Test : Mario Party Superstars - Nintendo Switch

Mario Party Superstars - Nintendo Switch
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Nintendo poursuit sa cadence infernale des remakes en réutilisant du matos d’anciens Mario Party pour proposer dans ce Mario Party Superstars certains des meilleurs mini-jeux de la série, mais qui n’utilisent pas le plein potentiel de la console.

Test effectué à partir d'une version Nintendo Switch

Après le Super Mario Party que nous avions testé en 2018, Nintendo s’était dit qu’il était quand même vachement bête de perdre toute la quantité de contenu et ces idées folles de mini-jeux délirants sortis dans les jeux précédents et, qu’évidemment, il fallait les recycler à un moment donné. Rappelons-nous tout de même que Mario Party c’est : trois jeux sur Nintendo 64, un sur Gameboy Advance, quatre sur GameCube, puis des épisodes sur DS, 3DS, Wii et Wii U, jusqu’à arriver ici et maintenant. Autant vous dire que de la matière grise a traversé pas mal de ces épisodes que Nintendo a eu le goût de remettre à l’affiche sur la Switch avec Mario Party Superstars.

Good ol' time


Mario Party Superstars est un jeu de vieux pour les vieux. C’est dur à dire d’emblée comme ça, mais c’est une vérité qui fait mal. Exit le « motion control », la gyroscopie de folie ou encore l’utilisation maline des Joy-Con : sur Mario Party Superstars, vous jouerez des mini-jeux de la série qui ne sont brillants qu’avec un seul doigt, un seul bouton, une seule action. OUI MADAME, c’était comme ça dans mon temps. Ce jeu clairement fait pour y jouer à quatre sur un canapé dans la même pièce vous propose donc de (re)découvrir les mini-jeux ayant fait le bonheur des anciens joueurs de la série et, pour les plus nostalgiques, de retrouver l’expérience des plateaux des trois premiers opus (Gâteau d’Anniversaire de Peach, l’Île tropicale de Yoshi, la Station Spatiale, le Pays de l’Horreur et enfin le Bois de Woody).


De manière assez sobre, le jeu vous proposera donc de participer à plusieurs modes, dont le fameux « Mario Party » qui vous emmènera sur des plateaux de jeu à quatre. Ces derniers sont toujours une mine d’inventivité et, souvent, les secrets que recèlent les plateaux sont vraiment dignes de l’esprit brillant des développeurs de chez Nintendo. Vous aurez, par exemple, des subtilités dans le Pays de l’Horreur et ses cycles jour/nuit, ou encore la possibilité de combiner certaines actions pour voler les étoiles de vos adversaires au pire moment. La durée des plateaux peut être calibrée selon vos envies, mais rappelez-vous qu’il est toujours mieux d’attaquer un plateau bien accompagné et dans une humeur détendue plutôt qu’avec un esprit de combattant qui voudra à tout prix gagner, et contre des bots.

Mario Party Superstars

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On ne le répètera jamais assez, mais Mario Party est un jeu qui se pratique à plusieurs, en local (de préférence) ou en ligne (si vous n’avez pas le choix), mais difficile seul avec des bots. En effet, ces derniers sont souvent assez prévisibles dans les bas niveaux et carrément infâmes aux difficultés maximales. Il y a également la composante « chaAaaaannnccCcce » qui pourra vous faire vriller le cerveau si, en fin de partie, un bot réussit une action parfaitement IMPOSSIBLE pour remporter toutes vos étoiles (il n’y a rien de tel comme sentiment). Vous me direz, ce genre de choses arrivent également souvent avec des joueurs humains, ce que vous pourrez vivre notamment dans la partie la plus accessible du jeu, à savoir celle vous permettant de vous affronter sur tous les mini-jeux. Plusieurs « sous-modes » vous attendent ici, comme celui qui mettra en compétition les joueurs pour ramener le plus de pièces, un mode survie qui vous maintient dans le jeu tant que vous gagnez ou encore des matchs en 2v2 si vous jouez accompagné. Dans le tas des mini-jeux, ça souffle franchement le chaud et le froid. On pourra trouver des petites gemmes qui se dégustent en quelques secondes et provoquent l’hilarité générale, jusqu’au jeu dont on ne comprend rien d’emblée et qui n’est pas forcément super ludique. Globalement, la qualité de ces mini-jeux est très bonne, et difficile de ne pas passer un bon moment en compagnie de potes ou, mieux, d’ennemis jurés (on en a tous).

Mario Party Superstars

Histoire d’ajouter un peu de profondeur au titre, il vous sera possible d’utiliser vos pièces durement acquises afin d’acheter des autocollants, musiques et dos de cartes pour personnaliser un poil votre aventure. Ce n’est clairement pas fou, mais ça a le mérite d’exister. Pour le reste, c’est un peu tout et, finalement, on fait assez rapidement le tour de ce Mario Party Superstars. Une fois les plateaux terminés et les mini-jeux usés, il y a très peu d’intérêt à y retourner en solo mais, cependant, cela reste toujours une excellente porte d’entrée pour jouer en local et rigoler avec de vrais potes, lorsque l’occasion se présente. Pour les joueurs voulant tenter uniquement le mode « en ligne », sachez que certaines connexions sont encore instables et il arrive d’attendre très longtemps des joueurs qui « lag » un peu, ou même être victime de déconnexions et devoir recommencer la partie.

Mario Party Superstars
Mario Party Superstars recycle le matériau ayant fait la gloire de la série. Comment se louper ? C’est effectivement difficile tant le titre de Nintendo reste le jeu-apéro par excellence. Toutefois, on regrettera un relatif manque de contenu (le faible nombre de plateaux) et le facteur chance contre les bots qui peut rendre une partie très vite inintéressante. De manière générale, le jeu se picore entre amis, sur un canapé, et se trouve être un bon ajout de contenu au précédent Super Mario Party. Toutefois, il vous faudra débourser 60€ pour en faire l’acquisition.
15 novembre 2021 à 10h26

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Points positifs

  • Retrouver certains des meilleurs mini-jeux de la saga
  • Des plateaux vraiment stimulants
  • Une possibilité « online » qui est toujours bonne à prendre
  • Facilité de prise en main pour les plus jeunes

Points négatifs

  • Contenu assez maigre au final
  • L’impitoyable facteur chance
  • Très peu intéressant en solo
  • L’utilisation des pièces un peu « mouif »

Gribouillé par...

Lorris

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Jean-Claude Van Damme au corps, Jean-Claude Dusse dans la tête. C'est parfois l'inverse.

Twitter : @Yolorris

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