Test : DRAGON BALL: Sparking! ZERO - PS5

DRAGON BALL: Sparking! ZERO - PS5
Partager
Dans l’univers des jeux vidéo inspirés par l’anime, la série Dragon Ball s’est taillée une place de choix, avec Budokai Tenkaichi comme référence ultime des combats explosifs. Dragon Ball: Sparking! Zero, dernier volet de cette lignée, reprend cette formule de base pour la moderniser, tout en restant fidèle à ce qui a fait le succès des précédents opus. Ce nouveau titre, sorti sur fond de nostalgie, promettait de contenter les vieux de la vieille comme les novices.

Test effectué à partir d'une version PC

Dès les premières minutes, Sparking! Zero ravive des souvenirs, notamment pour ceux qui ont passé des heures sur Budokai Tenkaichi sur PS2. L’un des atouts majeurs du jeu est, sans conteste, son roster titanesque de plus de 150 personnages, un véritable hommage à l’ensemble de l’univers Dragon Ball. Cela inclut des combattants emblématiques comme Goku et Vegeta dans toutes leurs formes, mais aussi des personnages plus obscurs, offrant une profondeur assez dingue au jeu. Cependant, ce gigantisme a un revers, avec des déséquilibres parfois marqués entre les personnages, où certains, notamment les transformations ultimes, dominent trop aisément le champ de bataille.


Visuellement, Sparking! Zero ne déçoit pas. Chaque transformation et attaque est fidèlement reproduite avec une esthétique qui fait honneur à l’anime. Les arènes destructibles ajoutent une dynamique immersive, rendant les combats encore plus spectaculaires. Les explosions, les coups et les techniques sont aussi percutants à l’écran qu’ils le sont dans le manga. C’est un régal visuel pour les fans et si on m’avait montré ça il y a 30 ans, je pense que mon petit cœur n’aurait pas tenu.

Sparking Zero

Du solo sous-exploité au multi explosif

Le principal point faible du jeu reste cependant son mode solo. Là où certains s’attendaient à une narration captivante et fidèle aux arcs principaux de Dragon Ball, on se retrouve plutôt avec des histoires plus courtes et décousues, qui peinent à maintenir l’intérêt. Certes, les combats sont là, mais la profondeur narrative manque cruellement. Beaucoup auraient aimé un mode histoire aussi bien ficelé que celui de Dragon Ball FighterZ, par exemple. En revanche, du côté multijoueur, Sparking! Zero brille de mille feux. Que ce soit en ligne ou en local, les combats sont d’une fluidité exemplaire, sans lag ni ralentissements notables. Le netcode, souvent critiqué dans d’autres jeux de combat, est ici bien travaillé, garantissant des affrontements sans accroc et notre version PC n’a absolument pas souffert à ce niveau. Les joueurs peuvent s'affronter dans des équipes de cinq, et l’immensité du casting permet des combinaisons infinies pour des duels inédits. En somme, le multijoueur assure des heures de plaisir, que vous soyez un novice ou un vétéran de la saga. Par contre, si vous vous dites que vous allez surnager dans la compétition dès les premiers instants et sans vrai entraînement, vous vous mettez bien le Kaméhaméha dans l’œil.

Sparking Zero

Apprentissage difficile, mais gratifiant

La prise en main de Sparking! Zero n’est pas des plus simples, surtout pour les néophytes. Le système de combat, bien que fidèle à l’héritage de Budokai Tenkaichi, demande un peu de pratique. Heureusement, le jeu introduit quelques mécaniques facilitant l’expérience pour les nouveaux venus. Par exemple, la gestion du Ki, essentielle pour lancer des attaques puissantes, se fait avec des commandes simples et intuitives. De plus, la possibilité de se transformer en plein combat, ou d'activer des techniques spéciales comme le Kaio-ken, ajoute une couche de stratégie qui donne aux combats une dimension plus tactique que dans les jeux de combat classiques. Cependant, la courbe d’apprentissage reste un défi pour ceux qui n’ont pas l’habitude de ce type de gameplay. Une fois maîtrisé, cependant, le plaisir est immédiat, notamment grâce aux combos dynamiques, aux parades et aux contre-attaques qui permettent de redresser la barre même après une erreur. Cette dimension rend les combats palpitants et encourage la persévérance. C’est également le genre de jeu ou un néophyte ne pourra JAMAIS avoir le dessus sur un joueur expérimenté : finies les après-midis où le petit cousin vous met une pâtée en appuyant sur tous les boutons, au hasard. Ici, si vous savez jouer, vous récolterez le fruit de vos entraînements assez facilement.

Sparking Zero

Les fans au septième ciel

Dragon Ball: Sparking! Zero réussit là où il est le plus attendu : offrir une expérience Dragon Ball immersive et explosive. En plus des combats, le jeu propose des modes variés, comme le tournoi, qui font leur retour avec une plus grande profondeur. Le jeu a beau être axé sur le fan service, il parvient tout de même à captiver avec des combats techniques et intenses, tout en offrant une touche de nostalgie pour ceux qui ont grandi avec les jeux Budokai Tenkaichi. Le jeu brille également par sa fidélité à l’esthétique de l’anime. Les visuels sont soignés, chaque transformation et attaque mythique est reproduite dans les moindres détails. C’est un plaisir pour les yeux, même si certains aspects, comme l'IA des ennemis, auraient pu être mieux travaillés. L’aspect visuel est indéniablement l’une des plus grandes réussites de Sparking! Zero.

Sparking Zero

Dragon Ball: Sparking! Zero est un véritable retour en force pour la franchise, même s’il souffre de quelques faiblesses, notamment au niveau de son mode solo. C’est un jeu qui fait la part belle à l’action frénétique et au fan service, et qui ravira surtout les nostalgiques des précédents opus. Les fans de longue date comme les nouveaux venus trouveront leur compte, notamment grâce à la richesse du contenu et aux combats intenses. Si le mode solo reste en deçà des attentes, le mode multijoueur compense largement en offrant une expérience de jeu fluide et gratifiante.
18 octobre 2024 à 10h36

Par

Points positifs

  • Roster immense et varié
  • Combats dynamiques et spectaculaires
  • Fidélité visuelle à l'anime
  • Multijoueur fluide et bien conçu

Points négatifs

  • Mode solo peu inspiré
  • Déséquilibre entre certains personnages
  • Courbe d'apprentissage difficile pour les nouveaux joueurs

Gribouillé par...

Lorris

Lorris

Fin limier du mot

Jean-Claude Van Damme au corps, Jean-Claude Dusse dans la tête. C'est parfois l'inverse.

Twitter : @Yolorris

Revenir en haut