Test : Cloudpunk - Xbox One

Cloudpunk - Xbox One
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Après être sorti sur PC en avril dernier, Cloudpunk débarque sur consoles. Le titre avait su charmer les foules grâce à son concept et son atmosphère envoûtante, mais on sait que parfois l’expérience peut différer largement d’une plateforme à l’autre. Alors, la magie est-elle toujours présente ?

Test effectué à partir d'une version PS4

Cloudpunk vous propose de suivre la nuit de travail de Rania. Rania est une jeune femme au passé trouble fraîchement arrivée dans la grande ville de Nivalis. Nivalis est très différente de ses contrées natales et, comme dans toute grande ville, on risque de se faire avaler facilement, de n’être plus qu’une ombre comme certains PNJ que l’on croise. Ici, il ne faut pas vivre, il faut survivre. Et c’est pour cela que Rania travaille pour l’entreprise de livraison clandestine Cloudpunk. Il n’y a que deux règles dans ce travail : il faut livrer le colis et ne pas poser de question sur son contenu. Dans Cloudpunk, vous êtes donc une livreuse devant se rendre d’un point A à un point B à bord de votre HOVA, qui est une voiture volante, accompagnée par Camus son ordinateur de bord (ayant la personnalité de son chien). Les missions sont données à distance par Contrôle. Soyons clair et net, le gameplay de Cloudpunk est anecdotique. On reçoit une mission, on se rend où il faut, on se gare et on délivre le colis. Rien de bien fou. Il y a aussi des phases à pied, où Rania aura l’occasion de parler à différents personnages, certains anecdotiques, d’autre plus importants et d’autres encore donnant des quêtes secondaires.


Mais on ne joue pas à Cloudpunk pour son gameplay. Non, ici, on se plonge dans un univers et dans une histoire qui nous tiendra en haleine durant les 8h de l’aventure. L’aspect graphique en voxels est une pure réussite qui donne une patte bien particulière au jeu. Le fait que l’on soit dans un monde ouvert est un réel bonheur tant Nivalis est un plaisir à explorer et tant l’univers nous rappelant des films comme Blade Runner, Minority Report on encore Le Cinquième Élément est riche. En terme d’écriture, on pourra noter quelques maladresses, mais le tout reste bien mené. Rania est attachante, son duo avec Camus fonctionne bien et nous aurons droit à des dialogues truculents. Notons d’ailleurs que du très bon travail a été fait sur les doublages (le jeu est en VOSTFR). S’il y a un réel défaut dans l’histoire de Cloudpunk, c’est que sa trame principale met du temps à démarrer. On devra faire pas mal de quêtes FedEx avant de vraiment se lancer dans l’aventure. On pourra aussi noter que de nombreux bugs sont toujours présents, ainsi que des freezes et des ralentissements. Il faudra parfois redémarrer l’application afin de débloquer le tout, de quoi créer de la frustration et sortir de l’immersion proposée.

Malgré des problèmes techniques, Cloudpunk nous propose une histoire prenante soutenue par des personnages attachants dans un univers envoûtant. Le gameplay est anecdotique, sans être désagréable, et se met en retrait au profit de la narration bien menée de bout en bout. Si vous aimez les jeux narratifs et que vous n’avez pas déjà mis la main sur la version PC, alors Cloudpunk vous ravira.
28 octobre 2020 à 11h23

Par

Points positifs

  • Narration prenante, intrigue haletante
  • Ambiance cyberpunk tout à fait réussie aussi bien graphiquement que de manière sonore
  • Mélange nostalgique de films tels que Blade Runner et Drive élégamment dosé

Points négatifs

  • Peu de quêtes secondaires
  • Certaines longueurs dans les dialogues
  • De nombreux bugs, ralentissements et freezes

Gribouillé par...

Mystère Mask

Mystère Mask

Inventeur du claquement de porte

Né en 1823 mais immortel grâce à un pacte passé avec Nicolas Cage, ce gus a eu l'idée de génie de faire breveter le claquement de porte, ainsi il empoche des royalties à chaque fois que dans le monde une porte se ferme un peu trop brutalement. C'est pour ça qu'après six titres de champion du monde poids lourd de Mahjong acrobatique il a décidé de se cloîtrer dans son chateau de Bavière dans lequel il peut passer ses journées à jouer à tout ce qu'il trouve et partager son avis... Même si personne n'en veut.
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