GT5 Vs Forza 4 : le clash des grosses cylindrées

GT5 Vs Forza 4 : le clash des grosses cylindrées
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Forza 4 débarquant chez nous aujourd'hui même, les fans de course automobile vont se l'arracher et abandonner le peu de vie sociale qu'il leur reste. Pour ceux là, ce dossier ne sert strictement à rien, ils ont déjà avalé des centaines, voir des milliers de kilomètres sur Gran Turismo 5 et se jetteront sur Forza 4 dès sa sortie, sauf peut-être à mettre à plat les qualités et défauts des deux titres dans un argumentaire dépassionné. Si par contre, vous cherchez un jeu de caisse réaliste et que vous avez du mal à vous décider, vous êtes à la bonne adresse. Bref, on va mettre GT5 et Forza 4 face à face pour un clash dantesque et compter les points.
Avant de commencer les hostilités, on va préciser deux ou trois choses quand aux conditions de cette confrontation. Certains pourraient trouver cette confrontation déséquilibrée, Gran Turismo 5 étant sorti il y a près d'un an. Mais il ne faut pas oublier que le titre de Polyphony Digital a subi quantité de mises à jours, corrigeant nombre de défauts présents au moment de sa sortie et ajoutant de nouvelles fonctionnalités. Pour cette confrontation, on va se baser sur la dernière version du titre, soit la version 2.0. Et pour les fans de Forza qui ont envie de crier au scandale, il faut bien vous rendre à l'évidence, quand on joue, on essaye d'avoir une version à jour. On prendra donc GT5 tel qu'il est actuellement et non tel qu'il était au moment de sa sortie. Maintenant, place à la baston.

La conduite

Voilà un sujet délicat à aborder quand on parle de deux titres de ce calibre, car Forza 4 et Gran Turismo 5 se voulant être des simulations pointues, elles tendent donc à se rapprocher au maximum de la réalité, offrant des sensations de conduite très proches. On va néanmoins essayer de déterminer si il y a des différences majeures entre les deux titres et d'où elles peuvent provenir. C'est dans cette optique qu'on a réalisé deux vidéos comparatives montrant le comportement d'une même voiture sur un circuit donné dans chacun des titres. Pour limiter les interférences liées à des réglages différents suivant le jeu, on a choisi de prendre deux voitures de série en conservant leur configuration d'origine, à savoir la Ford Mustang Mach. 1 de 1971 et la Subaru Impreza WRX STI de 2005. Deux voitures très différentes donc, sur lesquelles nous pourront nous baser par la suite. Bien entendu, ces deux vidéos ont été réalisées avec toutes les aides au pilotage coupées.

A la vue de cette vidéo, le constat est sans appel, les deux titres sont très proches l'un de l'autre au niveau de la conduite. Le transfert de masse semble identique des deux côtés, de même que l'adhérence des pneus et les performances du moteur. Les temps au tour en sont d'ailleurs le reflet, différents d'à peine quelques dixièmes de seconde, cet écart étant essentiellement dû au joueur.


La conduite

De façon inattendue, une différence se fait nettement sentir ici, Forza 4 offrant plus de souplesse dans la conduite de la sportive japonaise. De fait, le chrono est bien meilleur du côté du jeu de Turn 10. Mais ce n'est pas pour autant que cela est révélateur d'une réelle différence au niveau de la physique des véhicules, la vidéo précédente montrant que les deux titres sont très proches à ce niveau là. Cet écart dans le comportement des véhicules vient plus probablement d'une configuration du différentiel à glissement limité (ou DGL) différente dans les deux titres. Le réglage de cette pièce étant très sensible, celui-ci pouvant énormément modifier le comportement du véhicule, Turn 10 semble avoir choisi de proposer des voiture avec des DGL configurés pour la course tout en nous laissant la possibilité de modifier les réglages en question. Au contraire, Polyphony Digital nous les livrerai telles qu'elles sont vendues. Ce n'est bien sûr qu'une hypothèse, mais elle explique cette soudaine différence, la Ford Mustang n'étant pas équipée de cette pièce. Le seul moyen de réellement départager les deux titres serait de tester chacun des véhicules qu'ils proposent à la fois dans les jeux et dans la vie réelle. Une méthode bien fastidieuse et surtout très onéreuse, on se contentera donc ici d'un match nul.
Forza 4 1-1 GT 5


Round 1 : conduite et aspect visuel

Les graphismes

Là encore, c'est un point qui est sujet à débat. D'un côté on a un Gran Turismo 5 qui fait polémique à cause de ses 800 voitures standards importées du volet précédent, mais qui propose quand même 200 modèles ultra-détaillés d'une beauté affolante. De l'autre, on a Forza 4 qui n'a pas touché aux modèles du précédent opus pour ce concentrer sur les effets de lumière, le résultat étant bel et bien au rendez-vous. Il est clair que si les équipes de Polyphony Digital auraient remporté ce point haut la main si elles s'étaient contentées des modèles premiums, mais elles ont privilégié le contenu. Un choix comme un autre qui a ses bons et ses mauvais côtés. En un sens, c'est aussi ce qu'ont fait les hommes de Dan Greenawalt. En ne touchant pas aux modèles 3D déjà présents dans Forza 3, qui étaient déjà de très bonne qualité, ils ont pu concentrer leurs efforts sur l'ajout de nouveaux véhicules et ainsi proposer davantage de contenu aux joueurs. Seulement, Forza 3 est un jeu de la génération actuelle de machine, la réutilisation de ses modèles 3D dans Forza 4 passe donc inaperçue. Ce qui n'est pas le cas de Gran Turismo 4 qui est sorti sur PlayStation 2. On aura beau argué que GT5 est doté d'effets de particules bien plus aboutis et propose en plus des courses sous la pluie, il n'en demeure pas moins vrai que la réalisation de ce Gran Turismo est terriblement inégale, là où Forza 4 est d'une régularité quasi-parfaite. Le seul écueil de ce dernier à ce niveau là étant situé de côté de certain cockpits, pas franchement beaux. Le point va donc à Forza 4.

Forza 4 2-1 GT 5


Round 1 : conduite et aspect visuel
13 octobre 2011 à 22h00

Par Pattoune

Gribouillé par...

pattoune

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Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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