Cette politique, le rival américain, détenteur de 29,3% du marché des consoles de salon (près de 60 millions de ventes de par le monde), l'a bien assimilée. Sa technologie se démarque comme on le sait de celle de ses concurrents au sens où aucune interface n'est prise en mains. Seule une caméra détecte les mouvements des membres du joueur. Idéale pour les jeux de danse (18,6% des softs sortis sur octobre / novembre 2011), les party games (34,9%) ou les jeux de fitness (30,2%). Sur la même période, la proportion de softs n'appartenant à aucune de ces catégories ne représente que 16, 3%. Une minorité de jeux, donc, qui inclut les titres dits « gamer ». Sur une année d'exploitation, ces derniers n'auront que peu convaincu, et surtout ne se dénombreront qu'en faible quantité malheureusement.
Child Of Eden, de Tetsuya Mizuguchi, ne justifierait malheureusement pas à lui seul l'achat d'un système Kinect pour un gamer, tant sa durée de vie est courte et sa prise en main à la manette aisée. Dans le même ordre d'idée,
The Gunstringer aura su séduire un public déjà acquis aux rail-shooters et déjà possesseur du Kinect. Enfin, les bonnes surprises de la fin de l'année 2010, attrayantes par la nouveauté qu'elles apportaient auront vu leurs suites décevoir une année plus tard (
Kinect Sports Saison 2). Kinect aura pourtant apporté sa petite révolution au média. Jamais les jeux de danse n'auront été aussi immersifs, aussi impliquant :
Dance Central et sa suite flamboyante, ainsi que
The Black Eyed Peas Experience convaincront même les plus réticents aux loisirs numériques. Le fait de pouvoir danser en rythme sur de célèbres morceaux à plusieurs simultanément grâce à une interface efficace qui reconnaît aussi bien les mouvements des bras et des jambes que du torse ou de la tête aura créé son effet.
