La conduite
Si les trois titres sont bons, offrant de bonnes sensations, il ne faut pas oublier que nous parlons ici de simulations. Et en terme de réalisme, il n’y a même pas de compétition, Project CARS 2 éclate ses deux concurrents, à tous les niveaux. Dans le titre de Slightly Mad Studios, il faut tout prendre en compte. Température des pneus, des freins, de la piste, de l’air et du moteur ne sont que quelques uns des paramètres à gérer durant la course. En plus de cela, la météo dynamique, couplée avec le livetrack 3.0, vous mettra à rude épreuve, faisant évoluer la piste durant une course. Tous ces éléments créent un sentiment de danger permanent, le sentiment constant d’être à deux doigts de l’accident.
C’est Forza Motorsport 7 qui l’emporte sur ce point. Bien construite et récompensant régulièrement le joueur, la campagne imaginée par Turn 10 est accrocheuse. Pourtant, c’est un simple enchaînement de courses. Project CARS 2 offre des championnats plus approfondis, reproduisant au mieux le règlement des diverses disciplines. Mais l’absence de carotte, du fait que tout le contenu du jeu est accessible dès le début, limite grandement son intérêt sur la longueur. Pour ce qui est de Gran Turismo Sport, c’est très simple : il fait l’impasse sur la campagne solo.
Le multijoueurs
Là encore, les trois titres proposent des modes multijoueurs solides. Mais Gran Turismo Sport se détache avec son mode Sport et les rangs de fair-play. Le premier offre des challenges réguliers, en plus d’un accès à 3 championnats eSport dont deux sanctionnés par la FIA. Le second permet au jeu de regrouper les joueurs ayant le même état d’esprit. Combinez le tout avec un code réseau fiable et robuste, et vous obtenez une expérience multijoueurs extrêmement plaisante.