NB : nous sommes bien conscients que d’autres simulations sont sorties récemment. Nous avons décidé de nous concentrer sur ces trois là à cause de leur approche pluridisciplinaire du genre. Si vous êtes fans de Formule 1, la question ne se pose pas, F1 2017 est le jeu qu’il vous faut.
Le contenu
Autant commencer d’entrée de jeu par le concours de bites. Et nous avons deux gagnants. Tout d’abord, Project CARS 2 tire son épingle du jeu avec ses 120 circuits, bénéficiant tous d’une météo et d'un cycle jour/nuit dynamiques. De son côté, Forza Motorsport 7 calme tout le monde avec son garage de 700 voitures. Gran Turismo Sport est donc à la traîne sur ce point là. Et même si sa nature massivement multijoueurs laisse présager des ajouts à venir, c’est sur son contenu actuel que nous devons le juger.
Au petit jeu du “qui est le plus sexy ?“, Forza Motorsport 7 gagne haut la main avec sa modélisation détaillée des véhicules et, surtout, ses impressionnants jeux de lumière. Souvenez-vous des reflets dans les flaques d’eau de Suzuka. Moins éblouissant que son concurrent de Microsoft, Gran Turismo Sport est néanmoins très joli, proposant des circuits vivants, bourrés d'animations annexes. De plus, il propose une option intéressante dans sa version PS4 Pro. Celle-ci vous donne le choix entre favoriser le rendu visuel, de manière à avoir le jeu le plus beau possible, ou les performances, pour avoir un framerate stable en toutes circonstances. Project CARS 2 est en deçà de ses deux concurrents, souffrant d’une palette de couleurs plus ternes. En revanche, il a pour lui le fait de proposer une météo, avec une large variété de climats, et un cycle jour/nuit dynamiques sur tous ses circuits.
Gran Turismo a tout un historique concernant la gestion des dégâts. Et, malheureusement, GT Sport suit cette tradition, avec des dégâts cosmétiques faiblards, de même que les avaries mécaniques. Ce n'est pas beaucoup mieux avec Forza Motorsport 7, où les dégâts mécaniques sont aléatoires. Et visuellement, si ils sont plus travaillés, vous devrez tout de même vous contenter d’éraflures. Seul Project CARS 2 propose une destruction quasi-totale de ses bolides. En plus de cela, les dégâts mécaniques sont bel et bien là, punissant chaque contact. À titre d’exemple, au volant d’une monoplace, le fait de renverser un cône endommage votre aileron avant, au point de vous imposer un arrêt supplémentaire aux stands. Dans Project CARS 2, un simple cône de signalisation peut ruiner votre course.
La bande son
Nous n’allons pas parler des musiques, ce point là étant purement subjectif. Pour le reste, les trois jeux proposent des bruits de moteur très convaincants. C’est sur les à côté qu’ils se démarquent les uns des autres. Et c’est Project CARS 2 qui l’emporte ici, grâce à des collisions crédibles. Là où ses concurrents se contentent du strict minimum, Slightly Mad Studios a pris la peine de sonoriser le froissement de la tôle et la casse des pare-brises, pour un résultat de haute volée, favorisant l'immersion du joueur.
