, de le faire tomber en premier pour vous faciliter les combats. D’ailleurs, ceux-ci sont bien plus difficiles que dans le jeu original et mieux vaut pour vous arriver dans cette nouvelle zone avec une armure boostée et tous vos points de compétences. Votre progression sur l’île d’Iki est accompagnée de quelques récits intéressants (notamment un approfondissement du passé de Jin) ainsi que de moments de contemplation assez fantastiques où l’on sent que l’équipe derrière la direction artistique a de nouveau donné tout ce qu’elle avait dans le ventre. Bien évidemment, vous débloquerez de nouvelles pièces d’équipements, charmes et autres compétences pour une extension qui se terminera entre 4 et 8h, selon que vous cherchiez le 100% ou non.


Pour ceux du fond, la Director’s Cut de Ghost of Tsushima (exclusive à la PS5, rappelons-le) arrive avec son lot de corrections, d’améliorations et de lissage graphique. Le jeu, qui était déjà très beau sur PS4, monte encore d’un cran ici avec notamment l’arrivée d’une image à 60 FPS. Pour le reste, il s’agit surtout d’avoir un temps de chargement plus rapide lors des téléportations (quel plaisir), mais également une adaptation du jeu à la manette DualSense et son retour haptique assez cool ici. En plus d’avoir une calibration qui compte vraiment en jeu (la gâchette est plus difficile à enfoncer lorsque vous tirez à la sarbacane, par exemple), plusieurs petites adaptions très bien vues rajoutent encore une couche à l’immersion dans le jeu, qui n’était pas à plaindre sur sa première version. Par exemple, lorsque Jin joue de la flûte, vous ressentirez dans vos doigts les mêmes vibrations que celle du bois traversé par le vent. Dans le jeu, d’autres améliorations ont fait leur arrivée, avec notamment le très controversé ciblage d’ennemi puisque l’absence de ce dernier était considéré, pour beaucoup, comme un vrai manque de la première version. Pour le coup, l’ajout n’est pas une grande réussite puisque, lorsque vous ciblez un ennemi, la caméra à l’épaule se bloque pour faire face à l’adversaire en question. Sauf que les attaques se font souvent à cinq contre un et vous savez bien que les autres ennemis n’attendent pas leur tour pour attaquer. Il faut donc utiliser le système avec parcimonie au moment opportun et, même s’il ne fonctionne pas vraiment, saluer Sucker Punch d’avoir écouté les joueurs un minimum.

Ghost of Tsushima : Director's Cut


Si ce Director’s Cut est quasiment identique à la version PS4 et offre un « rab » non négligeable, il ne sort pas vraiment des sentiers battus et ne souhaite absolument pas réinventer et changer les mécaniques qui ont fait de Ghost of Tsushima un jeu réussi. On ne va pas bouder notre plaisir pour autant : le ciblage d’ennemi est là, tout comme le 60 FPS, la DualSense est utilisée et le plaisir de découvrir une nouvelle île à la direction artistique maîtrisée est bien présent. Pour ceux qui n’ont jamais joué à l’œuvre de base et qui aiment les mondes ouverts, c’est presque un achat indispensable. Pour les autres, la mise à niveau est payante, mais sachez que le transfert de votre sauvegarde se fait sans souci. It’s up to you.
30 août 2021 à 17h52

Par

Points positifs

  • Toujours aussi beau
  • Le 60 FPS
  • La direction artistique
  • Le ciblage...

Points négatifs

  • ... Même s'il est loin d'être parfait

Gribouillé par...

Lorris

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Jean-Claude Van Damme au corps, Jean-Claude Dusse dans la tête. C'est parfois l'inverse.

Twitter : @Yolorris

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