Contribuant grandement à l'immersion du joueur, les effets sonores sont d'une importance capitale. En effet, foncer à 200 km/h à bord d'une Ferrari n'est pas franchement cool si cette dernière fait le bruit d'une 2CV. Par contre, si elle émet le rugissement authentique d'un bon gros V8, c'est le pied. Les deux titres restituent fidèlement le bruit des différents moteurs, ceux-ci étant directement impactés par les modifications effectuées sur ces derniers ainsi que sur les échappements. Ce n'est pas là que les titres vont se départager, mais sur les sons dits annexes comme le crissement des pneus ou les bruits d'impact. Pour les premiers, une petite mise au point s'impose au sujet de Gran Turismo 5. Beaucoup de joueurs reprochent à Polyphony Digital de ne pas avoir fait évoluer le son émis lors des dérapages depuis le premier volet de leur saga. Hors ils étaient déjà de très bonne qualité à l'époque, et dans vie réelle, les pneus émettent toujours le même son en glissant. Le studio japonnais n'a donc pas de raisons de les changer, d'autant plus que dans les autres productions du genre, l'effet sonore en question n'est forcément de meilleure qualité. Et Forza 4 ne fait pas exception à la règle. Là où la production de Turn 10 se démarque, c'est au niveau des impacts. Les chocs et le froissement de la tôle ont ici un son bien meilleur que dans GT5.
La musique
Pas aussi primordiale que les effets sonores, certains titre comme Race 07 ou F1 2011 s'en passant très bien pour les phases de course, la musique apporte néanmoins un plus non négligeable. Et qui plus est, lorsqu'on choisi de ne pas s'en passer comme les deux titres qui nous intéressent, un mauvais choix musical peu être désagréable pour les joueurs. Ceci étant dit, tout est affaire de goût et on ne jugera pas ici la qualité des morceaux sélectionnés par les deux rivaux. Mais Gran Turismo 5 a le mérite de proposer un choix musical plus varié et, surtout, de laisser au joueur la possibilité d'utiliser ses propres musiques.
On va commencer par Gran Turismo 5, qui propose des menus sobres, limite austères, et foutoirs au premier abord quand on débarque dans le mode GT. Pourtant, on se rend vite compte que l'ensemble est ordonné et que toutes les sections du dit mode sont accessibles d'ici. Tous ceux qui y ont joué se souviennent à quel point la navigation dans les menus de Gran Turismo 4 était lourde, notamment parce qu'il fallait constamment passer par le menu principal pour passer d'une section à l'autre, que ce soit pour aller voir un autre constructeur, changer de compétition ou aller dans son garage. Le travail fournit ici par les équipes de Kazunori Yamauchi pour arranger ça a été énorme, et il a porté ses fruits. Les principales différences avec GT4 peuvent se résumer en un mot : centralisation. En effet, tout ce qui concerne un domaine en particulier a été regroupé dans une section dédiée. On retrouve ainsi toutes les compétitions dans le même sous menu, classées par difficulté, il en est de même pour les constructeurs. Le tuning et le marché de l'occasion ont subit le même traitement. Désormais, vous trouverez toutes les voitures d'occasions et toutes vos pièces, quelque soit le constructeur, au même endroit. Finit le temps où on cherchait la boutique de telle ou telle marque pour améliorer sa voiture et ou on passait un temps monstre à surfer entre les constructeurs pour trouver une occasion sympa. Ajoutez à cela la constante présence, en bas à gauche de votre écran, d'un accès direct au menu principal du mode GT ainsi que la possibilité d'en personnaliser le fond, et vous comprendrez que cette interface est un modèle du genre.
C'est la partie concours de bites du dossier. D'un côté, on a Forza 4 qui propose environ 500 voitures pour 27 circuits, de l'autre, Gran Turismo 5 à plus de 1000 voitures pour 60 circuits. La production de Polyphony Digital par donc avec un certain avantage. Mais ce seul avantage ne suffit pas à accorder le point car il ne faut pas se leurrer, il est fort peu probable qu 'un joueur fasse un jour le tour de toutes les voitures de Forza 4. De plus, le titre de Turn 10 propose toutes les catégories de véhicules, de la Fiat Punto aux prototypes de compétitions comme la R10 TDI d'Audi. Gran Turismo 5 fait de même, mais propose en plus la F1 de Ferrari et des compétitions plus variées. En effet, là où Forza 4 propose uniquement des séries de courses uniques, certaines étant liées entre elles par une thématique (LMP1, Muscle Cars, etc...), GT5 nous donne l'occasion de participer à des championnats avec classement général et tout le toutim. Il permet en plus aux plus courageux de s'essayer aux courses d'endurance, sans oublier les épreuves de rallye et les différents permis. Mais ce n'est pas tout, si les équipes de Turn 10 nous livrent un jeu très complet sur l'essentiel, à savoir le mode carrière et multijoueurs, il ne propose en contenu « bonus » que le mode autovista qui, si il permet d'admirer les plus belles carrosseries du titre, n'est pas forcément très intéressant. Les équipes de Polyphony Digital confortent leur avance en proposant le mode B-Spec, ou directeur d'écurie, qui est un vrai jeu dans le jeu, ainsi qu'un générateur de circuit. Le doute n'est pas permis, c'est Gran Turismo 5 qui a la plus grosse.
Par Pattoune
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