Guide Noël 2008

Certains studios manquent cruellement de moyens, faute à des éditeurs préférant investir dans certaines licences et récupérer du blé facilement. De temps en temps, la chance veut qu'un titre sorte du lot et soit considéré comme un hit. Mais la plupart du temps, on se demande bien pourquoi sur la page d'intro du manuel, il n'y a pas marqué que les développeurs espèrent qu'on se fera autant chier à jouer à leur jeu qu'eux à le concevoir. Ah mais suis-je bête : les daubes n'ont pas de manuel mais préfèrent miser sur quelques flyers "FAIT LA TEUF AVEC TES POTS ET DANCE LA TEKTONIK POUKOSSE KIKOO LOL". Brayffle, tout ça pour dire que ces daubes n'ont pas qu'à faire le malheur d'une bande de testeurs innocents qui préféreraient être "payés pour s'éclater" plutôt qu'avoir à décortiquer de sombres navets. Juste retour des choses, cette partie de notre formidable dossier vous rappellera quels jeux immondes nous avons eu entre nos mains cette année, et par soutien pour nous tous, je vous remercie de tous les lire en entier. Et de les apprendre par coeur. Non mais !

Le jeu qui a pris 1/10 : Nitro Bike

Contrairement à l'an dernier, la rédaction de GameHope s'est montrée plus couillue cette année en osant décerner un joli 1/10 pour ce qui était l'un des plus gros navets de cette décennie. Visiblement alléché par la voie ouverte par Excite Truck, cette bande de développeurs anonymes sous le gyron d'Ubisoft s'est joliment rétamée. L'acheteur ne sait pas où donner de la tête, entre son gameplay approximatif, ses graphismes d'une autre époque et ses modes foireux. Et si le prochain, c'était vous ?

L'autre dau... jeu qui a pris 2/10 : Naruto Ninja DS

Pour replacer le contexte, la DS a été la dernière plate-forme moderne à accueillir son propre épisode de Naruto. La qualité du portage de cette licence a toujours été aléatoire, en allant du très bon au très mauvais. Depuis l'arrivée sur DS, de nombreux titres sont sortis, mais aucun n'a su être convaincant, comme c'est le cas de ce Naruto Ninja Destiny European Version qui s'est bien planté.

Les jeux qui ont pris 3/10 : les nuls !

Ces jeux-là ne partaient pas forcément d'une mauvaise intention. En effet, Facebreaker a carrément tenté de remettre au goût du jour le bon vieux Ready 2 Rumble, jeu de boxe déjanté sorti sur Dreamcast. Vu la rareté des jeux de boxe, cette initiative était plus que louable, et même si la réalisation graphique et sonore tient la route, le gameplay ne suit pas. Dans le cas de Space Siege, réaliser un hack and slash futuriste n'était pas une si mauvaise chose étant donné la rareté des titres de ce genre. Le studio étant à l'origine de gros succès comme Dungeon Siege et surtout Supreme Commander, on pouvait avoir bon espoir, mais entre la réaliation et le gameplay, c'était mort. Enfin, le cas Hard to be a god est nettement plus difficile à défendre : entre un principe basique, une réalisation pourrie et un gameplay qui ne vaut pas plus, la bête aura bien du mal à justifier son existence.

4/10, il s'en était presque sorti

Un bon vieux jeu pour casual gamers comme on aime les casser sur GH. Avec son nom à coucher dehors, la Méthode Mathématique du Professeur Kageyama consiste à vous faire revoir vos bases mathématiques de la primaire au travers d'exercices logiques. Mais vous croyez sérieusement qu'on peut apprendre les maths en s'amusant ? La réponse est non.

Ce sont des daubes, mais on ne les a pas testées

"Nous autres, hommes de goût, ne jouons pas aux daubes", comme m'a expliqué une fois un rédacteur bien connu. C'est pour cela que nous n'avons pas pu passer au crible toutes les horreurs sorties cette année. Cette injustice est (partiellement) réparée puisque nous avons l'honneur de vous livrer un petit aperçu des titres les plus ratés de l'année. Ceux auxquels nous n'avons pas joué, mais pour lesquels nous pouvons assurer avec certitude qu'ils ne feront pas votre bonheur. Il était évident que nous ne pouvions pas passer à côté des Ch'tis, aussi foireux que ce soit dans la version officielle qui n'est qu'une compilation de mini-jeux aussi pathétiques les uns que les autres, que la version officieuse, un pseudo jeu de gestion d'un camping dans le Nord. Merci les clichés ! Plus fort encore : Les Sims 2 Ikea Kit vous permettra, moyennant quelques roros, d'avoir de la pub dans un des jeux les plus contaminés par le marketing à outrance. Tous les autres jeux sont plus ou moins des licences, à l'exception de Baby Foot dont l'idée a dû naître un soir d'apéro bien bien chargé. Comme son nom l'indique, ce titre consiste à vous faire jouer à un Baby Foot virtuel, sur Wii. Pas la peine d'en dire plus sur l'intérêt de la chose.